DNC Chapitre 354
DNC Chapitre 356

Un waz avec peu de sommeil est apparu ! Il publie le chap de DNC !

C’est très efficace !

À toute pour le BTTH :3

Bonne lecture~

 

 

Chapitre 355 – Infiltré !

 

Chu Yang prit une grande inspiration. La pluie se déversa tout à coup follement dans sa gueule ouverte, mais il endura la chose. Ensuite, les muscles de sa région lombaire se contractèrent subitement, ainsi que ceux de son fessier et de ses cuisses. Ils gonflèrent alors furieusement en même temps.

Le jeune homme qui jusque là était allongé face contre terre se mit soudain à flotter. Il ressemblait à un nuage noir sous le rideau de pluie, tandis qu’il dérivait lentement vers le toit.

Il devait parcourir ainsi pas moins de quinze mètres.

Il s’était servi de cette méthode ‘très’ difficile pour progresser, car il n’avait pas d’autre choix dans sa situation désespérée. Il ne pouvait pas se permettre de bouger le moindre muscle, et c’est pourquoi il allait couvrir quinze mètres… En flottant de cette manière.

Alors qu’il avait parcouru plus de la moitié du chemin, il entendit tout à coup les deux gardes de tout à l’heure ; ils revenaient précipitamment dans sa direction.

L’adolescent hurla d’un air maussade en son for intérieur ; certainement, la situation n’était pas des plus encourageantes. Pourquoi ces deux enfoirés sont-ils revenus ? Je flotte comme une baudruche, mais je n’ai pas encore atteint mon but ! Ils vont me griller dès qu’ils lèveront la tête.

Si je me fais repérer… Espérer m’en sortir en un seul morceau serait déjà extravagant, alors voler des informations confidentielles…

Je n’ai pas d’autre choix, cela dit. Il ne me reste plus qu’à me résigner à mon sort, quel qu’il soit. Je ne peux même pas aller plus vite, même si je le voulais…

« Y’a un truc qui cloche. J’te l’dis, y’a un truc qui cloche, là… » Un des deux gardes bondit pour inspecter le sommet du mur, précisément là où le Fourbe était allongé il y a encore quelques instants.

Ce dernier ferma les yeux ; le garde l’avait tellement effrayé qu’il avait failli tomber. Comment a-t-il su que j’étais là ?

« Qu’y a-t-il ? » Demanda l’autre garde d’un air sceptique.

Le premier garde observa le mur avec attention et fronça les sourcils : « J’me disais, lorsqu’on faisait notre ronde par là… La pluie a toujours fait de petits ‘pop’ depuis le début de notre tour de garde sur le mur, mais quand on est passé devant ce coin, elle faisait des ‘putt’. Et ça, ce n’est certainement pas le bruit que fait la pluie contre le mur… »

Chu Yang hurla intérieurement, mais pendant ce temps, il finit par enfin atteindre le bord du toit. Il descendit alors silencieusement derrière la corniche.

Il se calma un et parvint à se détendre, mais il se sentit lessivé. Il comprenait à présent qu’il fallait avoir des nerfs d’acier pour être un voleur. Le garde à l’instant l’avait presque terrifié à mort…

« C’est étrange… J’entends encore des ‘putt’… » Dit le grand gaillard, toujours agenouillé à fixer le mur d’un air contemplatif.

« De quoi tu parles avec tes ‘pop’ et tes ‘putt’… Tes ‘putt’, je peux les entendre venir de toi ! » Dit son collègue d’un ton agacé.

« Es-tu en train de me dire que ce que j’entends depuis tout à l’heure venait en fait de toi ? » Demanda le grand d’un air dubitatif. Il réalisa soudain quelque chose et dit : « Ah, en effet. La pluie fait ‘putt’ quand elle tombe sur des vêtements. On dirait que je t’ai pris pour un espion, ha ha… »

L’autre homme renifla et jura : « Espèce de frimeur nombriliste ! C’est toi l’espion… »

Les deux gardes s’en allèrent en bavardant.

L’adolescent était couvert de sueur froide. De fait, la pluie fait un son différent quand elle touche les vêtements ou les tuiles du toit. Les tuiles sont solides tandis que les fringues sont doux et souples, donc il est normal qu’ils produisent un son très différent. Les vieux machins du Jianghu auraient pu facilement différencier les deux sons…

Et j’aurais été encerclé si j’avais été sur le toit du bureau de Diwu Qingrou !

Mais comment puis-je régler ce problème ?

Il s’allongea sur le dos en grinçant des dents, puis il se déshabilla lentement et doucement. Au final, il ne lui resta plus qu’un bout de tissu faisant office de short lui arrivant à mi-cuisses.

