Rebirth - Chapitre 141
Rebirth - Chapitre 143

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Chapitre 142 – Envoyé Valser

 

Guo Huai, Hao Cheng et Zhao Li étaient tous trois très excités alors qu’ils discutaient de l’avenir d’Asskickers United. Pendant ce temps, Tang Yao était passé en mode Poumongolfière, bombant le torse comme un coq dans la basse-cour en proclamant.

« C’est qui ça, Radiant Sacred Flame ? Jamais entendu parlé ! Victorious Return ? On leur bottera le cul et on se servira de leur tête pour serpiller le sol de l’empire tout entier ! »

En l’écoutant se pavaner comme ça, les autres n’avaient pas pu s’empêcher de rouler les yeux au ciel. Ils n’avaient même pas encore commencé la moindre démarche qu’il était déjà en train de s’imaginer le maître du monde.

Nie Yan avec rigolé en voyant ça. C’était juste la personnalité de Tang Yao. Cette personnalité libre et sans restriction permettait toujours de mettre l’ambiance.

Alors qu’ils parlaient tranquillement entre eux, une fille grande et fine avec une apparence enchanteresse était venue vers eux. Avec sa peau pâle et sa magnifique robe qipao qui accentuait ses formes, elle sortait vraiment du lot. Son nom était Shen Yue, et à l’époque du collège, elle avait été la déléguée de leur classe. Elle était digne d’être appelée la fille la plus jolie de leur classe et n’avait pas manqué d’admirateurs. Parmi le groupe de cinq amis, Guo Huai avait été de la mêlée.

« Oh ? Déléguée, tu as besoin de quelque chose ? » Avait demandé Zhao Li avec un sourire en la voyant venir vers eux.

Juste un instant auparavant, Guo Huai s’était senti comme un poisson dans l’eau, mais dès qu’il avait levé la tête et qu’il avait aperçu la beauté, son visage était devenu rouge et il s’était recroquevillé sur place. Remarquant sa réaction, le reste du groupe avait gentiment rigolé en souriant. Nie Yan était empathique par rapport à sa situation. Le premier amour de quelqu’un était toujours la chose la plus difficile à oublier.

« Vous avez bientôt fini de vous cacher dans votre coin ? Nous avons au moins une trentaine de camarades de classe rassemblés ici, et aucun de vous ne va leur adresser la parole. Regardez par là. Vous comptez faire attendre ces jeunes filles encore longtemps ? Elles commencent à s’impatienter. Nie Yan, tu as vraiment bien grandi et- Oh ? Guo Huai, qu’est-ce qui ne va pas ? Ton visage est tout rouge. Tu as de la fièvre ? » Avait demandé Shen Yue sur un ton concerné.

« Ah, ne t’inquiète pas. Il est juste particulièrement heureux de revoir tout le monde, toi en particulier, Déléguée, donc il a bu un peu d’alcool. » Avait répondu Nie Yan à sa place. Comment pourrait-il l’abandonner dans cette situation.

Guo Huai avait lancé un regard reconnaissant à ses amis. C’était ça, l’amitié. Même s’ils se moquaient constamment les uns des autres en privé, si des problèmes arrivaient à l’horizon, ils se protégeaient mutuellement.

Leurs liens formés à travers des années d’amitié étaient forts et robustes.

« Guo Huai, ne bois pas trop. » Avait dit Shen Yue sur un ton semi-grondeur.

« Ouais, je vais me retenir. » Avait-il difficilement dit de la façon la plus fluide qu’il pouvait.

« En tout cas, vous devriez sortir de vos divans pour venir parler aux autres. Ce rassemblement est fait pour ça. C’est mieux de parler rapidement avec tout le monde puisque certains ont encore des choses à faire dans l’après-midi. » Avait-elle dit. Bien qu’ils soient des lycéens, beaucoup d’entre eux travaillaient à mi-temps ou avaient même plusieurs emplois pour gagner de l’argent, donc leur temps libre était limité.

Nie Yan avait été le premier à se lever et avait dit.

« Allez, on y va maintenant. »

« Ok. » Avaient répondu les autres en le suivant.

« Hey, Nie Yan. Si ces filles m’encerclent, tu viendras m’aider, pas vrai ? » Avait demandé Zhao Li avec un sourire peiné.

« Hein ? Et comment je pourrais oser faire ça ? Qui suis-je pour oser priver ces jeunes filles de ta présence ? Je suis certain que tu t’en sortiras à merveille. Et puis, qui t’a demandé d’être aussi populaire ? » Avait dit Nie Yan sur un ton amusé. De retour au collège, il n’y avait pas eu de pénurie de jeunes filles enamourées de lui. Même les prouesses sociales de Zhao Li ne pouvaient pas toujours l’empêcher d’être submergé.

