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Chapitre 16     Le démon dans la porte.

 

 

– Je n’ai pas le choix, je ne peux pas risquer de passer des années dans ces lieux. Tout le monde croira que je suis mort, et Dai Lin sera partie avec ma monture depuis longtemps. Je ne les retrouverai jamais si je fais ça.

Alors tu as décidé de faire au plus court ?

– Oui. Enseigne-moi la façon de faire.

Zhou Xuefang me montra la position que je devais prendre, la respiration que je devais adopter et m’initia à la manière de penser afin de m’imprégner des lieux, de l’atmosphère et de l’univers qui m’entourait.

Ce n’était vraiment pas compliqué, j’avais sans doute un talent naturel pour ça ! J’y pris du plaisir, voyant au bout de peu de temps que j’avais déjà compris comment faire. Ce fut à ce moment que Zhou Xuefang dû s’incliner devant mon génie en matière de cultivation, car je finis par comprendre la formation en moins d’une heure. Enfin, il ne me le dit pas, mais j’étais persuadé au fond de moi qu’il m’admirait.

– Je vois. J’ai saisi la nature de ce piège. Il est très simple : arrivé au bout du tunnel, une formation spatio-temporelle me ramène à l’entrée. Le point faible se situe là. Il faut que je détruise ce point de retour en arrière.

Oh, il s’agit donc de ça ? Alors tu seras rassuré sur deux points : premièrement, je sais comment faire, et deuxièmement, à chaque fois que tu es ‘revenu en arrière’, ce n’était pas que dans l’espace, mais le temps également. Finalement, tu n’as quasiment pas perdu de temps ici.

– Génial ! Alors maintenant, dis-moi comment faire !

Avance jusqu’à l’endroit en question. Tu es désormais capable de le repérer, n’est-ce pas ?

Il avait raison. En sentant le Qi ambiant tournoyer dans mon corps et onduler à se surface dans le même temps, je pouvais clairement sentir la fluctuation, le dérangement dans la structure même du couloir.

– Ici. Exactement là, devant moi.

Bien. Tends les mains.

Je tendis les mains, paumes en avant. Mes mains venaient de dépasser la limite de la formation. J’étais à un bout du couloir, et mes mains à l’entrée, dans l’espace et le temps.

Oui. Je peux le sentir aussi, maintenant. C’est bien là. Concentre ton Qi de tes épaules à tes mains, et fais-le exploser. Tu dois être capable de détruire le lien entre les deux côtés de la formation de cette manière.

Je fis exactement comme il me l’ordonnait. Le Qi passa de mon dantian vers mes épaules, et de mes épaules, il se répandit jusqu’au bout de mes doigts, enveloppant mes bras en entier, et tournoyant autour comme s’il cherchait l’endroit par où y entrer à nouveau pour retourner bien au chaud.

Par une simple pensée, il explosa, purement et simplement. Comme si c’était là la chose la plus simple du monde, il éclata en une explosion ténébreusement lumineuse.

L’air autour de moi se fissura légèrement.

Retire rapidement tes bras, maintenant !

Je ne me fis pas prier, l’entendant me presser de la sorte. Effectivement, je ne souhaitais pas qu’une partie de mes bras finisse à un autre endroit à une autre époque. J’aurais alors eu bien du mal à les récupérer.

Les fissures s’élargirent, se multiplièrent et se rejoignirent. La toile de la réalité sembla éclater comme une vitre brisée en une centaine, puis un millier de morceaux, qui devinrent bientôt poussière et disparurent dans l’oubli en scintillant.

Devant moi, une vieille porte en bois se tenait là, gravée d’une tête de démon étrange qui me fixait d’un air moqueur et intéressé comme s’il riait depuis un moment de mes mésaventures.

– Hein, hein, faut pas se moquer, hein ! C’est pas bon !

Pourquoi parlais-je à une tête en relief sculptée dans une porte en bois ? Si quelqu’un m’avait vu, il m’aurait pris pour un fou. Cela dit, dans ce monde étrange, je n’aurais pas été étonné le moins du monde s’il m’avait répondu.

– Alors comme ça, tu as détruit la formation des méandres ?

– …

Il fallait que ça tombe sur moi. Hein ? Il le fallait ? Est-ce que ça ne pouvait être que moi ?

Au moment même où je m’imaginais cette horrible tête me répondre, elle ouvrit la bouche et… me répondit.

– Hmm… Je commence à me demander si l’intégralité de ce monde n’est pas une vaste blague mise en place par les dieux pour me piéger et rire de moi.

– Jeune humain. Tu as passé la formation des méandres qui a perdu nombre d’aventuriers avant toi. Tu l’as fait en peu de temps, et je suis impressionné. Tu es si faible et pourtant si pragmatique et sensé. Tout en ayant compris la nature de la formation, tu en as décelé les extrémités et tu en as fait un travail rapide.