À présent, les grosses gouttes s’écrasant sur son corps et celles s’écrasant sur les tuiles faisaient le même bruit.

Le Roi des Enfers Chu contempla sa nudité et ne put s’empêcher de soupirer. Putain de merde… Maintenant je dois courir à poil pour obtenir des informations…

Et je suis blanc comme un cul… Je suis beaucoup plus voyant qu’avec mes fringues noires, aaah…

Cela dit, je n’ai pas le choix. Je suis encore dans la périphérie du manoir, et je suis certain que je me serai fait repérer avant d’arriver au coeur du domaine si je portais encore mes fringues.

Bon, ça devrait passer tant que je me montre vigilant, même si ma blancheur va attirer l’attention…

Le Ministre Chu se remit en route et avança furtivement vers le palais du Premier Ministre…

Il traversa rapidement deux toits… Mais il sentit le tissu qui ceignait ses reins glisser doucement le long de ses hanches. De plus, la pluie tombant dessus faisait de petits ‘putt’… Le Roi des Enfers Chu réfléchit un moment, mais il décida de ne pas l’enlever ; au lieu de ça, il déchira la le tissu et en arracha la majeure partie.

Il se dit que tout devrait être en ordre, à présent. Il ne me reste plus qu’une bande de tissu épaisse comme mon dos. Je vais me couvrir le cul, et naturellement les parties vitales devant. Mais ça ne va pas être désagréable de s’allonger sur le ventre… ?

Les gouttes s’écrasant sur mes fesses font ‘pop’… Comme sur les tuiles…

Tout ça était vraiment inesthétique, au point que le Ministre Chu en fasse claquer ses lèvres de déception. Il n’aurait jamais pensé qu’un homme élégant comme lui doive un jour endosser cette apparence disgracieuse. Enfin, personne n’allait le voir dans cette nuit sombre balayée par une pluie torrentielle et des rafales…

La sécurité était bien plus stricte au coeur du domaine. Chu Yang avançait précautionneusement tout en écoutant attentivement les mouvements derrière lui. Il surveillait aussi étroitement les alentours.

Il avait déjà déterminé ses cibles potentielles ! La sécurité du palais est stricte, mais il y a là deux coins particulièrement bien gardés. L’organisation de la garde même semble tournée vers ces endroits-là !

Et d’après ses suppositions, ces sites devaient correspondre à la chambre et au bureau du Premier Ministre.

Le vent mugissait tristement et de façon stridente. La pluie tombait toujours plus dru, comme si un rideau épais d’eau s’écrasait sur la terre. Le jeune homme grimaça de douleur tant sa souffrance était inimaginable.

Il pouvait sentir les gouttes de pluie frapper ses fesses avec une sacrée force. C’était comme si chaque goutte martelait son fessier et formait une dépression concave avant de rebondir.

C’est de la pluie ou de la grêle, bordel ?!

Il avait beau râler, cette trombe d’eau était également une excellente couverture pour l’apprenti-espion qu’il était.

Il parvint à faire audacieusement irruption dans l’endroit le mieux gardé sans problèmes. Il se trouvait à présent au-dessus d’un des deux coins surprotégés…

Il s’allongea silencieusement sur le ventre, sur le toit. En fait, il cessa totalement de bouger par précaution. Il ne pouvait absolument rien détecter en dessous, que ça soit un son ou un mouvement. Il ne put s’empêcher de soupirer intérieurement. On dirait que j’ai vraiment la poisse, aujourd’hui. Diwu Qingrou n’est pas là…

Il soupira plaintivement une fois de plus, puis il se déplaça vers le second coin…

Cette fois, l’adolescent fut plus prudent encore.

L’Esprit de l’Épée était éreinté. car il avait transféré une quantité énorme de force spirituelle à son maître, durant la petite heure qu’avait pris leur mission jusque là.

En fait, le Fourbe n’aurait pas réussi à parvenir jusque là si ‘tranquillement’ si l’Esprit n’avait pas entreposé autant de force spirituelle et de principes actifs médicinaux dans l’espace de l’Épée.

Cette tâche était radicalement plus exigeante que ce qu’ils avaient cru.

L’Esprit de l’Épée transformait follement les principes actifs médicinaux en force, qui était ensuite transférée à l’Épée des Neuf Calamités. Celle-ci la transformait en pure force spirituelle avant de la digérer, puis elle l’exportait dans le dantian de son hôte, et la dispersait à travers ses méridiens afin de l’aider à se déplacer furtivement.

Maintenir cette furtivité avait mis son esprit à rude épreuve… Il ignorait cependant qu’il avait accompli l’entraînement le plus important de sa vie en jouant les espions…

On peut appeler ça la chance des imbéciles…

Le Fourbe atterrit silencieusement sur le toit du bureau de Diwu Qingrou, qui avait l’air aussi épais qu’une feuille de bambou. Il s’allongea ensuite aussitôt sur le ventre.