« Nie Yaaaan, ne me fais pas ça, mon frère ! »

« Hey, ne viens pas te plaindre. Certains d’entre nous n’ont pas le privilège d’être entourés de jolies jeunes filles. Regarde ce pauvre Tang Yao. » Avait répondu Nie Yan avec une pique amicale.

Leur petit groupe s’était rapproché des autres tout en discutant. Par le passé, ce groupe de cinq personne existait car ils s’entendaient bien. Cependant, il semblait maintenant qu’il y avait eu un changement subtil. Nie Yan semblait être devenu le cœur du groupe.

Guo Huai, Zhao Li et Hao Cheng avaient été étonnés de voir la dynamique du groupe changer ainsi. L’atmosphère autour de leur ami avait complètement changé. Il était maintenant capable de facilement influencer ceux autour de lui, et ils commençaient à prendre en compte ses remarques et suggestions. Bien qu’il ait toujours eu une opinion bien à lui au collège, il n’avait jamais essayé de transmettre ces convictions aux autres, préférant les garder pour lui.

Ne les ayant pas vu depuis plus de dix ans, du moins de son point de vu, Nie Yan n’avait qu’un vague souvenir de ses camarades de collège, ne pouvant se rappeler que de brèves interactions. Mais il restait quelqu’un qui avait eu une plus longue expérience que ses camarades dans l’art de la vie en société, aussi il s’était facilement mis à discuter avec tout le monde.

Ses camarades étaient tous émerveillés par sa transformation. Par le passé, il avait été maigrichon, réservé et timide, bien qu’un excellent élève, et bien que sa personnalité pouvait être qualifiée de bonne nature, il avait souvent été perdu dans ses pensées, interagissant rarement avec les autres. Cependant, maintenant, il était bien plus robuste. Ils pouvaient même légèrement voir le dessin de ses muscles sous ses vêtements. Cela avait amené une partie de ses camarades féminines, qui étaient généralement audacieuses, à rester pantoises. De plus, il naviguait de conversation en conversation avec un tel naturel qu’il semblait être une personne totalement différente.

Un tel contraste avait causé un changement radical dans la façon dont Guo Huai, Hao Cheng et Zhao Li le voyait. Ils étaient maintenant persuadés que leur plan d’établir une guilde allait être un franc succès.

« Hey, Guo Huai, ça fait longtemps ! » Avait dit un jeune homme musclé portant un polo blanc alors qu’il se dirigeait vers le groupe d’amis avec deux verres de jus d’orange entre les mains.

En voyant cette personne approcher, l’expression de Guo Huai s’était immédiatement assombrie.

Au même moment, lorsque Nie Yan l’avait aperçu, le jeune homme lui avait paru un peu familier, mais il n’avait pas pu se souvenir de qui c’était.

« Qui est-ce ? » Avait discrètement demandé Nie Yan à Tang Yao.

« Tu l’as oublié ? C’est Chu Zhenfei de la Classe 11. Il était dans l’équipe de baseball. J’ai entendu dire qu’il a fait du Muai Thai aussi. Il est aussi un des admirateurs les plus fervents de notre Déléguée. Lorsqu’il a entendu qu’elle organisait une réunion d’anciens élèves pour notre classe, il a décidé de s’inviter. » Avait murmuré Tang Yao.

Nie Yan s’était alors soudain remémoré cette personne. Si ses souvenirs étaient bons, la famille de Chu Zhenfei possédait un concessionnaire automobile. Bien qu’il soit loin d’être pauvre, il était aussi loin d’être au niveau de la famille à Guo Huai. Cependant, personne d’autres que ses amis proches savaient que Guo Huai était riche.

Il s’était aussi souvenu d’un incident qui s’était passé durant cette même réunion d’anciens élèves qui était dû à ce même Chu Zhenfei. Depuis qu’il avait découvert que Guo Huai aimait Shen Yue, à l’époque du collège, il lui avait toujours rendu la vie difficile. Avant cette réunion, il avait demandé autour de lui et avait découvert que Guo Huai était allergique aux oranges depuis sa plus tendre enfance. Donc, dans le seul but de lui créer des problèmes, il avait trouvé une excuse afin de trinquer avec ce dernier avec un verre de jus d’orange.

