DNC Chapitre 250
DNC Chapitre 252

Et hop, voilà le premier DNC de la semaine !

Je n’ai qu’une chose à dire : Tantan est un des meilleurs personnages EVER !

Bonne lecture !

Chapitre 251 – Tenir par un fil

« Chargez ! Tuez-le ! » hurlèrent les trois assaillants en bondissant avec leurs épées.

Bien qu’ils n’aient hésité qu’un instant, cela suffit à l’aura d’épée de Meng Chaoran d’atteindre sa puissance maximale !

C’était la pire situation possible pour les Vénérables ennemis. Il ne fallait surtout pas permettre à un adversaire de reprendre son rythme et, pour cela, il fallait l’attaquer sans cesse. C’est ainsi qu’on parvenait à prendre l’avantage dans un combat. Mais là, ils avaient permis à Meng Chaoran de rassembler toute son aura d’épée… et, contre toute attente, ils n’en éprouvaient pas le moindre regret !

Ils allaient évidemment être blessés mais ça n’était pas important. Le calme, la froideur et la fermeté que leur adversaire avait démontrés depuis le début de leur combat lui avaient fait gagner leur respect !

Trois silhouettes foncèrent vers lui comme si elles volaient !

Wu Yunliang accourut désespérément au loin, les cheveux ébouriffés. Le Vénérable de neuvième rang et d’autres experts se battaient contre lui et n’étaient pas en meilleur état.

Son petit frère martial ne sembla pas l’entendre. Il baissa juste son épée avec un léger sourire plein d’amour.

Les épées ennemies vinrent s’écraser vers elle en brillant ardemment, et les quatre épées vinrent à la rencontre les unes des autres dans une explosion de lumière glaciale si puissante que les gens alentour fermèrent les yeux.

Meng Chaoran fut projeté en arrière comme un cerf-volant emporté par le vent, en poussant un rugissement de douleur. Cependant, trois cris retentirent simultanément dans la direction opposée ! Les quatre adversaires furent immédiatement renvoyés à leur position de départ sauf que cette fois, leur point de rencontre était couvert de sang et de morceaux de chair.

Les trois assaillants volèrent dans les airs avec plus d’une douzaine de plaies mais dès qu’ils tombèrent à terre, ils se tournèrent vers Meng Chaoran.

Pour une raison ou l’autre, ils s’intéressaient à son expression ; ils voulaient voir s’il avait perdu son masque d’indifférence, ou s’il grimaçait sous la douleur de ses graves blessures…

Mais ils furent bien déçus.

Meng Chaoran tremblait légèrement, du sang coulait de ses plaies comme de la pointe de son épée tournée vers le sol, mais son expression était toujours d’une indifférence glacée. Il n’y avait dans son regard que du flegme et de la froideur à leur égard.

« Vous êtes puissant ! » dit un des trois adversaires en souriant. « Nous avons rencontré d’innombrables maîtres bien plus puissants que vous, mais vous êtes le seul à être resté aussi calme ! Vous êtes le premier, Meng Chaoran ! Ce serait un honneur que de mourir de votre main ! »

« Ha ha ! » Après ce petit rire, sa poitrine explosa tout d’un coup dans une gerbe de sang. Il tomba lentement à terre et s’enfonça dans la neige dans un plop. Il ne respirait plus, mais un sourire flottait toujours sur ses lèvres.

Durant leur précédent échange, Meng Chaoran l’avait transpercé de son épée. Ce dernier regarda froidement ses deux adversaires restants, leva lentement son épée et dit : « Venez ! Battons-nous ! Ce n’est qu’une question de vie ou de mort, ce qui est la voie même du Jiang Hu après tout ! Savoir partir avec un sourire aux lèvres est également une voie possible ! »

Il était assez étonnant qu’il ne cherche pas à fuir et continue de défier ses ennemis.

Wu Yunliang se précipita à ses côtés à la vitesse de l’éclair, haletant et serrant son épée. « Est-ce que ça va, petit-frère ? » Il était débraillé et couvert de cicatrices, dont deux sur le visage.

Les sept assaillants restants les encerclèrent à toute vitesse, tous haletant également.

Meng Chaoran lui sourit : « Je respire encore. » Son regard était légèrement plus chaleureux envers son frère martial aîné.

