DNC Chapitre 287
DNC Chapitre 289

Un autre DNC et un autre chapitre très drôle ! J’espère que vous appréciez autant que moi !

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 288 – Difficile de trouver des frères pareils

 

La salle du trésor du palais impérial était vide, et elle ne contenait pas seulement de l’argent !

Elle contenait en fait de nombreux objets précieux que la nation du Grand Zhao avait acquis sur un millier d’années ! D’innombrables métaux étranges, des élixirs en tout genre, des armes divines et de l’or et de l’argent.

En fait, il y avait même dans le tas quelques livres inestimables, et certains contenaient de nombreux secrets martiaux !

Même une armée perdrait une demie-journée à s’emparer de tout ce que contenait cette salle et pourtant… Elle était à présent complètement vide.

Le directeur général Lu Renjia n’arrivait même pas à pleurer devant ce vide sidéral. Sa mission, cette fois, consistait à faire l’inventaire de la salle du trésor mais devant ce grand vide, il était sur le point de s’effondrer.

Il n’y avait plus rien d’autre que de l’air, là-dedans !

Il n’y avait même pas un petit bout de métal rouillé ! Si une souris y entrait, elle en détallerait en pleurant !

Lu Renjia était livide !

Certes, le palais est effectivement devenu un champ de bataille la nuit derrière ! Certes, les jeunes maîtres des Trois Cieux Intermédiaires se sont battus ici hier soir !

Mais ils n’étaient pas si nombreux que ça ! Comment cette poignée de gugusses aurait-elle pu nettoyer cet endroit ? C’est une blague !

Qui est capable d’une chose pareille ? Qui, noms de dieux ?!

Il se demanda, en contemplant le vide devant lui, qui avait pu faire une chose pareille. Dans ce monde, des millions et des millions de gens pointeraient sans aucun doute une personne en particulier : Diwu Qingrou !

Lu Renjia cria d’une voix de canard : « Diwu Qingrou ! Tu as pillé les tombes des ancêtres impériaux ! »

Seul Diwu Qingrou est capable d’y arriver en secret. Il s’est servi du couvert du chaos pour tout voler !

Le Roi des Enfers Chu était puissant, ça ne faisait aucun doute, mais on était dans la capitale même du Grand Zhao.

L’eunuque partit rageusement en courant. Il devait faire son rapport à Sa Majesté, au vu de la situation.

Cet après-midi-là, Lu Renjia se dirigea furieusement vers le manoir du Premier Ministre avec un décret impérial en chevauchant un grand étalon, accompagné d’un groupe de soldats aguerris.

Il devait avoir une explication !

Et à ce moment, Diwu Qingrou se trouvait dans son bureau, et une terrible expression déformait ses traits.

Il chiffonna un petit morceau de papier. « C’est confirmé : le clan Chu des Trois Cieux Supérieurs n’a aucun jeune maître du nom de Chu Fei et Chu Nan ! »

C’était l’information qu’il avait demandée en apprenant l’arrivée de jeunes maîtres du clan Chu aux Appartements Célestes, et celle qu’il attendait ces derniers jours !

Le Premier Ministre serra les poings de plus en plus tandis que son regard se fit plus acéré. Il cria juste après : « Jing Menghun ! ».

« Oui, chef ! »

« Yin  Wutian ! »

« Oui, chef ! »

« Rassemblez vos hommes ; mobilisez tous les experts de niveau de Vénérable et plus du Hall des Cavaliers Dorés. Encerclez les Appartements Célestes sur-le-champ et ramenez-moi les deux jeunes maîtres Chu ! »

« Oui, chef ! »

« Accomplissez votre mission à tout prix ! Vous devez les capturer, quels que soient les sacrifices nécessaires ! »

« Oui, chef ! »

Tout à coup, de grands bruits éclatèrent hors du bureau, suivis par des sifflements… Puis tout redevint calme.

 

À ce moment, le jeune maître Ji Mo et Rui Butong venaient de rentrer aux Appartements Célestes, dans les quartiers du clan Ji où se trouvait le jeune maître aîné, Ji Zhu. Ji Mo avait déjà tout préparé, et était prêt à retourner aux Trois Cieux Intermédiaires avec son frère à tout moment.

