Désolé pour l’heure tardive, ce chapitre était horriblement traduit en anglais -_-
Merci à notre camarade Khultima pour sa générosité, et bonne lecture à tous~ !
Chapitre 329 – un gentilhomme n’a qu’une parole !
Une fois qu’il eut quitté la ville, le Ministre Chu changea immédiatement son apparence, et prit la direction de la flotte de Jun Lulu, qui avait l’intention d’emporter le concours.
Ce voyage au Grand Zhao touchait enfin à sa fin.
Le lac Lotus arriva enfin en vue.
Chu Yang traversait la forêt de saules, sur la rive, à la vitesse de l’éclair quand tout à coup, un rire doux éclata. Une voix retentit alors : « Oh, vous êtes de retour, jeune maître dont le bateau était tracté par un poisson ? »
Le jeune homme en fut surpris, et il tourna la tête pour voir une belle jeune femme vêtue de vêtements blancs. Elle se tenait debout, appuyée contre l’arbre depuis lequel il avait aboyé avant de partir. Elle avait des traits délicats, et on comprenait en regardant son regard qu’elle devait être maline.
Cette petite fille ressemblait à une adorable fée.
« Eh ? Il me semble qu’on ne s’est jamais rencontrés auparavant, jeune demoiselle, alors pourquoi me cherchais-tu ? » Dit Chu Yang en continuant de l’approcher. Il s’arrêta lorsqu’il ne fut plus qu’à une centaine de mètres d’elle.
« Hmpf ! Je t’ai invité à venir sur mon bateau la dernière fois, mais tu n’es pas venu ! Alors je n’ai eu d’autre choix que de venir te chercher. » Dit la petite fille en blanc d’un air idiot. Elle plissa le nez : « De plus… Je suis la maîtresse de la flûte traversière ! Tu ne le savais pas ? »
« En effet, la flûte traversière, mais je sais comment tu t’appelles depuis un bail.! » Dit l’adolescent en opinant du chef. « Je n’aurais jamais imaginé que la fameuse maîtresse de la flûte traversière soit en fait quelqu’un comme ça. Tu as un air à donner aux gens l’envie de fesser ton petit cul sur-le-champ. »
« Comment oses-tu ? » Dit la petite en boudant espièglement. Elle alla même jusqu’à lever son petit poing tremblant en l’air.
« Que voulais-tu me dire ? Vas-y, j’écoute. » Demanda précipitamment le jeune homme, l’air un peu impatient. Que la maîtresse de la flûte traversière, une artiste capable de secouer le monde, soit une petite fille… Ça me laisse sur le cul. Mais même si c’est bien elle, comment peut-elle être aussi naïve ?
Cette fille paraissait adorable, mais ce n’était qu’une façade.
Ces talents d’actrice pouvaient peut-être tromper la plupart des habitants des Trois Cieux Inférieurs, membres du Jiang Hu compris, mais le Fourbe était sage en plus d’être perspicace, sans parler du fait qu’il soit un Vénérable Épéiste de quatrième rang.
« Hi hi. » Rit la petite en penchant la tête sur le côté. Elle le regarda et dit : « En fait, je voulais te demander… De quel côté es-tu ? »
« De quel côté ne suis-je pas ? » Rétorqua indifféremment son interlocuteur.
« Oh, alors pourquoi es-tu allé chercher querelle avec la maîtresse de la flûte ? » Demanda la fille en reprenant sa pose mignonne, visiblement très curieuse.
« Qu’est-ce que ça peut te faire ? » Répondit Chu Yang grossièrement. « Je ne répondrais pas tant que tu utiliseras ces trucs enfantins avec moi. » Elle n’est qu’une petite fille, alors je ne m’attendais pas à ce qu’elle connaisse ces techniques de flatterie.
Surprise, la demoiselle le fixa du regard, et son apparence naïve s’effaça graduellement… En même temps, son expression devenait plus calme et incisive.
Elle conserva la même bouille de gamine angélique, mais elle avait l’air complètement différente. C’était comme si un mouton avait rasé sa laine pour se changer en loup.
« C’est la première fois qu’on se voit, alors comment m’as-tu percé à jour ? » Demanda-t-elle.
Le jeune homme sourit en coin : « Tu te comportes comme une gamine, mais tu as cependant environ vingt ans. Pourtant, tu te comportes curieusement comme une fille naïve, simple et adorable. Tu devrais effacer rapidement ces traits-là, ou on risque de te prendre pour une cinglée. Dis-moi, maîtresse de la flûte, es-tu cinglée ? »
La jeune femme était abasourdie.