Meng Chaoran ne dévoilait ses émotions qu’envers ceux auxquels il tenait le plus, et le reste du monde l’indifférait !

Le chef de secte, à bout de souffle, se mit à glousser : « Eh eh, tu es puissant ! Hmm, vous vous imaginiez que vous pourriez vous en prendre à notre secte Au-Delà des Cieux sans en payer le prix, vous autres ? Ha ha… *tousse tousse*… »

« Nous pouvons payer ce prix ! » Le Vénérable de neuvième rang les approcha en grognant. Il tenta d’étouffer la pression enveloppant sa poitrine et ricana : « Nous paierons n’importe quel prix pour pouvoir rendre le Roi des Enfers Chu fou de douleur ! »

« Le rendre fou ? » marmonna Meng Chaoran. « Mon disciple ne perdra jamais la raison. »

« Chargez ! » Le Vénérable de neuvième rang leva le bras : « Ne laissez pas cette bataille s’étendre davantage ! »

« *Tousse tousse*… *Tousse tousse*… » Tout à coup, quelque chose perça la couche de neige. C’était Tantan, qui en sortit en rampant, un peu étourdi, avant de se relever et de regarder alentour.

Son regard confus devint vif en un instant, puis il se teignit de chagrin et de rage. Il bondit, dégaina son épée silencieusement et se mit en formation avec Meng Chaoran et Wu Yunliang.

C’était la Vénérable qui lui faisait face et, en regardant son expression sérieuse, elle ne put s’empêcher d’avoir la nausée…

La bataille reprit de plus belle dans un grand cri.

*****

Chu Yang et Gu Duxing s’infiltrèrent silencieusement dans la secte, en suivant une route que le jeune homme pourrait suivre les yeux fermés.

Ils progressèrent à bon rythme pendant un temps et arrivèrent devant une zone montagneuse enneigée, où une forêt de bambous se balançait au vent.

« C’est la Forêt de Bambous Violets ! » L’adolescent avança prudemment. « Des gens se sont récemment battus ici ! »

« Suivons-les ! » dit-il en remontant leurs traces.

Ils traversèrent la forêt et découvrirent de nombreuses traces de lutte. À certains endroits, les grosses chutes de neige n’avaient pas eu le temps de recouvrir tout le sang.

L’expression du Fourbe devint plus grave.

Pas loin de l’entrée de la forêt, Gu Duxing vérifia la fraîcheur de ces traces de sa main et s’exclama : « Le sang n’a pas encore gelé ! » Si par ce temps, le sang ne s’était pas figé, c’est que la bataille était encore récente. Il y avait encore de l’espoir.

Chu Yang remonta les traces à toute vitesse en se sentant un peu plus léger.

« Qu’allons-nous faire ? Devrions-nous prendre part au combat ou retourner à la secte ? »

« Tu veux rentrer à la secte ? Tu plaisantes ou quoi ? Ce n’est pas fini. »

« Mais c’est terrifiant ! » dit une personne avec crainte. « Qui aurait pu penser que ces types de la secte Au-Delà des Cieux étaient si forts… »

« Rattrapons-les rapidement ou cet enfoiré va s’énerver ! »

Chu Yang se rapprocha de ces voix, les yeux brillants d’intention de tuer. Il put voir deux personnes vêtues de rouge bavarder en marchant dans la neige.

« Ce sont des types du Pavillon du Sabre Sacré. » grogna froidement le jeune homme. Il baissa la main et les deux fragments de l’épée s’y précipitèrent. Il fit alors un petit mouvement brusque, et les deux morceaux filèrent comme des météorites.

Pop ! Pop !

Les deux malheureux tombèrent dans un tas de neige en poussant un cri de douleur. Comment auraient-ils pu anticiper une embuscade dans leur dos avec leur épuisement ?

L’adolescent apparut d’un bond auprès des corps et attrapa un des deux par les cheveux et le redressa un peu d’un coup sec. Seul l’un d’entre eux avait été tué sur le coup, le second n’était que grièvement blessé et ça tombait bien, puisqu’il avait quelques questions à lui poser…

« Vous êtes du Pavillon du Sabre Sacré ? » lui demanda-t-il. Cependant, la vie disparut des yeux de sa victime, et elle poussa son dernier soupir.

