LDO : Chapitre 18
LDO : Chapitre 20

Chapitre 19     L’oubli des fondamentaux ?

 

 

– Nous avons besoin de sommeil.

J’y avais beaucoup réfléchi, et j’étais décidé à laisser Pio monter la garde parce qu’il n’avait pas besoin de sommeil, ni même de repos. Je craignais simplement, cela dit, qu’il se trouve incapable de nous prévenir si un danger arrivait.

– Si on lui donne quelque chose pour faire beaucoup de bruit, et il pourra nous avertir…

– De quoi tu parles, Osumba ?

Dai Lin pencha la tête sur le côté, ne comprenant pas de quoi je parlais. Soudain, elle écarquilla les yeux.

– Nous allons nous relayer, hein ? Ne me dis pas que tu as prévu de laisser Pio seul toute la nuit ?

Je la regardai, comme si sa réaction n’était pas normale.

– Mais si. C’est la meilleure solution. On trouvera déjà un moyen pour que son manque de parole puisse ne pas être un handicap, ne t’inquiète pas.

– Ce n’est pas ce que je voulais dire !

Elle se mis à chuchoter. Mais Pio n’avait pas d’oreille, alors est-ce que ça servait vraiment ?

– Rappelle-toi qu’il est un mort-vivant. Et que c’est toi qui l’a créé. Est-ce que tu es confiant dans ta capacité à le contrôler ?

– Le contrôler ? Mais je ne le contrôle pas. Je l’ai dit dès le départ… Ah, peut-être pas à toi ?

– Pas à moi ? Je ne… Peu importe. Et lorsque tu dormiras et que ta conscience aussi, peux-tu affirmer qu’il ne va pas devenir un mort-vivant sauvage et sanguinaire ?

Elle commençait à se créer des problèmes toute seule… Pourquoi ne me laissait-elle pas faire ? Je connaissais les particularités de la rune Yim mieux que quiconque, après tout…

– Et si on se relaye, tu penses que ce sera mieux ? Je vais dormir de toute façon.

Elle était prise au dépourvu. Elle n’y avait pas pensé. Ou alors…

– Non… Dis-moi que tu n’avais pas imaginé rester éveillée et surveiller ton cousin ?

– …C’est la seule solution pour vérifier si on peut vraiment lui faire confiance, finalement.

– Non.

J’étais catégorique ; je ne pouvais pas la laisser mettre en péril notre nouveau groupe, il fonctionnait bien et nous n’avions pas besoin de doutes de ce genre. Pio était assurément humain dans son cœur et dans sa… tête. Même s’il n’en avait plus. S’il avait voulu nous trahir ou nous faire du mal, il avait déjà eu de nombreuses occasions de le faire lorsque nous combattions côte à côte.

Pris d’une illumination soudaine, je trouvai l’idée de ma vie. Tentant de cacher ma fierté grandissante, je lui proposai :

– Nous allons nous relayer, très bien. Mais nous allons nous relayer pour dormir, et non pour monter la garde. Lorsque ce sera son tour, je le surveillerai et tu dormiras. Lorsque ce sera ton tour de monter la garde, je dormirai et toi, tu le surveilleras. D’accord ?

C’était le compromis que je pouvais lui accorder ; et encore, j’avais prévu d’aller plus loin pour lui prouver que Pio était définitivement de notre côté, zombie ou pas. Mais je n’allais certainement pas le lui dire, j’aurais été idiot. Et je ne me sentais absolument pas idiot. Parfois, j’avais l’impression que la cultivation permettait à mon esprit de devenir plus aiguisé, et si c’était vraiment le cas, c’était une excellente nouvelle.

Elle accepta étrangement assez facilement.

– D’accord. Je suis d’accord, ça me va.

