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Chapitre 24     Un long mois

 

 

Sans plus attendre, je m’avançai vers l’eau. Je sentais qu’elle était vraiment emplie d’une énergie formidable, et que j’avais tout à gagner à y plonger. Zhou Xuefang était un peu plus mitigé à ce sujet, mais moi, j’en étais certain. Peu importe ce que ce bassin contenait, je pouvais y entrer et je deviendrais plus fort qu’avant.

Et ça prendrait le temps que ça prendrait. Il m’avait dit que j’allais devoir y baigner pendant un mois entier, et j’étais prêt à le faire ; après tout, il s’agissait là de mon propre avenir. Je ne pouvais pas plaisanter avec la puissance qu’il me fallait pour m’en sortir dans ce monde.

Jusqu’alors, je m’étais toujours reposé sur les autres pour survivre, on m’avait aidé, et quand on ne m’avait pas aidé, j’avais pu sentir ma faiblesse ; on m’avait emprisonné, on m’avait menacé, on m’avait fait fuir, on m’avait rossé, on m’avait chassé, on m’avait fait peur.

Il fallait que tout ça change si je désirais réellement devenir maître de mon destin et ne plus dépendre des choix d’illustres inconnus, qu’ils fussent bons ou mauvais avec moi.

– Allez. C’est parti.

Tu es sûr de toi ?

– Oui. Je vais lui faire confiance sur ce coup et cultiver toutes les ressources qu’il m’a fournies pendant un mois, plongé dans cette eau étrange.

…C’est ton choix, Osumba. Ne viens pas te plaindre si quelque chose tourne mal.

Je fis un sourire intérieur, confiant en l’avenir.

– Tout ira bien, ne t’en fais pas.

Je ne serai peut-être pas en mesure de t’aider si quelque chose cloche, cette fois-ci. Réfléchis bien à deux fois avant de t’engager.

– Mon choix est fait.

J’étais étrangement décontracté en plongeant dans l’eau. D’abord mes pieds, et elle était moins froide que ce que je pensais ; puis, m’immergeant jusqu’au-dessus de la taille, je m’installais en tailleur afin de commencer à raffiner les ressources que j’avais déjà ingurgitées grâce à la technique de cultivation de Zhou Xuefang.

Les yeux clos, je pus sentir le regard de Cheng Shun posé sur moi pendant un certain temps. Des heures, peut-être, je perdais la notion de temps quand je méditais ; mais il finit par partir sans dire un mot, en constatant que je prenais ça au sérieux. J’avais imaginé la possibilité de faire semblant de lui obéir et puis de sortir cultiver à l’extérieur de l’eau, mais finalement, à quoi bon ? Je ne pouvais pas me montrer prudent si je voulais de la puissance. La possibilité m’était offerte et même si ce n’était qu’une possibilité peut-être dangereuse, j’étais prêt à l’accepter.

Pendant le mois qui suivit, je répétai sans cesse les mêmes actions, encore et encore. L’eau qui m’entourait n’avait rien de spécial à priori, mais le vieux dans mon dantian était persuadé du contraire. Il me disait régulièrement qu’il sentait entrer en moi des flots de Qi étrange, sans doute du Qi temporel, et que mon propre Qi en était bouleversé, comme si je venais de cultiver pendant des années. Chaque jour, j’ouvrais les yeux pour aller récupérer une pierre spirituelle du tas que m’avait laissé le chef des bandits et ce furent là les seuls gestes que ce mois entier me vit effectuer. Je ne mangeais pas, je ne dormais pas, je me contentais de devenir de plus en plus puissant.

Le quatrième jour cependant, il se passa un fait notable. Je possédais tant de Qi dans mon dantian qu’il força l’ouverture de la quatrième porte terrestre. Je sentis cette immense vague me pénétrer de l’intérieur et ne me laissai pas affecter – je devais continuer, le chemin était encore bien long.