– …

Je ne savais pas quoi répondre. Une porte me parlait, après tout. Lorsqu’une porte nous parle, quelle est la bonne réponse ?

– Je vais maintenant t’accorder l’immense honneur de te faire passer la deuxième épreuve du Temple des Ombres Primales. Tu vas devoir répondre à une question. Si ta réponse est la bonne, alors tu pourras passer.

J’attrapai ma tête dans mes mains en criant.

– Arrrrgh ! Mais il lit dans mes pensées ?!

J’étais perdu. Lorsque j’avais pensé à la tête qui parle, elle m’avait parlé. Lorsque je me demandais ce qu’il fallait répondre quand une porte posait une question, elle m’a dit qu’elle allait me poser une question…

Elle devait réellement lire dans mes pensées, et se jouer de moi.

– Non, je ne me joue pas de toi.

Le visage de monstre sur la porte avait éclaté de rire. Puis, se reprenant, il ajouta :

– Mais je lis bel et bien dans les pensées. C’est un des privilèges que m’a accordé mon créateur.

Il avait dit quelque chose d’intéressant. Son créateur ?

– Ton créateur ? Qui est-il ?

Si je pouvais apprendre qui avait fabriqué cette espèce de démon-porte, je pourrais sans doute découvrir des secrets cachés, et qui ne rêve pas de secrets cachés ? Un gamin qui a toujours vécu des aventures dans sa tête en rêvait certainement.

– Mon créateur n’est plus personne, jeune garçon humain. Il est parti voilà déjà fort longtemps. Tu espérais le connaître, peut-être ?

Il avait à nouveau un sourire moqueur. J’avais envie de le frapper…. De frapper à la porte.

À nouveau, j’attrapai mon visage dans mes mains, furieux et désemparé.

– Mais pourquoi est-ce que je pense à des blagues idiotes à un moment pareil ?!

Contrairement à ce que j’attendais, la tête sur la porte se mit à rire de bon cœur.

– Hahahaha ! En effet, ça fait longtemps que je n’ai pas entendu d’humour humain, surtout de si bas de gamme qu’il en est drôle !

Hourra ! J’avais marqué un point. Si je pouvais m’en faire un ami, peut-être que je pourrais passer sans avoir à réussir son test, ou je ne savais quoi. Et que je pourrais apprendre des choses sur son créateur. Ces ruines étaient très, très anciennes, peut-être même dataient-elles de l’époque de l’Ancienne Civilisation ? Et dans ce cas, ce mystérieux créateur pourrait être quelqu’un de puissant. Et cette porte savait de quoi il retournait. Je devais insister.

– Puisque tu lis dans mes pensées, alors je ne vais pas me répéter, tu viens de lire tout ce que j’ai pensé. Alors ? As-tu quelque chose à dire face à ma réflexion ?

La porte – ou plutôt le visage sculpté à sa surface – resta impassible. Comme s’il ne m’avait pas entendu, ou qu’il faisait mine d’être vexé par ce que je voulais…

– Eh. Réponds ?

– …

– Allez, … réponds.

– …

Elle resta totalement immobile.

– Ne me dis pas… que tu es vexé pour de bon ? Non ?! En réalité tu as été vexé parce que je voulais obtenir des informations de toi, alors… alors que toi, tu ne voulais que te faire un ami ! C’est ça ! J’ai trouvé ! Je suis désolé ! Désolé !

– …

Le visage me regardait de ses yeux incrédules, comme si j’avais dit la dernière chose à laquelle il s’attendait. Soudain, il ne put s’empêcher d’éclater de rire.

– P…Pouhahahahahaha !

– Il y a quelque chose de drôle ?

Etrangement, le visage de la porte pleurait. Il pleurait de rire… Je murmurais, pour moi seul.

– Ben, des larmes venant de la tête démoniaque gravée sur une porte, ça doit valoir un paquet de pierres spirituelles…

Il sembla m’entendre, parce qu’il me répondit aussitôt, tentant d’étouffer son rire.

– Mais… Mais non, pffft. C’est simplement de l’eau, que mon bois a accumulé depuis l’air ambiant au fil du temps. Ça ne vaut rien.

– …

Il avait l’air louche. Surtout en disant ça, aussi rapidement, comme s’il voulait me prendre de vitesse.

– Alors ça ne te dérange pas si je les récupère, dans ce cas ? Elles seront utiles si j’ai une petite soif, plus tard.

J’approchais déjà une petite fiole des larmes qui coulaient et pendaient à son menton.

– A, Attends ! Non ! Laisse mes larmes ! Je te laisserai passer !

– …Trop tard.