Pio nous écoutait depuis un moment, elle ne s’en était pas rendue compte ? Mais loin de s’en offusquer, il haussa les épaules pour signifier qu’il était d’accord ou qu’il s’en fichait. Qu’il comprenait, en tous les cas. Et ça me confortait dans ma conviction : il était de notre côté. Je savais que le pouvoir de la rune Yim renvoyait l’âme dans le corps, et ne créait pas des monstres assoiffés de sang.

– Je vais prendre le premier quart. Il fait déjà nuit, dehors. Va dormir, Osumba. Je te réveillerai quand ce sera votre tour à tous les deux de monter la garde.

– D’accord.

Je m’engageai un peu plus loin dans la petite caverne, et rejoignis Zombicorne. Elle ne bougeait pas, et se contentait de me regarder arriver. Elle devait avoir compris qu’on avait prévu de passer la nuit dans cet endroit. Elle était plutôt intelligente, je savais que j’avais bien fait de l’adopter.

Je me blottis dans un coin, décidé à dormir. Mais il ne faisait pas chaud, et après ce qui me sembla être une éternité, je me décidai à me lever.

– Décidément, il faudra que je m’habille un peu plus chaudement, un de ces jours. Ce pagne ne me protège pas des nuits froides de ce monde souterrain.

Je grommelai tout seul en retournant voir où en étaient Dai Lin et Pio. Finalement, il semblait que j’allais devoir rester éveillé toute la nuit, donc autant que monte la garde.

Elle fut surprise en me voyant arriver.

– Déjà ? Mais il te reste encore beaucoup de temps. Va dormir.

Je haussai les épaules.

– Impossible. Il fait froid.

Elle me regarda d’un air idiot, et pour la première fois, sembla prendre conscience que j’étais presque nu. Noire qu’elle était – à cause de moi, bien sûr – je parvins à la voir rougir tout de même, tandis qu’elle détournait le regard.

Sérieusement, elle n’avait jamais remarqué ?

– P… Prends ça. Va te couvrir. Et dors.

Elle me jeta un grand morceau de tissu épais, dont elle se servait de cape. Je n’imaginais pas qu’il puisse tenir bien chaud, mais une fois enroulé autour de mes épaules, je fus ébahi.

– Si chaud !

– Evidemment, idiot ! C’est un objet magique !

– Ah ? Je comprends, alors.

Content de pouvoir aller dormir un peu au chaud, je retournai auprès de ma fidèle monture et me couchai à nouveau au sol. Cette fois-ci, je ne mis que peu de temps à sombrer.

 

*

 

– Allez, debout ! C’est ton tour. Laisse-moi dormir maintenant.

– Hmm ?

J’ouvris péniblement les yeux lorsqu’on me secoua légèrement. Je mis quelques secondes à me souvenir de l’endroit où j’avais fait la sieste… Dai Lin se trouvait au-dessus de ma tête, les yeux rouges et endormis.

– Oh… Je vais aller… Oui…

– Et donne-moi cette cape, sinon j’aurai froid. Un de ces jours, il faudra vraiment qu’on te trouve de quoi t’habiller !

Je lui rendis son bien, et elle ne se fit pas prier pour s’allonger au même endroit où j’avais moi-même dormi. Et j’étais sûr qu’elle allait partir tout aussi vite que moi au royaume des songes.

– Allez, Pio, on va monter la garde.

Je ne pouvais pas voir ses expressions puisqu’il n’en avait pas, mais son langage corporel me donnait l’impression qu’il était content. C’était dingue. Avait-il toujours été aussi enjoué, ou le fait d’avoir survécu à une mort certaine l’avait-il rendu plus heureux de vivre ?

Mais peu m’importait. Je me dirigeai vers l’entrée de la grotte, afin de m’y asseoir pour avoir une vue imprenable sur le passage qui menait à moi. Si on devait se faire attaquer, je le saurais.

Il ne faisait plus si froid, en tout cas. Le peu de temps de repos qui m’avait été accordé m’avait permis de me requinquer un peu ; et c’était maintenant à mon tour. Puisque Pio ne pouvait pas parler, je me mis à discuter avec Zhou Xuefang, que je n’avais pas entendu depuis un certain temps déjà.