Par le passé, afin de ne pas perdre la face devant Shen Yue, Guo Huai avait avalé le verre sans broncher. Mais alors même qu’il semblait aller bien durant tout le reste de la réunion, après être retourné chez lui, il était tombé gravement malade et avait fini par être hospitalisé deux jours de suite. Cependant, Guo Huai n’était pas le genre de personne à se faire marcher sur les pieds sans rien dire. Il n’avait pas laissé Chu Zhenfei apprécier sa victoire très longtemps, et il avait engagé des gens pour le tabasser si violemment qu’il avait fini sur un lit d’hôpital pendant plusieurs mois. C’était ainsi que Chu Zhenfei en était venu à découvrir la richesse de la famille de Guo Huai. Même avec leur fils battu quasi à mort, sa famille n’avait pas osé lever le petit doigt contre Guo Huai et Chu Zhenfei avait développé une peur panique envers son ancienne ‘victime’. Après tout, les chiens les plus dangereux sont plus souvent ceux qui mordent que ceux qui aboient. Même si Guo Huai était du genre réservé la plupart du temps, s’il s’énervait, il ne valait mieux pas être sur son chemin.

Nie Yan avait, pour être honnête, admiré le tempérament de Guo Huai, car il ressemblait pas mal au sien, du moins, ce qu’il était devenu. Dans sa vie passée, Cao Xu avait amené sa famille au fond du précipice. Ses deux parents étaient morts à cause de lui, mais il avait quand même continué à mener la vie dure à Nie Yan. Avec ce genre de circonstances, il était plutôt raisonnable d’imaginer que Cao Xu ne le laisserait jamais se remettre sur ses pieds. Donc il avait enduré, encore et encore, s’isolant de tout et de tous. Il avait prétendu avoir abandonné, se noyant dans l’alcool sans se soucier de sa santé et parcourant les bars de jour comme de nuit. Il avait lentement fait baisser sa garde à Cao Xu, jusqu’à ce jour où il avait pu solder ses comptes avec son ennemi avec une facture de plomb.

Quel est le trait le plus dangereux chez un ennemi ? La patience. La patience d’attendre le moment parfait pour frapper afin de finir son adversaire en un seul mouvement net !

Tang Yao, Hao Cheng et Zhao Li ne savaient pas que Guo Huai était allergique aux oranges. Ils savaient juste que généralement, il ne mangeait ni ne buvait quoi que ce soit qui en contienne. Autrement, s’ils avaient vu Chu Zhenfei approcher ainsi, sans même mentionner Nie Yan, ils l’auraient arrêté sans autre forme de procès.

Connaissant leurs griefs passés, Hao Cheng avait froncé des sourcils en voyant l’autre tâche approcher tout en cherchant l’opportunité idéale pour s’interposer.

« Guo Huai, je sais que nous avons eu des désaccords par le passé, mais nous sommes déjà au lycée. Oublions le passé et faisons table rase. Qu’en penses-tu ? Je suis venu aujourd’hui pour m’excuser. Tiens, je propose un toast. » Avait dit Chu Zhenfei en offrant un verre de jus d’orange. Il avait continué en disant.

« L’alcool est mauvais pour la santé, donc je me suis dit que du jus d’orange serait plus approprié. »

Son jeu d’acteur n’était pas mauvais, mais pour quelqu’un comme Nie Yan qui avait déjà vu le film, ce n’était rien d’autre qu’une grosse blague.

« Oui, c’est mieux de boire moins d’alcool. Les autres boissons sont tout aussi bien pour porter un toast. » Avait dit Shen Yeu. Elle savait que Chu Shenfei avait des sentiments à son égard, ainsi que Guo Huai, donc elle avait eu peur qu’un conflit n’apparaisse. Elle ne s’était pas attendue à ce que Chu Zhenfei vienne pour s’excuser auprès de Guo Huai, et son impression défavorable du joueur de baseball avait subtilement changé après ça.

« Chu Zhenfei, tu es sûr de vouloir me faire boire ce jus d’orange ? » Avait froidement demandé Guo Huai.

Voyant l’expression dans les yeux de son vis-à-vis, Chu Zhenfei avait soudain eu un frisson dans le dos. Cependant, il était déjà arrivé aussi loin, ce n’était pas pour abandonner si près du but.

« Je suis venu présenter mes excuses les plus sincères. Je ne souhaite plus que nous soyons en conflit après avoir obtenu notre diplôme. »

« Guo Huai, comme Chu Zhenfei te présente ses excuses, je pense que tu devrais le pardonner. » Avait dit Shen Yue en se tenant aux côtés de Guo Huai. Même s’ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps, elle avait toujours eu une bonne impression de lui. Il lui avait toujours paru être une personne gentille et prête à pardonner les autres.