« Dis-moi pourquoi tu es réellement là. » Dit l’adolescent avec une certaine impatience. Ne l’aurait-elle pas abordé qu’il serait déjà rentré, au lieu d’être là à lui parler face à face comme lors d’une rencontre matrimoniale…
« Je vais évidemment te le dire, mais tout d’abord je dois m’assurer que tu ne sois pas du côté de la maîtresse de la cithare. » Elle prit un air sérieux qui devint ensuite angoissé, mais il disparut en un clin d’oeil : « Le maître de la cithare est arrivé avec cinquante-six personnes, et j’ai des informations sur chacun d’entre eux. »
Elle regarda son interlocuteur avec détermination : « Tu ne fais pas partie de ce groupe ; tu es même arrivé dix jours avec lui. Du coup, je considère que tu n’es pas nécessairement des leurs, même si tu as interrompu le spectacle du maître de la flûte. »
« Tu es très intelligente. Je ne suis certainement pas du côté de la maîtresse de la cithare. » Répondit le Fourbe franchement.
« Bien. » Dit la petite d’une expression froide. « De plus, ton niveau de culture est très élevé. J’ai envoyé des gens attraper le gros poisson que tu as utilisé. Ils ont trouvé que le hameçon dans sa bouche avait quelques traces, ce qui ne laisse qu’une possibilité : ce poisson a été attrapé sous l’eau, et tu lui as mis le hameçon en bouche. »
« Cela dit, les écailles du poisson n’étaient pas du tout abîmées, ce qui prouve que ton agilité et ta technique surpassent la moyenne. Je n’ai personne à bord d’aussi habile et rusé que toi, et c’est pourquoi je t’ai interpellé. » Finit-elle avec un sourire rusé.
« Où veux-tu en venir ? Viens-en aux faits. »
« C’est très simple… Je te donnerai cent mille taels d’argent et en échange, je veux que tu fasses quelque chose pour moi. » Dit la fille en souriant. Elle commença alors à marcher gracieusement vers lui, au point que sa silhouette parfaite soit juste sous ses yeux. Elle dit alors d’une voix douce : « Tu veux bien ? »
« Non, ça ne m’intéresse pas. » Déclina brutalement Chu Yang.
« C’est beaucoup, cent mille taels… Et si j’ajoutais une épée en plus ? » Dit la jeune femme sans abandonner. « Cette épée divine est la neuvième meilleure épée du continent, et a été transmise pendant plus de mille ans. On l’appelle « l’eau limpide d’automne ». »
« L’eau de source ne m’intéresse pas, et l’eau limpide d’automne encore moins. » Pourquoi se soucierait-il d’une épée, quand il peut utiliser l’Épée des Neuf Calamités pour lui en produire à partir de l’essence de fer qu’il avait. En fait, il pouvait même en produire autant qu’il voulait, et chacune de ces épées serait comparable à ces soi-disant épées réputées.
« Et si… » Dit gracieusement la petite en lui faisant face, ses beaux yeux limpides rivés sur lui. Elle se mordit doucement les lèvres et demanda timidement : « Et si… Je m’ajoutais moi-même dans la balance ? »
Le jeune homme lui prêta enfin attention. Il la regarda attentivement et dit : « Tu es prête à payer un tel prix ? Que veux-tu que je fasse ? »
« Tu acceptes de me donner ta parole ? »
« Je te la donne. » Répondit-il ans hésitation. « Comment pourrais-je ne pas être tenté avec une aussi belle femme devant moi ? »
Elle lui tendit sa main diaphane : « Tu donnes ta parole d’honneur ? »
« Parole d’honneur ! » Dit-il d’un air vertueux. « Tu devrais savoir que pour une personne du Jiang Hu, rien de plus important que la parole donnée ! »
« Bien ! »
Ils se serrèrent alors la main.
La fille sourit avec soulagement. Pour une personne du Jiang Hu, il n’y avait rien de plus important que de tenir parole, aussi quelqu’un qui la brisait été méprisé de tous. Du coup, elle n’avait plus aucune raison de douter de lui. Elle se pencha à son oreille et dit : « Vu que je suis prête à payer un tel prix… Je veux que tu voles une cithare pour moi… Qu’en dis-tu ? »
« Voler une cithare ? » L’adolescent fronça les sourcils. Dans ma vie précédente, la précieuse cithare de Jun Lulu disparut abruptement la veille du match des maîtres… Elle aurait gagné sans cela, et on peut même dire que sa défaite n’était due qu’à ça.
Après cet évènement, les clans de la maîtresse de la flûte traversière et du maître de la flûte furent détruits par les membres du Bambou Noir ! Des familles entières furent exterminées et jeunes comme vieux, personne ne fut laissé en vie.
Étonnamment, la coupable était cette superbe jeune femme… Et cette histoire louche lui était retombée dessus à sa réincarnation.
Il demanda, histoire d’être sûr : « La cithare de la maîtresse de la cithare ? »
« Celle-là même ! » Répondit la petite en opinant grandement du chef.
« Et pourquoi ? Tu n’as pas confiance en tes chances ? » Demanda le Fourbe, intérieurement perplexe. Ce match entre les trois maîtres a lieu afin de déterminer lequel des trois est le meilleur, alors pourquoi cette fille a-t-elle tout à coup recourt à ce genre de bassesse ?