Les deux grosses gouttes étaient déjà à l’abri dans la fiole, qui elle-même entrait dans la sacoche qui pendait à mon pagne. D’ailleurs, en m’observant, je me surpris à me dire qu’il allait peut-être être bientôt temps de m’adapter à la culture locale et de m’habiller autrement.

Mais là n’était pas le souci actuel. La porte boudait à nouveau, elle ne m’adressait plus la parole. Elle était réellement fâchée parce que je lui avais pris des larmes.

– Allez, ne fais pas ça, porte. Tu dois me poser une question, c’est toi-même qui l’as dit. Alors pose ta question.

– …

– Tu crois que ton créateur serait content s’il te voyait en train de ne pas faire ton travail ?

– …

Ma dernière phrase sembla faire réagir l’entité-porte, qui leva à nouveau les yeux vers moi en me parlant froidement.

– Tu ne respectes pas la propriété d’un autre. Tu es un être vil et cupide. Tu as volé mes larmes alors que je t’ai clairement dit qu’elles ne servaient à rien. Si tu m’avais cru, tu les aurais laissées, car tu n’as aucune raison de récupérer de l’eau. Mais tu les as prises, donc tu savais ce qu’elles représentent. Tu es donc un menteur et un hypocrite. Pars. Tu ne passeras pas l’épreuve. Tu es recalé.

Après son long discours, la tête ferma les yeux et sembla se rendormir, ne bougeant plus du tout, même le moindre sourcil. Ah, mais elle n’avait pas de sourcils.

– Bon. Tant pis. Il ne me reste plus qu’à passer de force. Tu n’es qu’une porte en bois.

Concentrant mon Qi dans mes poings, je me mis à tambouriner du mieux que je pouvais sur la vieille porte. Mais elle ne bronchait pas, et avait l’air d’absorber les coups autant que les bruits qu’ils auraient dû provoquer.

J’étais bien trop faible. Je le savais et la porte le savait. C’est pour cette raison qu’elle ne tentait pas de résister ou de me convaincre de ne pas la frapper. Et c’était logique : son créateur était si puissant qu’il avait créé une formation pouvant me piéger dans l’espace et le temps, alors une simple porte indestructible, qu’était-ce ?

– Vieux, c’est quoi, ces larmes ? Tu sais ?

Zhou Xuefang sortit d’une réflexion profonde dans mon dantian pour me répondre.

Effectivement, j’y pensais aussi. Il y a de fortes chances qu’il s’agisse là de larmes de démon des objets.

– Des larmes de démon des objets ?

Le visage sur la porte ouvrit les yeux en grand, lançant presque des éclairs de stupéfaction à mon encontre.

– Je savais que tu connaissais ! Tu es bel et bien le pire des menteurs !

– Non ! Non ! Je ne sais pas ce que sont ces larmes ! C’est… Je connais juste leur nom. Je ne sais pas du tout à quoi elles servent ou ce qu’elles sont.

La porte, pour toute réponse, ferma les yeux et j’eus l’impression qu’elle avait décidé de ne plus les rouvrir, désormais.

– Quel gamin…

Les larmes de démons des objets sont, comme leur nom l’indique, des larmes versées par les démons des objets. Il s’agit là de démons obligés de se lier à des objets pour survivre dans notre monde, et la plupart du temps, un puissant cultivateur maîtrisant des techniques interdites les invoque pour les enfermer contre leur gré dans des objets magiques. Ces démons ont tellement soif de notre monde que même là, ils sont reconnaissants envers leur ‘créateur’.

– Je vois… Mais alors, quelle est leur utilité ?

C’était là le point le plus important : à quoi servaient ces larmes ? Si le démon avait tout fait pour que je ne les récupère pas, elles devaient avoir une utilité certaine. Peut-être qu’elles allaient me permettre de cultiver ?!

Elles servent à créer des artefacts puissants.

Je fus déçu, et en même temps sidéré. Je n’allais pas pouvoir cultiver en les avalant, mais elles servaient à créer des objets puissants ? Je pourrais alors peut-être les vendre ! Mais qui allait me les acheter si je ne savais pas à qui m’adresser ? Et puis, était-ce vraiment le moment de penser à ça ?!

Pendant ce temps, la porte avait définitivement cessé toute activité. Elle était redevenue cet objet inanimé qu’elle était supposée être. Quant à moi, je ne pouvais pas aller plus loin. Je ne pouvais pas détruire cette porte, et malgré mes multiples tentatives, elle ne montra plus aucun intérêt pour ma personne.

Faisons demi-tour.