Maintenant qu’il avait terminé sa mission à la capitale, il n’avait plus qu’à rentrer aux Trois Cieux Intermédiaires pour gagner de l’expérience. Il avait d’ailleurs tout prévu à ce sujet : une fois chez lui, il demanderait illico la permission de se rendre sur les champs de bataille de Cang Lan pour avoir plus d’expérience au combat.

Il se servirait des méthodes que son grand-frère Chu lui avait enseignées pour atteindre le plus haut niveau possible en un minimum de temps ! Après tout, ça n’allait-ce être que quelques percées extrêmes, non ?

Ji Mo se sentait déborder de confiance en repensant à cette méthode de culture miraculeuse que leur grand-frère leur avait apprise.

L’autre fois, grand-frère avait dit que nous devrions nous tailler un chemin de sang jusqu’au Trois Cieux Supérieurs !

Lorsqu’il s’aperçut que son petit frère était rentré, Ji Zhu fit un geste de la main pour faire sortir les gardes, puis il ordonna à Rui Butong de fermer la porte. Il leva alors la tête et lui demanda, assis sur sa chaise : « Tu es rentré, second jeune maître Ji ? »

Lorsque Ji Mo était rentré, le jeune maître aîné dormait encore paresseusement sur sa chaise. Sa tête dodelinait d’un côté et de l’autre tandis qu’il roupillait. Il n’était pas surprenant qu’il fasse la sieste ; il s’était levé très tôt ce matin-là, et son rythme circadien était totalement déréglé.

« Ah, *tousse*… *tousse*…*tousse*… » Toussa Ji Mo, avant de rire rauquement en évitant son regard. Il dit : « Rien n’échappe à ton intelligence croissante, grand-frère… »

« Vraiment ? » Répondit Ji Zhu en faisant la moue. Il fit semblant d’accepter le compliment creux de son cadet d’un air suffisant, puis il lui demanda : « T’es-tu bien amusé lors de ce voyage aux Trois Cieux Inférieurs, second jeune maître Ji Mo ? »

Ji Mo baissa la tête, le regard fuyant. « Oui ! Je me suis amusé… Vraiment très amusé. » Puis il la leva et dit d’un air enthousiaste : « J’ignorais tout avant de voyager, grand-frère ; et j’ai été bouleversé dès le début… »

« Oh ? Comment se fait-ce ? » Demanda Ji Zhu en regardant son petit frère avec curiosité.

« Tu ne peux pas comprendre ce que j’éprouve à présent, grand-frère. Lors de ce voyage, j’ai appris à apprécier la beauté du monde, la majesté des montagnes, l’immensité des océans, et tout un tas de paysages qui avaient l’air d’être créés par les dieux… Aaaaah ! Je n’avais vraiment pas envie de rentrer… » Dit Ji Mo d’un ton ému, avec une expression outrageusement exagérée et un regard plein de nostalgie.

Ji Zhu le regarda d’un air étrange : « Oh ? Tu as hurlé comme un loup ? »

« Oui, tout à fait ! » Ji Mo hocha la tête comme une poule qui picore. « Il faut hurler pour exprimer ses sentiments ! J’ai même écrit un poème là-dessus… »

Ji Zhu écarquilla les yeux de surprise : « Tu sais composer des poèmes ? »

« Bien sûr ! » Ji Mo opina du chef en disant fièrement : « Écoute bien : Hier, je suis descendu aux Trois Cieux Inférieurs ; Aujourd’hui, je suis arrivé devant une grande montagne. Les rochers qui s’y trouvaient étaient vraiment durs ; l’eau du ruisseau qui y coulait est vraiment douce ; les fleurs montagnardes sentent très bon ; les filles de la montagne sont belles comme  des anges. Hier, j’ai quitté la grande montagne ; Aujourd’hui, je suis arrivé devant le grand océan. Les vagues étaient hautes ; les poissons marins sont bons. Il y a des écrevisses et des tortues dans l’océan ; il y a également des filles dans l’océan… »

« Arrête ! Arrête ! » Cria Ji Zhu en grimaçant de douleur. « Second jeune maître Ji, ton poème sera transmis de génération en génération. Il faudrait que tu le récites à Père une fois de retour à la maison… »

« Oh… » Ji Mo rit et dit adorablement : « Ce voyage aux Trois Cieux Inférieurs était vraiment amusant, grand-frère… »

« Vraiment ? » Demanda Ji Zhu en faisant du boudin. Tout à coup, il baissa la voix et dit : « Dans ce cas, est-ce que le Roi des Enfers Chu a aussi hurlé à la lune ? »

« Hurlé ? Hurlé ! Ack ack… » Répondit tranquillement Ji Mo avant de bondir subitement. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête tandis qu’il regarda son aîné, les yeux écarquillés de terreur.