Par réflexe, je parlai à voix haute.

– Hé, vieux. T’es là ?

Pio se tourna vers moi, et je suis sûr qu’il aurait eu l’air surpris si j’avais pu voir son visage. Il pointa son doigt vers son torse, croyant certainement que je m’adressais à lui. Je lui fis un signe négatif de la tête et haussai les épaules tandis que je recevais une réponse depuis l’intérieur de ma tête.

Bien entendu. Où veux-tu que j’aille ? Le jour où je sortirai sera le jour où j’aurai trouvé l’endroit où mon âme reposera à tout jamais. Je ne t’abandonnerai pas tant que nous ne serons pas rentrés sur Terre, jusque dans ma Chine natale.

Ne me préoccupant pas de Pio qui ne pourrait de toute façon pas me trahir, je répondais à voix haute, tant pour ne pas laisser le silence s’installer que par paresse.

– Alors tu veux que je te ramène jusqu’en Chine. C’est loin de chez moi, tu sais.

Evidemment que je le sais. La Chine et l’Afrique sont à des milliers de kilomètres l’une de l’autre… Mais tu verras que le jour où tu seras capable d’y retourner, ces distances te paraîtront ridicules, et tu les franchiras en un souffle.

– On verra bien. Pour l’instant, je ne suis pas près de rentrer. Regarde-moi. Perdu dans une grotte quelque part dans un monde souterrain sur le Continent Immortel le plus bas, à l’exception de la Terre bien sûr. Je maîtrise une technique extraordinaire, et pourtant je me vois incapable de me battre. Tous les monstres ici sont beaucoup trop forts pour moi ! Même ta lance ne fait pas le poids.

Il dût sentir mon désarroi et ma perte momentanée de motivation, parce que son ton se fit plus doux.

C’est normal, mon garçon. Ma lance est directement liée à ton Qi. Elle deviendra puissante en même temps que toi. Tu ne peux qu’aller dans le bon sens, alors ne te préoccupe pas de ça. Je serai là pour faire en sorte que tu ne te perdes pas en chemin.

– Que je ne me perde pas ?

La vie d’un cultivateur est semée de choix et de déceptions. Certains peuvent être aveuglés par des idées ou même un manque de talent qui les bloquent pendant toute leur vie. Je m’assurerai que ça ne t’arrive pas.

– Ah, merci. Mais bon, c’est dans ton intérêt, aussi.

Evidemment… Mais…

– Mais ?

Laisse tomber.

– Bon, d’accord.

Pio ne bougeait pas. Il était là, debout à côté de moi, et semblait vraiment perdu. En même temps, je le serais aussi si je n’entendais que la moitié d’une conversation. Ou peut-être était-il perplexe en m’entendant parler tout seul ? Et ça n’avait pas d’importance, il n’irait pas le répéter.

Par contre, nous avions des pierres spirituelles, obtenues sur les monstres que nous avions chassés pendant la journée. Et je n’allais pas me priver pour en avaler une. Après tout, si je devais perdre du temps assis là, autant le rentabiliser.

J’attrapai une pierre de ténèbres et après l’avoir avalée, je me mis en position pour méditer. Je sentais déjà son Qi qui commençait à se diluer en moi, et j’initiai immédiatement le processus de raffinage pour l’attirer vers mon dantian. Je n’avais pas réellement besoin de méditer, mon corps était bien supérieur à ce qu’il avait besoin d’être pour accepter l’ouverture d’une ou deux portes Terrestres supplémentaires, mais j’étais là, et je n’avais que ça à faire.

 

*

 

J’ouvris les yeux.

Dai Lin me secouait.

J’étais toujours assis en position de méditation, et je m’y étais plongé si profondément que j’en avais perdu conscience de ce qui m’entourait et du temps qui passait. Pio était impassible, égal à lui-même, debout à côté de moi et montant la garde à ma place. Je savais que je pouvais compter sur lui. Dai Lin ne pourrait plus rien dire, désormais.