Le dixième jour, alors que je sentais que l’ouverture de la cinquième porte était proche et que celle-ci était sur le point de céder, il se passa un évènement étrange.

Osumba… ?

– Oui ?

Zhou Xuefang avait enfin ouvert la bouche pour me dire autre chose que ‘il y a du Qi étrange qui arrive’ ou ‘ton Qi est de plus en plus puissant et stable’. Je devais m’y intéresser.

Il se passe quelque chose d’anormal.

– C’est ma cinquième porte. Ne t’en fais pas.

Et dire qu’il se laissait impressionner par ça. Il était vraiment la légende vivante qu’on m’avait décrite ? Il me décevait un peu, là. Mais il me contredit rapidement.

Non, Osumba. Ce n’est pas la cinquième porte.

– Ah ? Mais alors, de quoi parles-tu ?

C’est… C’est dur à expliquer, mon garçon. C’est… C’est la quatrième porte. Tu vas ouvrir la quatrième porte terrestre.

– Hein ? Mais je l’ai déjà ouverte il y a presque une semaine. Je peux le sentir en moi. Elle a empli mon dantian de Qi puissant.

Ecoute ce que je te dis, Osumba. La quatrième porte est en train de réapparaître progressivement… J’ai peur qu’elle ne s’ouvre très bientôt.

– Mais je l’ai déjà ouverte ! Je peux le sentir, là, juste là !

Je m’énervais un peu, comme s’il ne comprenait pas ce que je disais, et je me tapotais le ventre avec le doigt, sous la surface de l’eau.

Tu ne saisis pas ?! La porte que tu as ouvert est en train de… de se refermer !

– Comment ça ? Pourtant… Je peux le sentir, toute cette puissance en moi ne diminue pas !

En effet. Je le sens, moi aussi. Pourtant… L’ouverture de la porte remonte clairement le temps, là. Je le vois de mes yeux.

– Alors qu’est-ce qu’il va se passer ?

Aucune idée, Osumba. Aucune idée. Mais nous allons en être témoin bientôt, on ne peut plus faire machine arrière. Même moi, je suis incapable de mettre un frein à un processus que je ne comprends pas.

– Bon, d’accord.

Puisque je ne pouvais rien y faire, alors autant aller de l’avant. Ça avait toujours été ma façon de faire les choses, et il n’y avait pas de raison pour que ça change. Après tout, j’avais déjà ouvert une porte et s’il ne s’était pas passé cette chose étrange, j’aurais été proche de l’ouverture de la cinquième.

Je n’avais rien perdu. Il ne restait qu’à résoudre ce mystère de porte qui se rouvrait.

En me plongeant dans mon dantian, je pus constater qu’effectivement, la porte qui s’était ouverte six jours plus tôt était en train de réapparaître. Mais ce n’était pas comme si elle se refermait, non. Elle réapparaissait ‘déjà fermée’, petit à petit. Elle était quelque peu transparente et je pouvais voir qu’elle forçait un chemin dans les limbes du temps.

– Mais on dirait que le temps remonte jusqu’à une époque où elle était fermée…

Oui. C’est ce que je pense aussi. C’est la seule explication possible. Le temps est altéré depuis que tu as mis les pieds dans ce bassin. Les ressources de cultivation qu’il t’a données sont puissantes et de bonne qualité, mais ta vitesse de cultivation est normale. En un mois, jamais tu n’auras atteint le tant espéré huitième niveau Terrestre, c’est impossible.

– Oui, je le crois également. Ce bassin n’a pas eu sur moi le même effet qu’il a eu sur lui, sans doute.

C’est également mon avis. On a déclenché un autre effet de ce bassin empli de Qi temporel. Le temps est en train de faire machine arrière, mais uniquement au niveau de la quatrième porte que tu as ouverte ici.