Rui Butong manqua de crier également, de son côté.

« Second jeune maître Ji ! » Ji Zhu frappa du poing sur la table et hurla avec une rage incontrôlable : « Tu as une sacrée paire de couilles ! »

Ji Mo s’accroupit à terre, dégoulinant de sueur froide.

« Grand-mère… Grand-frère… » Dit-il d’une voix tremblante.

« Quoi, grand-mère ? Ta grand-mère, oui ! » Tonna Ji Zhu. « Tu sais que tu aurais pu tuer le clan tout entier ? Tu sais que le clan aurait été dévasté, si tu t’étais fait griller ? Tu sais à quel point tu es stupide ?  Tu sais… Ta grand-mère, va ! Ta grand-mère… ! »

Ji Mo garda la tête basse, sans répondre. Il acceptait ces remontrances, mais il répondait intérieurement : Ma grand-mère est ta grand-mère ! Ma mère est la tienne ! Ta grand-mère, putain de toi ! Ta grand-mère…

« Tu as même crié ‘chien tante’ ? » Le moment critique était arrivé. Il donna un coup de petit à son petit-frère pour le faire rouler à terre, et dit en postillonnant partout : « Un chien est ta tante ? »

Ji Mo pleura misérablement en se prenant le coup, mais il jurait intérieurement : C’est toi le chien tante !

Sa bouche, par contre, chouina : « J’avais tort, grand-frère… Je sais que j’avais tort. Je ne recommencerai plus… »

Ce fut à ce moment qu’il réalisa que son vaurien d’aîné s’était aussi lancé dans le combat pour le sabre, et que c’était ainsi qu’il avait entendu son hurlement de satisfaction…

C’est comme ça que tu m’as démasqué ! Bordel, j’ai vraiment pas de bol !

Ji Zhu bondit sur son frangin et l’attrapa. Il fit pleuvoir les coups de pieds et de poings, jusqu’à l’envoyer dans les airs où Ji Mo fit quelques sauts périlleux avant de retomber. Ji Zhu botta alors le cul de son cadet comme si c’était une balle, puis il l’envoya à terre d’un coup de paume. Bam ! Bam ! Bam !

Ce ne fut qu’alors qu’il s’arrêta.

Ji Zhu avait enfin fini de passer ses nerfs sur son cadet. Il retourna s’asseoir sur son siège, s’appuya contre le dossier et dit paresseusement : « Dis-moi ! Que dois-je faire de toi à présent ? »

Ahwooh… Ahwooh… Ah ah… Aïe… Aïe… » Chouina douloureusement Ji Mo, alors qu’il était en fait extrêmement heureux. Même tes coups n’ont pas de poids ; on dirait plutôt des égratignures…

Il ne put s’empêcher de demander à son frère : « Que veux-tu dire par là ? »

« Arrêter de jouer les malheureux ! Et ne fais pas l’innocent devant ton père ! » Ji Zhu frappa la table du poing. « Je sais que je ne t’ai pas fait mal ! »

« Tu oses prétendre être mon père devant moi ? » Hurla Ji Mo. Il devint soudainement livide et bondit : « Va chier, Ji Zhu ! Tu oses faire référence à toi-même sous le nom de père devant moi, ton père ? » (NdT : si vous vous souvenez bien, les Chinois ont pour habitude, pour marquer leur supériorité, de dire être le père des autres)

Rui Butong ferma les yeux et grimaça : Quel genre de frères sont ces deux-là…

Juste après, Ji Zhu s’énerva une fois de plus et bondit également. Rui Butong vit alors les deux frangins issus des mêmes parents se battre à terre en accompagnant tous leurs mots de ‘ton père’…

Bam bam bam !

Pop pop pop !

Boum boum boum !

Le voleur cligna des yeux d’incrédulité. Il avait les yeux tellement exorbités qu’ils en tombaient presque… Incroyable… Ils forment vraiment une paire exceptionnelle de frères !

Wazouille
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