Elle n’était pas décidée à me laisser passer ma ‘faute’, cela dit.

– Qu’est-ce qui t’a pris !! Tu t’es endormi ?!

– M… Mais non, je ne dormais pas, je méditais.

– Quelle excuse bidon ! Même en méditant, tu aurais remarqué les 5 premières fois, quand je te secouai !

– Ah… Mais je méditais vraiment…

– Ça suffit !

Elle était furieuse.

– Et si Pio avait échappé à ton contrôle, hein ?!

Elle ne comprenait toujours pas. À ce moment précis, je rêvais de lui faire partager les connaissances que m’avaient apportées la rune Yim.

– Il ne peut pas m’échapper parce que je ne le contrôle pas. Pas plus lorsque je suis éveillé que lorsque je dors, que je suis proche de lui ou à des milliers de kilomètres. Il n’est en rien lié à moi, quand vas-tu le comprendre ?

– …

Je ne craignais réellement pas que Pio ne m’échappe parce que s’il avait voulu le faire, il aurait pu le faire depuis longtemps. Il avait eu de nombreuses occasions de partir et de nous laisser nous faire piétiner et dévorer par des monstres ; il nous avait toujours aidé, soutenu et épaulé. Il avait même été blessé à plusieurs reprises, mais il s’en fichait. Ses blessures se régénéraient avec le temps. Toutes, sauf sa tête, évidemment. Il ne l’avait plus lors de sa transformation en mort-vivant.

Osumba.

– … ?

J’avais failli répondre au vieux par réflexe, mais Dai Lin était toujours là, et elle me regardait furieusement, comme si j’avais pris un risque inconsidéré.

Je lui répondis donc dans mon esprit.

– Oui ?

Tu souhaites devenir fort, n’est-ce pas ?

– Evidemment.

Tu te souviens, lorsque je t’ai parlé des affinités de Qi ?

– Bien sûr. Je suis de l’affinité des ténèbres.

Certes. Et tu te souviens également que tu possèdes des affinités secondaires, n’est-ce pas ?

– Ah… Euh… Maintenant que tu le dis…

N’oublie jamais. Maintenant que tu as ouvert la troisième Porte Terrestre, tu es capable de changer la structure de ton Qi, et de faire appel à d’autres forces. Ce n’est pas ton affinité principale, alors ce sera naturellement moins puissant, mais tu peux utiliser le Qi de la terre et celui du magma.

– J’avais oublié ce détail. Explique-moi tout ça dans le détail.

 À partir du troisième niveau terrestre, tu peux faire appel au Qi de tes affinités secondaires, avec deux niveaux de moins. Ce ne sera pas très puissant pour le coup, mais ça peut t’être utile dans certaines circonstances.

– Certaines circonstances ?

As-tu songé au Bagua du Taiji ?

– …

Il fallait que j’essaye. Il le fallait. Mais comment devais-je faire pour utiliser un Qi secondaire ? Et puis, je devais d’abord faire en sorte que Dai Lin me laisse tranquille.

– Je suis fatigué. Je vais aller dormir, et nous reprendrons la route après.

Peut-être qu’ainsi, elle allait me donner le temps nécessaire pour comprendre comment faire appel à un Qi secondaire. Mais en me regardant faire demi-tour, elle me lança tout de même un reproche.

– Comme si tu n’avais pas déjà assez dormi…

Je choisis de l’ignorer et j’allai retrouver ma fidèle Zombicorne, qui n’avait toujours pas bougé. Elle attendait certainement que je l’emmène dehors moi-même. Eh bien, ça allait attendre.

Je me mis en position de méditation, et demandai l’aide de Zhou Xuefang.

– Alors, on fait comment ?

