Ce fut long car j’ai dû me référer à la VO, mais voilà le DNC du jour !
Bonne lecture ~
Chapitre 365 – Ginseng d’esprit de jade blanc neige
Ce n’est vraiment pas idiot. On n’a pas tout le temps besoin de traiter une maladie ou des plaies avec un trésor médicinal ; parfois, on peut juste suivre un traitement symptomatique. La même logique peut être appliquée dans les arts martiaux : une fois le point faible d’un ennemi identifié, on peut l’exploiter pour le vaincre plutôt que d’utiliser un coup super-puissant pour le vaincre en un coup. Et ainsi… Même un coup ordinaire peut produire d’excellents résultats.
Chu Yang bondit d’arbre en arbre à la vitesse de l’éclair. Il avait l’impression d’avoir un peu approfondi sa connaissance des arts martiaux.
La Pointe de l’Épée sortit la tête de son index et sonda les environs.
Elle n’osait pas être négligente, car elle savait que son maître se trouvait dans une situation critique. Par conséquent, elle le guida vers toutes les herbes médicinales qu’elle découvrait et comme le jeune homme n’était pas en position de faire la fine bouche, il absorbait tout ce qui lui passait sous le nez, sans exception.
L’utilité des plantes fut jugée par leur toxicité, et même les herbes ordinaires telles que la plante du sceau de Salomon, l’angélique dahurica, ou encore l’angélique de Chine. Même les ginsengs, les champignons ou les racines n’y échappèrent pas…
L’adolescent sentait que la Pointe de l’Épée chouinait et lui en voulait à chaque fois qu’elle absorbait une herbe médicinale ordinaire.
L’Épée des Neuf Calamités ne s’est jamais retrouvée à devoir absorber tout et n’importe quoi dans l’urgence de la situation, alors les plantes ordinaires ne l’intéressent pas du tout… C’est comme si une personne ayant l’habitude de manger des mets exotiques se retrouvait forcée à manger des légumes et du tofu quotidiennement…
Pas étonnant qu’elle soit fâchée.
L’adolescent entendit un bruissement loin derrière lui, puis ce fut au tour de cris indistincts et de rugissements. Ses poursuivants n’étaient plus très loin.
Le Fourbe fronça les sourcils, puis il arracha un peu d’herbe du sol. Le temps qu’il traverse un kilomètre cinq à grands pas, il en avait fait une grosse boule verte entre ses mains.
Il serra alors fermement cette boule dans sa main, puis il la pétrit pour en faire une plus petite boule. Ainsi, le jus de l’herbe commença à couler le long de son poing goutte par goutte, et il récupéra ce jus pour s’en mettre partout sur le visage et le haut du corps.
Il teignit ensuite ses vêtements avec.
Il répéta ce manège encore et encore, afin d’extraire et de conserver le jus d’herbe dans l’Épée. Il continua jusqu’à avoir l’équivalent d’un seau en réserve.
C’était effectivement quelque chose d’essentiel lors d’une fuite en forêt. Le corps humain a une odeur très différente du parfum pur et frais de la forêt, or Chu Yang traversait la forêt à toute vitesse en laissant la sienne derrière lui… D’autant que son sang dégageait cette odeur mortelle d’orchidée…
Il n’y avait rien de plus naturel que l’odeur de l’herbe au monde. Même le parfum de la sève des arbres, ou celui des ingrédients médicinaux n’était pas aussi naturel et puissant. De plus, l’odeur de l’herbe verte pouvait couvrir n’importe quelle autre odeur.
Tout à coup, la pointe de l’Épée bondit d’excitation et commença à trembler violemment, au point de presque sortir de l’index dans une certaine direction.
Le jeune homme jeta un oeil alentour et vit un canyon à une trentaine de mètres de lui. Il ne put s’empêcher de sourire. « Nos poursuivants sont juste derrière nous, petit gars. Vu qu’il nous faudrait descendre et remonter pour ramasser une bonne herbe, nous n’aurions pas le temps de nous enfuir. »
La Pointe ignora ses excuses et continua de pointer dans la même direction.
