LDO : Chapitre 29
LDO : Chapitre 31

Chapitre 30     Un trésor sur deux

 

 

Ainsi, il y avait dans cette pièce des trésors immémoriaux. Xinlong prétendait qu’il avait chassé des dinosaures alors il était vieux de plusieurs millions d’années. Ce qui signifiait que tout ce qu’il y avait là l’était également.

– Dis-moi, Xinlong, tout ce que contient cette pièce est vraiment aussi vieux que toi ?

Hah ! Évidemment. Personne n’a mis les pieds dans cette pièce depuis que je suis mort et que j’y ai enfermé mon âme.

– C’est étonnant, tout de même. Je ne peux pas croire que personne, pendant des millions d’années, n’a songé à venir ici en maîtrisant le Bagua du Taiji.

Pourtant, c’est bien le cas. Ne me demande pas pourquoi. Ce monde souterrain est-il devenu tabou ? Je sais que personne dans ce monde souterrain ne maîtrise le Bagua du Taiji. J’ai fait en sorte de faire perdurer la légende et rien de plus. J’ai scellé l’entrée afin que personne ne puisse y entrer à moins de posséder cette technique, également.

– Tu as… C’est toi qui a posé cette formation, en haut ?!

J’étais choqué. La première pensée qui me vint à l’esprit fut « Je vais enfin pouvoir sortir de là ».

Bien entendu.

– Attends… Wang Wei a dit que ça ne faisait que quelques milliers d’années…

Oh ? Et qui est ce Wang Wei ? Possède-t-il des connaissances des quelques derniers millions d’années ?

Il était ironique, évidemment. Mais je lui répondis quand même.

– Bien sûr que non. Il se contente de répéter les légendes qu’il a entendues, rien de plus.

Il était évident que même Wang Wei ne pouvait pas tout savoir sur ce qu’il s’était passé il y a des milliers d’années si les histoires étaient déformées. Il avait dit qu’un type était descendu dans les souterrains et en avait scellé l’entrée quelques millénaires auparavant. En réalité, cela s’était passé il y a des millions, peut-être même des dizaines de millions d’années !

– Si c’est toi qui as posé la formation pour bloquer l’entrée de ce monde souterrain, tu peux également la détruire, n’est-ce pas ?

J’allais enfin pouvoir…

Non.

Je ne pouvais pas.

Absolument, je peux. Enfin… Tu peux. Moi, je ne suis plus qu’une âme, tu sais.

– Moi ? Je peux ? Mais comment ?

Il m’étonnait de plus en plus. Cela dit, je venais de réaliser que je ne pouvais pas me le permettre même si j’en avais mystérieusement les capacités.

Lorsque tu atteindras le stade de la Fondation des Voies ou de l’Âme, tu auras assez de puissance pour ça.

– Oh ! Je vois… J’en suis encore loin, dans ce cas.

Et puis, si je détruisais cette formation, je serais à la merci de la Ligue des Assassins et d’un Wang Wei qui devait encore m’attendre de pied ferme. Et je n’avais aucun moyen de lui rendre sa couleur. Si je pouvais naturellement la jouer fine et l’envoyer faire un tour quelque part dans le temps, il n’en serait pas de même pour le reste de la Ligue qui me tomberait sur le dos dans la foulée.

– Oui… Clairement, je ne peux pas remonter tout de suite. Il faut que je devienne plus fort. Et puis de toute façon, j’ai promis à Dai Lin de l’aider à mettre un terme à ce problème de zombies.

Affirmant une nouvelle fois ma résolution, je décidai alors de laisser tout ça pour lorsque le moment serait venu et de faire ce que j’avais à faire dans l’immédiat.

– Voyons voir ces trésors dont tu m’as parlé…

Ah ! Oui, bien sûr. Approche de cette estrade, juste là.

À l’endroit qu’il m’indiquait se trouvait un coffre. Vieux et à peine légèrement poussiéreux malgré les millions d’années écoulées, j’en approchai la main pour l’ouvrir lorsque Xinlong m’interrompit.

Tu ne te sers jamais du qi pour ça ?