Le fragment de l’épée ne l’avait frappé qu’à la taille, ce qui n’aurait pas dû être létal. Cependant, il ignorait que sa proie avait déjà été blessée par Wu Yunliang…. Et c’est pourquoi son coup fut mortel.

Le Fourbe jeta le cadavre à terre : « Mais quelle poisse ! »

Gu Duxing tendit l’oreille : « J’entends des bruits de bataille par là ! »

« Allons-y ! »

Deux silhouettes blanches filèrent comme des éclairs.

Au bout d’un moment, ils entendirent un étrange hurlement leur parvenir de loin ; Chu Yang en trembla, et les deux compères firent tous deux d’étranges grimaces.

« Wooh…Eh grande-soeur, ne me frappe pas au visage… » On aurait dit le bruit d’un canard qu’on égorge et d’un hurlement rageux de loup. « Ça ne te brise pas le cœur de détruire un si beau visage ? »

« C’est la voix de Tantan ! » dit le jeune homme avec excitation.

Le visage généralement inexpressif de l’épéiste se mit à tressaillir légèrement. Ce type est effectivement vraiment bizarre. À quel point faut-il être narcissique pour sortir un truc pareil, surtout face à un danger de mort ???

Tous deux avancèrent prudemment et virent au loin des personnes se battre férocement. Trois personnes étaient encerclées par sept autres ; elles étaient couvertes de plaies et se trouvaient dans une situation extrêmement dangereuse. C’était effectivement Wu Yunliang, Meng Chaoran et Tantan !

Le visage de l’adolescent se déforma en voyant ses proches saigner abondamment. Reste-calme ! Il fit alors un geste de la main vers l’épéiste.

Celui-ci hocha silencieusement la tête et se pencha lentement. Son grand-frère martial, de son côté, s’assit et activa soudainement son énergie martiale. Il se mit alors à planer au-dessus du sol et, au moment où il bougea, Gu Duxing poussa férocement ses pieds de ses deux paumes.

En des circonstances normales, c’eut été parfaitement inutile mais là, une grosse couche de neige couvrait le sol ! Il plana ainsi rapidement vers la bataille.

Avec ses vêtements blancs, ses cheveux et ses sourcils blancs, il était indistinguable de la neige alentour.

Les combattants semblèrent entendre un léger bruit, aussi s’arrêtèrent-ils pour regarder alentour… Mais ils ne découvrirent rien.

Meng Chaoran et Wu Yunliang avaient beau se battre comme des lions, le désespoir commençait à les gagner. Ils savaient qu’ils arrivaient au bout de leurs forces et qu’ils ne pourraient pas tenir longtemps.

Ils avaient pu tenir jusque-là parce que leurs ennemis se ménageaient dans ses attaques afin d’éviter le plus possible de pertes.

Quoi qu’il en soit, il était clair pour tout le monde que les trois défenseurs n’avaient plus la force de s’échapper de leur encerclement.

Tantan rugit rageusement en se battant avec la Vénérable qui, bien que largement plus puissante que lui, avait été blessée par le chef de secte précédemment. Elle avait subi quelques blessures, et ne pouvait plus se battre qu’à trente pour cent de sa puissance.

De plus, ils se trouvaient sur une montagne à haute altitude où régnait un froid extrême. Son corps en souffrait et c’est pourquoi, contre toute attente, elle n’arrivait pas à clouer Tantan au sol. Ce qui la rendait folle, c’était que ce type hideux aimait étonnamment son visage, et préférait encore se prendre un coup d’épée dans l’épaule que d’y avoir la moindre égratignure…

Tantan avait d’ailleurs perdu espoir, et se mit à supplier : « Je t’en supplie, grande-sœur : tue-moi si tu veux, mais ne ruine pas mon beau visage… Je ne suis pas encore marié. »

La Vénérable manqua de s’évanouir en entendant ça.

À ce moment précis, elle fut tout à coup témoin d’une scène inimaginable et hoqueta de choc !

Un tas de neige se mit soudainement à bouger derrière le Vénérable de neuvième rang, et une épée apparut tout à coup comme si elle venait droit des enfers ! Elle transperça furieusement le torse du Vénérable avec une rage meurtrière…

Wazouille
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9 thoughts on “DNC Chapitre 251

  1. Merci pour le chapitre.
    PS : Elle ne vient pas des enfers mais du roi de ceux-ci ma chère, c’est bien pire pour votre avenir…

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