« Je me suis précédemment rendu au Nuage de Fer pour l’écouter jouer de sa cithare. » Elle grogna et poursuivit : « Je… Je ne suis pas aussi bonne qu’elle. Mais je suis tout de même meilleure que le maître de la flûte ! »
« Alors tu veux voler l’instrument de ta rivale ? Mais quel sens aurait ta victoire, en ce cas ? » Lui demanda-t-il avec mépris.
« Pourquoi toutes ces questions ? De toute façon, tu m’as déjà donné ta promesse. » La maîtresse de la flûte traversière rit avec suffisance : « Tant que je peux devenir la meilleure au monde, peu m’importe le reste. »
« Je trouve ça très étrange. Pourquoi me demander à moi, un étranger, de m’occuper de cette affaire quand c’est censé être secret ? » Demanda le Fourbe, dérouté. Elle est vraiment bizarre. Elle n’est pas inquiète que je puisse ébruiter son secret ?
« … Parce que les gens de la maîtresse de la cithare connaissent les miens ! Et de plus, nos clans sont lourdement gardés, donc il ne sera pas facile d’aller là-bas. Mais toi, tu es différent : tu as fait couler le spectacle du maître de la flûte et du coup, la prochaine fois que tu te montreras, les membres du clan de la maîtresse de la cithare te chercheront à coup sûr. Ils pourraient même tenter de t’approcher. Tu es l’étranger avec le plus de chance de voler la cithare. »
La fille se retourna et commença à jouer avec ses doigts, puis… Elle se mit à ricaner. « La maîtresse de la cithare s’imagine être haut dessus des autres et pure, mais elle aime profiter des autres. Et elle adore faire ça, cette espèce de pute. »
« Donc ton véritable but est d’atteindre la notoriété de cette manière ? » Dit Chu Yang en plissant les yeux. Alors c’est parce que je me suis servi d’un poisson pour tirer ma barque que j’en suis là ?
« La meilleure au monde ! Je veux ce titre, même si je dois filouter pour ça ! » Dit la jeune femme avec une haine véritable.
« Parce que tu crois que tu mérites ce titre ? » Dit le jeune homme en crachant sa salive de mépris. Si le clan Jun Lulu n’avait pas insisté pour jouer ce combat à la loyale, il aurait déjà étouffé cette fille à mort.
« Viens-tu de m’injurier ? » La fille le fixa du regard, confuse, puis elle répéta en fulminant : « Tu viens de m’injurier, hein ? »
« T’injurier ? Je t’ai non seulement injuriée, mais je vais même te frapper. Bordel ! J’ai vraiment envie de te tuer ! » Il leva la main vers elle comme pour la gifler. Il n’avait aucune pitié pour le sexe opposé, aussi la jeune femme resta stupéfaite un temps.
« Mais ! Tu as promis ! » Dit-elle avec chagrin. Elle cria ensuite rageusement : « Ta parole a donc si peu de valeur en tant que membre du Jiang Hu, en tant qu’homme ? »
« Je t’ai promis ? Ma parole ? » L’adolescent ricana. « Je ne me souviens pas ! »
« Espèce de ! » Dit-elle, chagrinée et indignée. Elle n’aurait jamais imaginé que les choses tournent ainsi. « Tu as dit juste tout à l’heure qu’un gentilhomme n’avait qu’une parole… »
« Non mais… Que dis-tu, là ? Le gentilhomme s’est barré, à présent. Tu ne comprends pas ça ? » Le Ministre Chu la fusilla du regard et cria : « Qu’est-ce que ça peut foutre que je ne tienne pas parole ? Sais-tu au moins qui je suis ? Vas-y, va le raconter à tout le monde, je n’en ai rien à foutre… »
Le Fourbe secoua la tête et fit demi-tour. Il cracha au loin et dit : « Alors comme ça, les hommes ne sont pas les seuls à être stupides ; les femmes peuvent l’être aussi, et cette conne n’a rien dans le crâne… Elle a une omelette à la place de la cervelle. Elle était vraiment bizarre… »
Naturellement, la jeune femme était agacée, et elle manqua presque de vomir en réalisant qu’elle ne lui avait même pas demandé son nom. En fait, elle avait même renvoyé ses gardes pour le voir en secret ; auraient-ils été présents que ce voyou n’aurait pas osé se comporter ainsi.
Elle trembla incontrôlablement de rage pendant un long moment avant de dire férocement : « Ne me laisse jamais apprendre qui tu es, sinon ta vie sera pire que ta mort… Ouiiin… » Elle s’agenouilla à terre en pleurant.
Le Fourbe prit plusieurs virages puis, une fois sûr que personne ne le suivait, il se déguisa rapidement à nouveau, puis il s’infiltra sur le bateau du clan Jun Lulu.
Alors qu’il s’apprêtait à monter, une ombre apparut sous ses yeux en un éclair et lui demanda : « Oh, c’est toi ? Pourquoi embarques-tu aussi furtivement ? J’allais te balancer à l’eau. »
C’était le jeune maître Yu.
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merci pour le chapitre ^^
Merci pour le chapitre !
merci pour le chapitre, par contre au début tu parle de la maitresse de la flute et du maitre de la cithare alors que c’est l’inverse ^^
Merci pour le chapitre