– Huh ? Comment ça ?

Tu es un cultivateur ! Aie plus de classe ! Regarde donc !!

Xinlong s’imposa dans mon esprit et prit le contrôle de mon corps. J’aurais pu le repousser, c’était même devenu facile, j’avais l’habitude d’être possédé désormais. Mais je le laissai faire, lui qui voulait me montrer quelque chose.

Soudain, je brandis le bras et fis claquer la main dans les airs. Je sentis une vague de qi – mon qi – partir en ligne droite en direction du coffre, qui s’ouvrit instantanément dans un fracas de tous les diables.

– Oooh… Alors, je peux faire ça ?

Utiliser le qi pour manipuler les objets proches n’est pas très compliqué. C’est après tout l’une des seules choses que tu peux faire avec ton qi, maintenant que tu as imposé le Bagua à ton corps.

Il me rendit le contrôle de mon corps et je m’approchai du coffre pour en vérifier le contenu. Et ma surprise fut immense lorsque je découvris un tas de cendres, tout au fond.

– Des cendres ? Ouah, est-ce un tas de cendres magiques ?! Que permet-il de faire ?

Hm… Eh bien… Non… Il devait y avoir là trois parchemins contenant de puissantes invocations. Je suppose qu’ils n’ont pas supporté le passage du temps. La technique de conservation que j’ai lancée sur le coffre devait être trop peu puissante pour durer des millions d’années.

– Est-ce que ça veut dire que je ne vais pas pouvoir récupérer quoi que ce soit ici ? Tout a pourri ?

Pas nécessairement.

Je le sentais un peu vexé.

En plus des techniques de conservation, chaque objet possède sa propre durabilité. Certains pourraient même très bien avoir supporté des millions d’années sans mon aide.

– Alors, montre-moi !

Si je pouvais récupérer rien qu’un trésor, ce serait déjà bien. Après tout, il s’agissait d’objets datant d’une époque si reculée qu’elle était l’antiquité du monde de la cultivation ! Je serais sans doute le seul à posséder un tel objet !

Jette un œil dans cette armoire de pierre, juste à gauche.

Tournant la tête vers ladite armoire, je brandis la main d’un coup sec pour envoyer une rasade de qi comme il me l’avait enseigné afin d’en ouvrir la porte. Mais incapable de comprendre comment gérer la bonne quantité de qi à faire tourner jusque dans mes doigts afin de l’envoyer en avant, la porte trembla et ne bougea pas d’un poil.

Hah ! Quel piètre enseignant !

Hah ! Qui parle ? Que lui as-tu appris, toi, hein ?

Plus de choses que tu ne pourrais imaginer ? Qui l’a accompagné lorsqu’il ne connaissait rien de ce monde, d’après toi ?!

Peuh ! Tu aurais aussi bien pu le laisser faire ! Il aurait appris tout seul !

Où étais-tu, toi, pendant qu’il luttait pour survivre au premier niveau terrestre ? Ah ! C’est vrai ! Tu étais mort !

– Hoooo ! Vous allez arrêter, à la fin ?!

Toi, tais-toi quand les anciens discutent !

Merde ! Ils me rabrouaient de concert ! Et je ne pouvais pas leur faire grand-chose en l’état. Je n’avais même pas accès à leur esprit dans mon dantian parce qu’ils vivaient dans la partie céleste du dantian et que je n’avais pas encore ouvert toutes les portes terrestres…

Ils continuèrent de s’engueuler et je fis de mon mieux afin de les ignorer ; à plusieurs reprises, je tentai de trouver la bonne quantité de qi afin d’ouvrir la porte sans la toucher. J’aurais pu simplement avancer et la pousser, mais elle m’avait résisté une première fois et c’était maintenant entre elle et moi un combat entre homme et porte d’armoire.

Je la regardai droit dans la poignée et serrant les dents, je tentai une fois de plus. J’envoyai une énorme quantité de qi d’un seul coup et au lieu de s’ouvrir, l’armoire se souleva et claqua contre le mur, juste derrière.