Son maître, confus, n’eut d’autre choix que de changer ses plans. Il fonça du coup droit vers le canyon et fut stupéfait de réaliser qu’en fait, ce n’était pas un canyon, mais une falaise à pic ! Elle était couverte de nuages et de brume, aussi était-il difficile de déterminer sa profondeur.
Tout à coup, il entendit un bruissement pas loin de lui, puis une voix : « Qui va-là ? Halte ! » Puis de nombreuses silhouettes foncèrent droit sur lui en le bombardant de lueurs froides.
D’après leur force, ils sont de toute évidence du Hall des Cavaliers Dorés.
Le Fourbe renifla et bondit en arrière. Aussitôt, deux ‘plops’ retentirent tandis que deux petits couteaux vinrent se planter là où il se trouait une seconde auparavant. Il sauta à nouveau, une lueur glaciale brillant dans son regard, puis il produisit tout à coup des milliers de rayons d’épée lumineux dans un grand ‘woosh’.
Technique de l’Épée des Neuf Cieux… Le premier coup – Un rayon de lueur froide illumine les abysses !
Les trois experts qui l’approchaient poussèrent des cris pitoyables en se faisant trancher en six morceaux, dans des gerbes de sang giclant dans toutes les directions.
Ces trois hommes n’avaient pas de chance. Tous les membres du Hall des Cavaliers Dorés s’étaient dispersés à travers la chaîne montagneuse Qilang, mais ces trois-là avaient accouru en première ligne afin de coiffer au poteau tous leurs collègues. Ainsi, ils finirent par être les premiers à découvrir la piste du Fourbe, mais ils furent également les premiers à perdre leurs vies…
Cependant, leurs cris alertèrent les experts à proximité.
L’un d’eux s’écria au loin : « Par ici ! », et nombre de guerriers accoururent depuis toutes les directions en faisant siffler le vent.
Chu Yang fonça droit vers le bord de la falaise et plongea dans la moindre hésitation. Le vent siffla à ses oreilles et il tenta de se stabiliser, tandis que la Pointe de l’Épée trembla au bout de son doigt. Au bout d’une centaine de mètres de chute libre, il planta sa main droite dans la paroi de la falaise et glissa trois-quatre mètres avant de s’arrêter.
Il n’était pas encore descendu sous la couche de nuages et de brouillards, aussi se retrouva-t-il tout moite. Il baissa la tête, mais sans parvenir à voir quoi que ce soit. La Pointe veut toujours que je descende. On dirait que l’ingrédient se trouve quelque part plus bas…
Il lâcha alors sa prise et recommença à chuter. Il baissa la tête pour déterminer sa position, mais les nuages bloquaient toujours sa vue.
Il descendit ainsi une trentaine de mètres supplémentaire à toute vitesse, mais comme la Pointe ne réagissait pas, il prit son courage à deux mains et chuta de plus belle. Il avait même l’impression de tomber de plus en plus vite.
Tout à coup, la Pointe trembla comme pour lui rappeler quelque chose.
Chu Yang tendit alors la main droite et planta l’Épée des Neuf Calamités dans la paroi de la falaise.
Le Tranchant traversa la paroi rocheuse dans un crissement et la trancha comme du beurre. Le jeune homme glissa ainsi contre le mur sur près d’une centaine de mètres avant de s’arrêter dans les airs.
Il baissa alors la tête et découvrit qu’il était sorti de la couche nuageuse, et qu’une vaste prairie l’attendait… À moins de quinze mètres en dessous…
L’adolescent dégoulina de sueur froide.
J’aurais plongé vers ma mort si je m’étais arrêté même une seconde plus tard.