Il avait de la chance, ce coup-ci, car en temps normal il y avait toujours un expert de garde sur le toit du bureau. Cependant, il s’était fait tremper par cet orage exceptionnel et sans précédent et était parti.

Comme l’orage se renforçait de plus en plus, le Premier Ministre avait personnellement donné l’ordre à cet expert de quitter son poste et d’aller se reposer. Le garde était ainsi retourné dans ses quartiers, très reconnaissant envers le ministre d’avoir été aussi prévenant. Cela dit, il ignorait qu’un intrus lui avait piqué sa place…

Chu Yang, toujours allongé sur le ventre, mobilisa toute sa force martiale disponible afin de ne pas faire le moindre bruit, et il écouta ensuite attentivement la conversation qui avait lieu en dessous.

Diwu Qingrou et Jing Menghun étaient assis et discutaient de la guerre à venir.

Han Buchu était également présent et écrivait tout ce qui se disait. Plus le ministre présentait ses plans stratégiques, et plus il éprouvait de l’admiration à son égard.

Ces plans comprenaient l’utilisation de formations circulaires pour l’infanterie, et ces formations allaient s’imbriquer les unes avec les autres sans présenter la moindre faille. Cette connexion entre unités permettait de s’assurer que troupes en renfort pourraient rapidement remplacer n’importe quel peloton en cas d’accident. C’était une façon de se servir de ses faiblesses pour piéger l’ennemi…

De plus, il avait prévu d’affecter les généraux dans ces formations en fonction de leur tempérament.

En fait, les plans du Premier Ministre avaient même pris en compte les généraux en chef du Nuage de Fer. Il avait calculé quel général devait aller contre qui, et qui avait le plus de certitudes de l’emporter contre qui… Il était nécessaire de faire attention à ses faiblesses pour affronter des généraux de cette envergure, surtout que ces faiblesses pouvaient être utilisées contre eux. Il avait exploré cette question en détail.

Il soulignait le rôle de chaque montagne et de chaque rivière que les troupes pouvaient traverser durant la guerre, et de quelle manière ils pouvaient s’en servir contre l’ennemi afin de prendre l’avantage… C’était comme s’il pouvait voir ces montagnes et rivières en temps réel.

Il avait imaginé au moins trois plans de bataille pour chaque endroit stratégique. La souplesse de ces plans était possible, car elle se basait sur la disposition des troupes ennemies. Ainsi, il pouvait s’assurer que ses principales armées conservaient toujours l’avantage en combat.

Diwu Qingrou expliqua ces plans et détails… Et ainsi de suite…

Han Buchu n’était pas le seul à l’admirer… Même l’intrus sur le toit débordait d’admiration à son égard.

Je n’avais vu quelqu’un se servir de son cerveau comme ça. Non seulement bénéficie-t-il d’un contrôle total sur son peuple… mais il a également une excellente connaissance de son adversaire et de la géographie du continent…

Il sait même combien de centimètres a pris une montagne en quelques années, et comment utiliser cette donnée à son avantage… Il a incorporé de tels détails dans l’ébauche de son plan…

C’est complètement dingue, aaaah…

Après cette complainte, le Roi des Enfers Chu se concentra à nouveau et grava le moindre détail dans son esprit. Il savait qu’une telle occasion ne se représenterait jamais plus.

Le Premier Ministre réfléchissait et discutait distraitement en même temps. Pendant ce temps, Han Buchu écrivait tout ce qu’il disait. Le ministre touchait du doigt une vérité profonde, aussi valait-il mieux écrire ce qu’il disait plutôt que de se fier juste à sa mémoire.

Diwu Qingrou était serein et en parfaite forme, et c’était pourquoi son imagination pouvait librement suivre son cours, tout en lui permettant de penser à des stratégies originales. Il était conscient qu’il pourrait oublier ces idées vu que l’inspiration est fugace, et que ce serait terriblement regrettable qu’il les oublie, et c’est d’ailleurs pourquoi il avait demandé à Han Buchu de tout retranscrire.

Le ministre avait confiance en sa mémoire, mais il n’osait pas prétendre non plus pouvoir se souvenir de tout.

Après tout, ces idées étaient juste le fruit de son inspiration.

Wazouille
Les derniers articles par Wazouille (tout voir)
DNC Chapitre 354
DNC Chapitre 356

Related Posts

8 thoughts on “DNC Chapitre 355

  1. Pense a bien dormir aussi c’est très efficace pour continuer la traduction ^^ perso j’attends le btth ^^ alors merci d’avance ^^

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com