– Merde ! Je l’ai poussée ! Mais comment est-ce qu’on fait, raaaah !

Déjà excédé autant par le fait que je me faisais mener en bateau par une vulgaire armoire en pierre que par les deux zozos qui voulaient chacun le dernier mot, je perdis légèrement les pédales et balançai une salve de qi temporel, cette fois.

L’armoire fut impactée de plein fouet et disparut dans le néant. Il n’y avait là plus rien du tout. Même ce qu’il y avait dedans avait disparu.

– Ah… Merde…

Soudain, ce fut le silence total, y compris dans mon dantian. Les Schtroumpfs grognons avaient arrêté de s’insulter et je les sentais aussi béats que moi. Au bout de quelques secondes, Xinlong prit la parole.

Ce… C’était quoi, ça ?

– Je… Du qi temporel… Désolé, je me suis laissé aller…

Merde ! Du qi temporel ?! Mais il a été scellé avant ma mort ! Totalement !

– Eh… Avant ta mort ? Il faut croire que non… Il en existe toujours…

Je confirme. Des ruines anciennes apparaissent et disparaissent régulièrement et amènent avec elle du Qi temporel. C’est même d’ailleurs la seule source de leurs allers et venues.

Hm… Il faut que je réfléchisse à tout ça calmement… Toi, laisse-moi de la place, ne me dérange pas.

Pardon ?! Rappelle-toi qui était là le pre…

– Stop, j’ai dit !

Par contre, accessoirement, ce qu’il y avait dans cette armoire était un trésor sans prix. Tu viens de faire disparaître un œuf de Phoenix Transaffinité !

– Un quoi ?

Un quoi ?

Peuh, pas étonnant que tu ne connaisses pas ça, toi.

Contente-toi de nous dire ce que c’est !

– Ouais, c’est quoi, un Phoenix transa… transfin… Eh…

Un Phoenix Transaffinité est une créature sans doute aujourd’hui éteinte depuis fort longtemps. Je ne sais même pas s’il en est encore fait mention dans les livres les plus vieux. C’est un monstre très puissant dès la naissance, et dont le potentiel grandit encore en même temps que la puissance de son maître, celui qui l’aura fait naître. Il est capable d’absorber tout type de qi pour se l’approprier à tout moment.

– Incroyable… Je le veux !

Ah ?! Moi aussi, j’aimerais bien que tu l’aies ! Où est l’œuf ?

– …

Hah ! Arrête d’exiger des choses stupides, alors ! Tu as fait disparaître un trésor formidable !!

– Non, je… Il n’a pas disparu, il… il est juste parti quelque part dans le temps…

Il a disparu dans le temps ! Il ne reviendra probablement jamais !

– Pro… Probablement ?

– Allez, tu en as trop dit. Probablement, ça veut dire qu’il y a une chance…

Eh bien… Il existe bien une rune, mais je ne sais pas du tout quel effet elle pourrait avoir avec le qi temporel. Si mon intuition est exacte… Alors tu pourrais peut-être le récupérer.

Une rune permettant de récupérer ce que j’avais envoyé voler dans le temps, sans savoir où ? Il me la fallait absolument.

– Où est-elle ? Dis-moi vite !

Elle est toute proche de ce sanctuaire. Mais avant ça… Il reste encore trois trésors que je peux te donner. Le reste… Eh bien, comme les parchemins, ce n’est même pas la peine de regarder.

Il me dirigea vers deux autres coffres, et m’enseigna cette fois à utiliser mon qi de la meilleure façon possible – de peur sans doute que je ne recommence – afin de les ouvrir. Le premier, je tentai par curiosité d’utiliser mon qi de magma et il finit carbonisé. Les yeux plantés au sol, j’eus honte de moi sous les réprimandes sévères de Xinlong.

Le deuxième, je décidai de l’ouvrir à la main pour ne pas faire d’erreur. Même Xinlong ne m’en empêcha pas et me laissa faire, certain ainsi que je n’allais pas faire disparaître un trésor de plus.