Tu ne peux pas maîtriser les deux affinités secondaires aussi facilement. En ouvrant la troisième porte Terrestre, tu as acquis assez de puissance pour en débloquer une, mais pas les deux. Il va falloir que tu fasses un choix : désires-tu t’ouvrir à l’affinité secondaire de la terre, ou celle du magma ? Je te guiderai sur la voie que tu auras choisie. Rappelle-toi simplement d’une chose, lorsque tu ouvriras des portes, toutes tes affinités progresseront avec toi. Ton affinité des ténèbres sera toujours la plus puissante. Celle que tu vas choisir maintenant sera plus faible, mais celle que tu garderas pour la fin sera la moins puissante des trois.

– Je vois. Dans ce cas…

 


 

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N’oubliez pas de vous connecter pour voter ! Et n’oubliez pas, de la même manière que tous les chapitres x9, une réponse mystère vous est proposée afin de « chambouler » l’histoire. Mais souvenez-vous, ça peut être du très bon comme du très mauvais ! Jadis, il s’est fait un grand ennemi que j’appellerai ici « Mr Game&Watch » à cause d’un tel choix. La roue tourne toujours quand on fait le choix du mystère, parfois dans le bon sens, parfois non !

Vous avez jusqu’à samedi soir 23h pour voter. Je vous laisse un jour de plus parce que j’ai posté la chose un jour en retard 🙂


Concernant les autres choix disponibles la semaine dernière, vous avez compris que les lecteurs ont choisi l’alternance des rondes.

La deuxième place a été obtenue par ceux qui souhaitaient que Pio monte la garde toute la nuit. Dans ce cas-là, poussé par la confiance que lui portent ses deux acolytes, il aurait cherché à s’entraîner, allant chasser près de là. Il aurait fini par attirer des monstres dans la grotte, et la nuit n’aurait été que combat et douleur. Adieu sommeil et bonjour jour suivant pourri. Ils n’auraient pas été capables de faire ce qui est prévu dans le prochain chapitre et qu’ils vont réussir à faire. Je n’en dis pas plus.

Certains voulaient qu’Osumba monte la garde. J’avoue qu’il se serait endormi et des gens peu scrupuleux qui les épiaient l’auraient enlevé.

La dernière réponse, à savoir Dai Lin, n’a eu aucun succès. Je ne l’aborderai donc pas.

Raka
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20 thoughts on “LDO : Chapitre 19

  1. Merci pour ce chapitre

    Bien qu’ayant lu l’avertissement, la tentation était trop grande et j’ai pris l’option mystère.

  2. Merci pour le chapitre
    J’ai pris la reponse c car il n’a pas de chance donc sa malchance perdra cette fois (j’espère)

    1. Concernant ce point (et pareil pour le commentaire juste en-dessous, je tire à pile ou face bon/mauvais au moment où j’écris le scénario du choix mystère).

      Et c’est fait avant de poster le chapitre. Donc là, oui, c’est réellement un coup de poker.

      1. Si tu veux nous faire plaisirs tu fais un pile ou face où si tu as pile il a de la chance et face il n’a pas de malchance et la beaucoup seront heureux

          1. Est-ce qu’il y a un personnage qui a de la chance quand Osumba n’en a pas ?
            Sa pourrait être marrant qu’un pile ou face decide de l’avenir de deux personnnage a la fois

          2. Est-ce qu’il y a un personnage qui a de la chance quand Osumba n’en a pas ?
            Sa pourrait être marrant qu’un pile ou face decide de l’avenir de deux personnnage a la fois.

          3. Surprise. Pour l’instant non, mais un truc dans le genre est prévu. Pas tout à fait ça cela dit.

          4. Je peux pas repondre a ton dernier com mais je voulais dire que sa s’annonce bien amusant pour la suite alors continue comme sa.
            Je ferais des theorie dans les coms si j’ai le temps a l’avenir et tu pourra toujours mes les confirmer ou infirmer.

  3. Terre, c’est le meilleur compromis entre défense et attaque. il devrait apprendre des techniques défensive pour mieux se protéger.il pourrait aussi apprendre à faire des pics de pierres sortant du sol et surprendre ses adversaires

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