Ce qu’il disait avait un certain sens, mais… Le temps pouvait-il vraiment remonter ? N’était-ce pas une jolie histoire qu’on pouvait lire dans des livres remplis de jolis contes ? J’étais conscient de tout ce que j’avais rencontré et traversé dans ce nouveau monde mais remonter le temps, c’était… bien trop insensé.

Cela dit, ce que je voyais en face de moi ne me permettait pas de douter.

– C’est vraiment en train de réapparaître…

Continue à cultiver, Osumba. Elle va se reformer mais c’est peut-être simplement un évènement unique.

J’adhérais à sa version ; je me remis en quête de pouvoir et recommençai à cultiver de plus belle. Le lendemain, la porte que j’avais déjà ouverte était totalement réapparue. C’était sans queue ni tête. Elle était là, comme si je ne l’avais jamais ouverte, mais les flots de Qi qui s’en étaient déversés la première fois étaient toujours là, dans mon dantian. J’étais désormais du quatrième niveau terrestre en ne possédant que trois portes ouvertes.

C’est invraisemblable… Vraiment.

– Je ne cherche pas à comprendre pourquoi. Ce monde est fou et étrange, de toute façon.

Ah ! Je ne te le fais pas dire ! Moi aussi je pensais ça, dans mes jeunes années !

– …

Allez, Osumba, continuons. Tu n’as que ça à faire, après tout. Tu as fait ton choix, il te faudra simplement espérer que la porte ne se décide pas une fois de plus à réapparaître.

– Mais… Si je la rouvre, elle va m’inonder de Qi à nouveau, non ? Dans ce cas, ne serai-je pas du cinquième niveau en ayant ouvert quatre portes ?

Je ne sais pas ce qu’il se passera. Sincèrement. Il nous faut essayer.

– Oui, nous, enfin… Surtout moi, hein ?

Je t’aide autant que possible…

– Ouais. Mais là, tu es inutile.

Malheureusement, j’ignore presque tout de c…

– Oui, oui, c’est bon, je sais. T’en fais pas, vieux.

Je regagnai ma concentration pour cultiver à nouveau, pour parcourir un chemin que j’avais déjà parcouru, pour franchir une étape que j’avais déjà franchie. Il fallait que j’ouvre cette quatrième porte.

Deux jours plus tard, j’avais beau y réfléchir, je ne pouvais que tomber sur une conclusion.

– Mais si jamais elle déverse à nouveau du Qi en moi, ne serait-ce pas le plus rentable, si elle réapparaissait à l’infini ? Après tout, les portes sont de plus en plus difficiles à ouvrir. Si je peux me contenter de n’ouvrir que la quatrième porte encore et encore…

Non. Oublie ça tout de suite. Tu ne peux pas rester bloqué dans un niveau terrestre à tout jamais. Il faudra, tôt ou tard, que tu ouvres ton Œil Céleste.

– …Et si je me contentais de sortir de là ? Est-ce que ça ne résoudrait pas le souci ?

Qui sait ? Maintenant que tu as été affecté par du Qi temporel, même moi, je ne peux prédire ce qu’il va se passer.

– Bon. Quoi qu’il en soit…

 

***

 

Au bout de quatre jours de plus, la quatrième porte montrait à nouveau des signes de faiblesse. Elle allait s’ouvrir. Poussant un peu plus loin, j’avais désormais compris à la force de l’usage comment faire pour les ouvrir ; je fis tournoyer mon Qi afin de le renforcer et l’envoyer tel une déferlante en direction de la porte qui menaçait de rompre.

Dans un grand fracas, elle ne supporta pas la pression et se brisa comme la première fois et comme les autres portes.

Et alors que je me demandais si un torrent de Qi allait à nouveau entrer en moi et me renforcer au-delà de ce qui était possible à mon niveau, il se passa quelque chose d’étrange.

Loin de la déferlante ténébreuse à laquelle je m’attendais à faire face, de la porte aurait aussi pu sortir du magma – je ne savais pas à ce moment que derrière les portes ne se trouvait qu’un océan infini de Qi principal – ou encore quelque chose, …je ne savais pas.