Et je me retrouvai rapidement avec dans les mains une tenue de cuir et de tissu. Un vêtement aux allures nobles, un peu comme en portaient les guerriers du village de Dai Lin.

– Des habits ? Sérieusement ? N’aurais-je pas plutôt pu faire brûler celui-là et garder l’autre coffre ? Il était sans doute mieux.

Petit effronté ! Tu sais à quoi tu as affaire, là ?

– Oui. À des vêtements. Et je possède déjà mon pagne, tu sais, je…

Imbécile ! Enfile vite ça ! Avec l’œuf de Phoenix, c’est sans doute le plus grand trésor de ma collection !

…Parmi ceux qu’il te reste maintenant qu’il en a détruit autant, ha ha !

J’écoutais Zhou Xuefang se moquer de Xinlong tout en enfilant avec remords cette tenue de cuir et de tissu par-dessus mon pagne – il ne fallait pas déconner, non plus.

Résultat, j’étais drôlement serré là-dedans, à croire qu’elle était faite pour un gamin de 10 ans.

Insuffle du qi dans les vêtements, Osumba.

Je fis immédiatement exactement comme il me le demandait et d’un seul coup, les habits que je portais prirent une taille parfaitement adaptée à ma morphologie. Même avec un pagne en-dessous, je n’étais pas serré du tout.

– Super. Des vêtements magiques qui se mettent à la bonne taille. J’ai certainement trouvé le plus formidable des trésors…

J’ironisais évidemment, j’espérais que les deux vieux n’allaient pas me prendre au sérieux, j’aurais eu l’air idiot à croire qu’un vêtement était un grand trésor.

Mais contre toute attente, Xinlong m’expliqua qu’il s’agissait là d’un équipement de protection qui serait capable de me sauver la vie avant même que le danger n’arrive. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire aussi le laissai-je parler ; mais je compris bien que ma nouvelle tenue possédait des secrets que je devais encore découvrir.

Je vais maintenant te donner un dernier trésor. Mais celui-ci est un peu particulier. Tu es faible et même si te défendre et prévenir le danger est bien, il faut que tu puisses attaquer également, si le pire devait arriver. Ne compte pas toujours sur le Bagua ; certains ennemis ne te laisseront pas le temps de l’activer. Et à ton niveau, tu mets encore trop de temps à le faire. Dis-moi, Osumba, possèdes-tu une arme ?

– Une arme ? Eh… N… Ah ! Si !

Tendant la main, j’invoquai la lance de Zhou Xuefang qui apparut dans un crépitement électrique. Elle prit forme en quelques secondes à peine dans ma main droite.

Ooh, une invocation ? Formidable. Ceci dit, je ne sais pas si ça va fonctionner sur une arme intangible… Tentons le coup !

J’entendis alors Xinlong prononcer des mots incompréhensibles tout en rassemblant et en faisant tournoyer du qi depuis mon dantian ; il se servait, comme Shou Xuefang l’avait fait pour créer cette lance, de mon propre qi pour utiliser ses techniques !

D’un seul coup, un nuage noir se forma autour de ma lance – de sa pointe, plus précisément – et lorsqu’il disparut, absorbé par le métal aux reflets jaunes, ma lance ouvrit les yeux.

– HEIN ? Les yeux ?!

Oui, oui, elle ouvrit les yeux. Elle possédait désormais deux yeux et une bouche, juste là, sur le métal pointu servant à transpercer ses victimes…

– Heh ? Quoi ? Où suis-je ? Ah ! Je suis déjà arrivé ? Ouah, tu as fait vite cette fois. La dernière fois que tu m’as invoqué, j’ai mis plus de deux heures à franchir le voile !

– Qu… Qu’est-ce que c’est que ça ?!

La lance me regarda, l’air surpris.

– Ah ? Encore toi ? Heh, ça fait un petit moment que je ne t’ai pas vu.

– Euh… Bonjour, lance… Oui, ça fait longtemps que je ne t’ai pas invoqué…

– Hein ? Lance ? Tu te fous de moi ? Je ne suis pas une lance ! Je suis un démon des objets ! Tu ne me reconnais vraiment pas ?! Tu m’as rencontré lorsque tu es sorti de cette formation sans fin, dans le sanctuaire ! Et pourquoi m’appelles-tu « Lance », d’abord ?!