Nie Yan avait observé la scène se dérouler en entier. Au final, Guo Huai n’était qu’un adolescent. Pour ce qui était des histoires d’affection et de sentiment, il était encore trop jeune et inexpérimenté. Afin de ne pas mettre Shen Yue dans l’embarras, il ne refuserait pas le toast.

« Très bien, j’accepte ton toast. » Avait dit Guo Huai en attrapant le verre mortel.

Juste alors qu’il était sur le point de le boire, Nie Yan avait fait un pas en avait et l’avait arrêté. Après avoir pris le verre de la main de son ami, il avait souri à Chu Zhenfei et avait dit sur un ton nonchalant.

« Je vais boire ça au nom de Guo Huai. Tu sais parfaitement qu’il est allergique aux oranges, et pourtant, tu as tout de même essayé de lui faire boire ça. Est-ce que tu ne serais pas un petit peu trop manipulateur ? »

« Qui es-tu ? Occupe-toi de tes oignons ! » Avait rugi Chu Zhenfei. Il ne s’était pas attendu à ce que ses intentions soient révélées ainsi.

« Guo Huai, c’est vrai ? » Avait demandé Shen Yue en le regardant avec surprise.

« Bien sûr que c’est vrai. Il est allergique aux oranges depuis sa plus tendre enfance. » Avait répondu Nie Yan.

Shen Yue n’était pas stupide. Après que ce détail ait été révélé, elle avait rapidement connecté les points. Frappant furieusement du pied sur le sol, elle avait commencé à enguirlander Guo Huai.

« Guo Huai, comment peux-tu être aussi bête ? Si tu ne peux pas boire de jus d’orange, pourquoi est-ce que tu n’as pas refusé ? » Avait-elle demandé avant de se retourner vers Chu Zhenfei avec un regard polaire.

« Et toi, Chu Zhenfei, tu n’es plus le bienvenu ici. Je vais te demander de bien vouloir partir immédiatement. »

« Putain, sale bâtard ! Tout est ta faute ! » Avait hurlé Chu Zengfei vers Nie Yan. Il n’avait voulu que jouer un sale tour à Guo Huai. Il ne s’était pas du tout attendu à ce que ça lui revienne en pleine tronche. Avec son plan tombé à l’eau et la fille de ses rêves qui le chassait ouvertement, il n’avait pas réussi à se retenir et il avait envoyé un coup de pied de toutes ses forces vers la tête de Nie Yan. Chu Zhenfei était un gars plutôt grand et costaud, donc la puissance derrière ce coup était tout bonnement terrifiante.

Lorsque Hao Cheng avait vu l’attaque arriver, il avait été sur le point d’intervenir et de péter la gueule de cet enfoiré. Cependant, il avait été stoppé par le spectacle devant lui.

Nie Yan avait esquivé l’assaut sans effort apparent et avait contre-attaqué avec un coup de pied retourné. Et quand son pied s’était logé dans l’estomac de Chu Zhenfei, le corps de ce dernier avait été envoyé valser dans la table pleine de bouteille qui se trouvait de l’autre côté de la pièce.

{Crash !}

Le son des bouteilles brisées et du bois fendu avait saturé l’air. La table s’était brisée en deux par la force de l’impact, puis la pièce avait été couverte par un silence religieux.

Tout le monde avait une expression choquée sur le visage.

« Putain de merde ! » S’était exclamé Hao Cheng en regardant Nie Yan. Réussir à envoyer un homme de ce poids à cette distance, pour ça il fallait une force brute incroyable. Même lui, qui s’était entrainé aux arts martiaux mixtes pendant des années, trouvait cette scène inconcevable !

AlthanMaiel
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8 thoughts on “Rebirth – Chapitre 142

  1. C’est tellement minable XD. Le gars bois du jus d’orange qui est potentiellement mortel pour lui pour ne pas « perde la face ». Ce qui est pitoyable c’est justement de boire le jus

    1. C’est typiquement dans la culture chinoise. Exemple : Dans une culture européenne, la plupart du temps, si quelqu’un te corrige lorsque tu parles et que tu fais une faute, tu vas le remercier.
      Dans la culture chinoise (ou japonaise, pour ce que ça vaut), si tu corriges quelqu’un car il a fait une faute (alors que ton intention est louable) tu lui fait perdre la face, car tu indiques qu’il s’est planté, et donc c’est extrêmement grossier.
      Ben là, s’il ne prend pas le verre, il indique à son « amourette » que c’est un connard égocentrique qui ne cherche pas à faire la paix, et s’il dit qu’il est allergique, c’est un signe de faiblesse, ce qui est tout aussi honteux. Donc sa seule solution, c’est de se taper le verre cul-sec comme un con, ce sur quoi l’autre gland compte.

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