Mais pour faire s’effondrer toutes mes attentes, ce qui s’écoula comme une rivière déchaînée de la porte enfoncée était d’un bleu transparent, tellement fluide et tellement informe à la fois, semblant exister et disparaître en même temps, à chaque instant.

– Qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas du Qi ?

La substance à la fois gélatineuse et aérienne, ce liquide à la fois transparent et crépitant, doux et opaque, immobile et pressé, qu’était-ce ? Elle ne se mélangeait pas à mon Qi, au sein de mon dantian. Non, alors que mon Qi était tel une gigantesque surface d’eau tourbillonnante, cette nouvelle entité qui venait de pénétrer en moi se contentait de tournoyer dans les airs – même si on ne pouvait pas vraiment dire qu’il y avait de l’air dans un dantian.

Osumba.

– Oui ? C’est quoi ? Pourquoi est-ce que cette espèce de nuage immatériel flotte dans mon dantian, sans se mélanger à mon Qi ?

Il s’agit de Qi.

– De Qi ? Mais non, mon Qi est sombre comme la nuit. Ce n’est pas du Qi.

Si. C’est du Qi. Il est étrange, c’est vrai. Mais c’est bien du Qi.

– Et toi qui connais tout sur le Qi, dis-moi. Quel est donc ce Qi ? Sa structure est si étrange, sa couleur aussi, même son existence semble être anormale. Comme si… C’est comme s’il était là, et qu’il n’était pas là, en même temps.

Je ne sais pas, Osumba. Je l’étudie, mais… Je peux t’affirmer que ce n’est pas un des douze Qi que le monde connait.

– Ah ? D’accord. Mais alors, c’est quoi ?

Je pense que c’est du Qi temporel.

Je me levai d’un seul coup, créant un tumulte dans le bassin précédemment calme comme la nuit.

L’eau ruissela le long de mon corps tandis que je respirai bruyamment, incapable de comprendre ce qu’il me disait. J’étais choqué, et je ne savais pas pourquoi. J’avais peur, et je ne savais pas pourquoi. J’étais intrigué mais je n’osais pas poser la question.

Après un temps à penser et à ne pas pouvoir ouvrir la bouche, les ondulations à la surface de l’eau s’étaient calmées et mon explosion soudaine ne devint qu’un souvenir perdus dans les tréfonds du bassin.

Je pus enfin articuler ce que j’essayais de demander.

– Est-ce que… Est-ce que je vais rajeunir au lieu de vieillir, maintenant ?!

Je m’effondrai à genoux dans l’eau après avoir énoncé mes inquiétudes. Zhou Xuefang se mit à rire.

Ha ha ha !! Et c’est ça qui te tracassait ?! Il pourrait se passer des dizaines de choses plus graves, mais toi, tu t’inquiétais de rajeunir au lieu de vieillir ?

– …Et où est le mal ? Je ne veux pas redevenir un enfant. Hors de question.

Mais Osumba… Avant de te poser ce genre de question, il faut que tu comprennes ce Qi. Pourquoi il est en toi – bien que j’ai ma petite idée sur la question – et comment il peut te servir.

Il avait raison. J’avais l’air idiot, à me lamenter de la sorte. Avant toute chose, un fait était certain. J’avais ouvert la quatrième porte terrestre deux fois. À deux reprises, du Qi s’était déversé dans mon dantian. Même si la deuxième occurrence était un peu étrange et faisait virevolter une puissance en moi au lieu d’ajouter à mes propres réserves de Qi, je disposais de plus de Qi que je n’aurais dû en avoir. C’était une vérité absolue.

Maintenant, restait à voir si je pouvais contrôler ce Qi ou s’il se contentait d’être là inutilement.

C’est bien du Qi temporel, Osumba. Je peux te le confirmer. Il est présent à la fois ici et maintenant et ailleurs, à une autre époque. Ou peut-être à toutes les époques. Je ne sais pas. Je ne peux pas le savoir.