Il gronda alors intérieurement la Pointe. T’essaies de me tuer ou quoi ? Pourquoi ne m’as-tu pas prévenu ?
La Pointe trembla d’excitation en pointant en direction du sol.
Elle était tellement excitée qu’elle ne l’avait pas entendu, aussi ravala-t-il sa colère et descendit-il jusqu’à toucher terre.
Il fut accueilli par un parfum intense avant même de mettre le pied au sol.
La Pointe frémit et le traîna jusqu’au bord d’un petit étant, bordé par un grand pin flétri. Trois petites plantes blanches comme neige l’entouraient.
« C’est du ginseng d’esprit de jade blanc neige ? » S’exclama le Fourbe, surpris.
Ce ginseng ne fait pas partie des Neuf Grandes Herbes Médicinales, mais… Ça reste un excellent trésor. De plus, trois ginsengs ont poussé ensemble. Difficile d’estimer le nombre d’années qui leur a fallu pour pousser au pied de la falaise.
Chu Yang soupira en jetant un oeil alentour. Cette plaine est désolée, il n’y a pas un seul brin d’herbe sur plusieurs centaines de mètres à la ronde, et l’herbe au-delà semble avoir perdu sa vitalité. Il est faible et racorni… En fait, les arbres sous la falaise ont tous l’air dépourvus de force vitale. Malgré toutes leurs années de croissance, ils ont l’air fragiles et fins…
Ces ginsengs sont les seules plantes du coin qui ont l’air en pleine santé. Leurs troncs sont même si épais qu’on peut les envelopper d’un bras ! Par contre, le pin a l’air complètement flétri, et on dirait qu’il pourrait s’effondrer à tout moment…
Effectivement, comme le dit la légende, les élixirs de classe mondiale pillent la vitalité de tous les êtres vivants alentour pour accroître leur propre croissance…
Au bout de son doigt, la Pointe frétillait d’excitation. Elle ne cessait de s’étendre et se contracter tant elle ne pouvait contrôler son impatience.
Chu Yang renifla, plissa les yeux en regardant la Pointe et au moment où il allait tendre la main pour s’emparer des ginsengs, il entendit la voix de l’Esprit de l’Épée tonner : « Ne les absorbe pas ! »
‘Pourquoi donc ? » Il rétracta sa main tandis que la Pointe recommença son manège, mais de mécontentement cette fois-ci. Elle réagissait comme un enfant à qui on avait fait miroiter un plat délicieux, avant de lui interdire de le toucher. Du coup, elle piquait une crise pour qu’on lui donne ce qu’elle voulait.
« Ces trois ginsengs d’esprit de jade blanc neige ne sont pas encore mûrs. » Dit l’Esprit. « Mets-les dans l’Espace des Neuf Calamités que j’accélère leur maturation. »
« Hein ? » L’adolescent fut stupéfait. Ils ne sont pas encore mûrs ? Mais depuis combien d’années poussent-ils ?