– …Parce que tu es dans une lance… Alors, c’était toi ? Le démon de la porte ?

Xinlong coupa court à notre discussion.

Osumba, révoque ta lance. Je suis curieux de savoir si ce petit démon va être renvoyé de force chez lui.

Ainsi, c’était ça, son cadeau ?! Il avait invoqué un démon des objets dans ma lance ? J’avais comme l’impression qu’il se moquait de moi et que c’était un cadeau empoisonné, surtout en me rappelant le caractère de ce démon-là en particulier.

Mais je fis ce qu’il me disait et révoquait ma lance. Elle disparut comme elle était arrivée, dans un éclair.

Et maintenant… ? Il a disparu, c’est ç… Hah ?!

Eh ! Je te reconnais ! C’est toi qui m’a invoqué, hein ? Ouah ? Où sommes-nous ? C’est étrange, ici… Et pourquoi ai-je un corps ? Mon corps, qui plus est ? Explique-toi ! Je suis enfermé quelque part avec mon vrai corps ?! Heh, non, ce n’est pas mon vrai corps ! Je suis un esprit ?!

– …

J’eus la désagréable sensation que j’allais avoir un résident de plus – deux de plus dans la même journée, c’était trop pour moi, j’allais devenir complètement fou si je devais les supporter au quotidien ! Il était clair que le démon de la lance avait été invoqué dans un objet qui était composé de mon qi. Je supposai donc qu’il était logique qu’une fois mon qi de retour en moi, il fasse de même.

Sur une intuition, je fis réapparaître ma lance.

Elle avait à nouveau des yeux et une bouche.

– Heeeeh ? Pourquoi me suis-je fait tirer de forc… Hein ? Encore toi ? Qu’on m’explique !!!

Les yeux de ma lance se mirent presque à pleurer. Le démon ne comprenait rien à ce qu’il se passait. Aussi, le renvoyant dans mon dantian en compagnie des deux vieux – ils devaient être de plus en plus à l’étroit là-dedans – je laissai Xinlong lui expliquer toute la situation. Étonnamment, le démon qui disait se nommer Waad accepta tout ça très rapidement, heureux de se trouver dans le monde des mortels sans être forcé de passer du temps accroché à un objet immobile. En moi, il aurait au moins l’occasion de voir le monde.

Bien. Il est temps maintenant de partir à la recherche de cette rune. Elle est à quelques heures de marche à peine.

Il me confirma qu’il n’y avait plus rien dans cette pièce que je pouvais possiblement récupérer. Je fis alors demi-tour et repartit vers l’entrée. Arrivé au fond du trou que j’avais creusé pour pénétrer dans le sanctuaire, je vis Dai Lin, la tête penchée vers moi. Elle m’avait sans doute entendu arriver ; à moins qu’elle ne soit restée ainsi depuis le début.

Elle m’aida à remonter en me lançant une corde qu’elle avait confectionnée à l’aide de lianes et après lui avoir sommairement expliqué la situation – c’est-à-dire lui avoir parlé de la rune de Feu, de ma nouvelle tenue et d’une autre rune qu’il fallait que j’aille chercher, nous nous mîmes en route.

J’étais bien décidé à tout faire pour récupérer cet œuf.

 


 

Rendez-vous mercredi prochain pour la suite de leur aventure et de nouveaux choix à proposer 🙂

Raka
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7 thoughts on “LDO : Chapitre 30

  1. Merci pour ce chapitre

    Superbe le coup du démon des objets. Osumba doit être de plus en plus motivé pour arriver a la partie céleste de son dantian.LOL

    1. Osumba il va surtout être bientôt de plus en plus motivé pour embaucher l’esprit d’une nounou. Ou d’un gardien de zoo.

  2. un vieux terrien, un vieux inventeur de technique et un vieux démon. Qui sera le prochain vieux à habiter le corps de Osumba ? xD
    merci pour le chapitre

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