Je me concentrai légèrement pour tenter de le manipuler comme mon propre Qi. Après tout, il se trouvait dans mon dantian et avait été déversé par l’une de mes propres portes terrestres. Il était forcément à moi. Et sinon, je m’étais mis en tête de le réprimer à l’aide de ma propre puissance jusqu’à ce qu’il m’obéisse.

Mais je n’eus pas besoin d’en arriver là. Le manier était aussi naturel que ça l’avait toujours été. C’était comme si… Comme si je m’étais, toute ma vie, servi d’un bras… et que je venais de découvrir que j’en possédais deux.

Bien. Bien, Osumba. Je vois ce que tu fais. C’est parfait. Tu ne te rends pas compte… 

– De quoi ?

De quoi ne me rendais-je pas compte ?

Le Qi temporel est une chose que des milliers, ou peut-être des millions de savants ont tenté d’étudier, en vain. Les ruines qui apparaissent à la surface en sont gorgées pour un temps, mais on ne peut pas s’en servir. Comme si une barrière temporelle le maintenait de l’autre côté du temps. En toute une vie, je n’ai pu que prévoir l’apparition de ces ruines…

– Ohh… Je vois…

Je ne voyais pas du tout. Pourquoi est-ce qu’il me racontait tout ça ? Mais sans me laisser le temps de me poser trop de questions, il reprit.

Et toi, toi, tu possèdes ce Qi en toi, maintenant. Tu ne te rends pas compte des répercussions que ça pourra avoir dans ta vie.

– Effectivement. Je n’imagine pas.

 

**

 

Le reste du mois s’écoula sans autre problème. J’apprenais à maîtriser mon Qi, que je finis par considérer comme une troisième affinité même si celui-ci ne se mélangeait pas à mon Qi « classique ». À la fin du mois de cultivation, j’avais épuisé toutes les ressources que m’avait laissé Cheng Shun, et je ne pouvais pas aller plus loin. Je décidai donc de sortir de l’eau et d’attendre. La cinquième porte n’était plus extrêmement loin. La quatrième porte n’était pas réapparue, et je lui en était reconnaissant.

– Il devrait bientôt arriver…

Oui. Si mes calculs sont corrects, il devrait être là aujourd’hui.

Je sortis des ruines. Dehors, le soleil, qui ne bougeait pas de sa place au firmament, s’éveillait timidement. D’ici à ce qu’il s’allume complètement en me chauffant la peau, je vis arriver une silhouette à l’horizon.

C’était Cheng Shun. Il marchait dans ma direction ; il était au rendez-vous, le jour convenu.

– Mais pourquoi n’est-il pas à dos de monstre ?

Il a peut-être eu des problèmes. Qui sait ?

– Ouais. Possible.

Je l’attendis paisiblement et patiemment tout en continuant à faire tournoyer et virevolter mon nouveau Qi comme un cerf-volant dans mon dantian. Ce Qi fascinait toujours autant Zhou Xuefang.

– Alors ?!

Cheng Shun m’appelait déjà au loin. En s’approchant, il continua sur sa lancée.

– Tu as terminé ? Tu as atteint le… Hein ?

Il venait d’entrouvrir son Œil Céleste, cette lumière au milieu de son front, pour observer mes progrès. Il devait être choqué par le fait que je n’avais ouvert qu’une porte.

– Osumba… Qu’est-ce que tu as fait pendant le mois écoulé ?

 


 

Cette semaine est une semaine sans vote. Parce que la suite est déjà prévue, elle est déjà programmée, et je ne vais pas proposer un vote si c’est pour ne pas le respecter.
Par contre, dès la semaine prochaine, c’est reparti !

Je mettrai les résultats des votes précédents à jour dès que j’ai un moment. Celui que vous avez lu a simplement gagné à 80% des voix.

Raka
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