« On peut déterminer l’âge de ces ginsengs en fonction de leur apparence. Ceux qui ont plus de cinq cents ans sont d’une blancheur laiteuse, alors que ceux qui ont entre mille et trois mille ans sont blanc argenté. On peut même considérer qu’ils sont mûrs. Cela dit, ils deviennent blanc immaculé lorsqu’ils atteignent leur âge maximum de neuf mille ans, et si personne ne les utilise avant ça… Alors ils se désagrègent en de fines particules brillantes et toute leur énergie s’évanouit… »
« Comme tu peux le voir… Ces trois ginsengs sont déjà d’une blancheur nacrée. Il leur faut une dizaine d’années encore avant qu’ils n’arrivent à pleine maturité, sachant qu’un ginseng d’esprit de jade blanc neige pleinement mûre peut rivaliser avec les Neuf Grandes Herbes Médicinales. On peut également s’en servir comme ingrédient lors de la préparation d’une pilule des Neuf Calamités. Cela dit, on a besoin que d’un ginseng pour faire une pilule, alors tu auras gâché deux trésors de la nature si tu avais tout absorbé sans faire attention. »
« Ah d’accord, je comprends. Dans ce cas… Combien de temps il leur faudra pour arriver à maturation si tu accélères le processus ? »
« Ça devrait prendre une dizaine de jours. » Dit l’Esprit de l’Épée après réflexion. Il semblait avoir compris à quoi son maître pensait. « Mais ne va pas t’imaginer que je peux accélérer la maturation de n’importe quelle herbe. Et n’imagine même pas que je vais me casser le cul pour des plantes qui n’en valent pas la peine. Il faut que l’ingrédient soit au moins aussi bon que les Neuf Grandes Herbes Médicinales, et qu’il soit presque mûr. Sinon, tu peux te brosser. Et si tu trouves l’une de ces neuf fameuses herbes… Alors tu auras besoin de trouver le cinquième fragment de l’Épée pour que je puisse utiliser ma faculté de maturation continuellement. »
« Eh… Je savais que tu dirais ça. » Chu Yang avait effectivement eu l’intention de ramasser quelques élixirs et de lui refiler pour qu’il les fasse mûrir, mais il put faire une croix dessus. « Est-ce que ces ginsengs m’aideront à récupéré une fois mûrs ? »
« Non, car ta guérison complète va prendre un long moment, mais on pourra soigner plus de la moitié de tes blessures grâce à un seul ginseng. En consommer un second ne servira à rien car ça n’aura pas d’effet supplémentaire. On a juste besoin de te guérir assez pour que ta vie ne soit pas en danger et ensuite, on prendra le temps de trouver une façon de te rétablir complètement. » Dit l’Esprit de l’Épée. Il avait clairement l’air soulagé, et ces trois ginsengs semblaient lui avoir donné beaucoup d’assurance.
Le Maître de l’Épée aura toujours un moyen de récupérer, tant qu’il n’est pas mort et que son âme n’est pas annihilée. Récupérer la moitié de sa santé est aussi bien que de récupérer intégralement.
« Tu as bien dit qu’on pouvait se servir de ces ginsengs pour synthétiser une Pilule des Neuf Calamités, c’est ça ? » Dit anxieusement le Fourbe. Qing Wu attend une de ces pilules, alors comment puis-je ne pas profiter de l’occasion pour récupérer des ingrédients ?
- OG Chapitre 736 - 29 octobre 2024
- OG Chapitre 735 - 28 octobre 2024
- OG Chapitre 734 - 21 octobre 2024
Merci pour le chap !
merci pour le chap
Merci pour le chapitre
merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre
je suis le seul a trouve que l’histoire s’eternisent ??
____________________________SPOIL(enfinpasbeaucoup)_____________________________________________________________________________________________________________
par exemple Mo Qingwu on va pas en entendre parler avant longtemps alors que au debut de l’histoire il voulait tout faire pour la sauvé et la sa fait je sais pas combien de temps et il s’en fou completement (je me trompe peut etre il la sauve peut etre bientot mais je crois qu’il va la sauve dans minimum 150 chapitres)
Si je me trompe hesiter pas a me coriger
Je trouve au contraire que ça change des histoires où tout va à cent a l’heure pour le héros et où l’auteur est obligé d’inventer des ennemis plus puissants au bout de 50 chapitres.
Pour mo quingwu tu as raison… mais bon c’est original dans un LN que le héros se retrouve avec son aimée de cinq ans, après sa réincarnation :p
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre 😀
Merci pour le chapitre
merci pour le chapitre
En cherchant sur internet si il existé une version manga comme tales of demons and gods et j’ai découvert que la traduction anglaise était arrivé au 1175e chapitre et que au total il y en aurait 2750 chapitres!!!!
C’est complètement dingue. l’histoire n’est juste qu’a son commencement en français j’ai trop hate