Je ne voulais pas faire demi-tour ! Je ne voulais pas m’en aller ! Je ne voulais… Je voulais passer cette satanée porte et voir ce qu’elle cachait ! Je n’avais pas fait tous ces efforts pour repartir les mains vides. Elle avait parlé d’une épreuve, qu’elle ne m’avait pas fait passer, d’ailleurs. Ce qui signifiait qu’il y avait forcément une récompense à la clé, et je la voulais ! Et si c’était une rune ?! Je ne pouvais pas passer à côté, certainement pas.

– Il me reste encore une chose à tenter… Une dernière.

Une dernière chose ? Ne me dis pas que… encore… ?

Un tourbillon noir apparut autour de moi et se mit à tourner à grande vitesse. Le pilier du paradis se forma entre moi et la porte ; avant même que je n’eusse le temps d’imaginer l’attaquer à l’aide de la fameuse technique qui commençait à faire ma renommée partout où je passais, la tête de démon ouvrit de grands yeux ébahis et s’exclama :

– Le Bagua du Taiji ?! Toi, tu… Tu maîtrises cette technique ?

Surpris par son éveil soudain, je ne parvins pas à maintenir le Bagua en forme et tombai sur l’arrière-train. Le tourbillon disparut avec le pilier en son sein et me laissa tout aussi désemparé que mon interlocuteur tout à coup à nouveau étrangement intéressé.

– Ben alors ? Pourquoi ne pas avoir dit tout de suite que tu n’avais pas besoin de passer les épreuves ? Es-tu un idiot, ou aimes-tu souffrir ?

Si j’avais pu lui faire mal en le frappant, je l’aurais fait, et encore, et encore une troisième fois.

– Et comment étais-je censé savoir qu’il fallait que j’en parle ?! C’est toi qui m’as raconté des choses bizarres depuis que je suis arrivé et qui a cessé de parler tout à coup !

– Jeune humain, tu possèdes là une technique qui a fait la renommée de mon créateur… Et j’ai pour consigne de laisser passer tous ceux comme toi. Maîtriser le Bagua du Taiji n’est pas aisé, il faut des années d’apprentissage, parfois même toute une vie.

Toute une vie ? Mais je l’avais appris instantanément, dans un livre. Il racontait n’importe quoi.

– Tu crois que je n’ai pas entendu ce que tu penses ? Tu as trouvé ta technique dans un livre blanc, avec un simple dessin au milieu, crois-tu que je ne le sais pas ?!

– Ah, ben, oui. C’est ça.

– Ce livre est une rareté qui a été créée par mon créateur. Il a été enchanté d’une manière un peu spéciale… Et c’est pour cette raison que tous ceux maîtrisant le Bagua à ton âge peuvent passer sans être mis à l’épreuve. Parce qu’ils ont forcément appris cette technique par le livre du Bagua.

– Comment ça, d’une manière spéciale ?

– Tu apprendras un jour que la création d’objets magique comme les livres de techniques demande des conditions particulières. Lorsqu’il a créé ce livre, il fut obligé de se soumettre à deux conditions concernant son utilisation. Ni plus, ni moins. Or, il voulait que ses descendants soient les seuls à pouvoir s’en servir…

– Mais je ne suis pas son descendant.

– Précisément. Comme il fut obligé de placer une deuxième condition, et qu’il voulait à tout prix éviter de permettre à quiconque de se l’approprier, il a décrété que seuls ses descendants… ainsi que les ‘personnes qui ne sont pas de ce monde’ auraient le plein accès à cette technique via ce fameux livre.

– Oh… Je vois. Je ne suis…

– …pas de ce monde ? J’ai cru comprendre, en effet. C’est étrange, car il me semblait bien que seuls les démons et les célestes étaient de tels êtres. Mais toi… Qui es-tu ? D’où viens-tu ?

– Je suis Osumba. Je viens de la Terre.

– …

– Un problème ?

– Non. Mais je comprends maintenant. La Terre est le Royaume le plus bas sur les branches de l’Arbre, à tel point qu’il est protégé par une…

– Oui, c’est bon, je sais ! On m’a déjà raconté !

Je venais de couper la parole à un démon-porte. Je n’en étais pas très fier, mais après tout, il avait déjà dit qu’il me laisserait passer. S’il revenait sur sa parole, alors il serait vraiment le pire des démons-portes. Et dans ce cas, si un jour j’en rencontrais un autre, je ne manquerais pas de lui faire une mauvaise publicité.

Mais il ne le prit pas si mal, et se contenta de me regarder en souriant d’un air un peu étrange, avant de pousser un grincement alors que la porte s’ouvrait.

– Maintenant, entre. Un trésor t’attend, quelque chose que mon créateur possédait et qu’il tenait à léguer à la personne qui dominerait les Continents.

– Mais… Je ne…

– Oui, je sais, mais tu es le seul à être arrivé jusqu’ici depuis tout ce temps. J’ai arrêté de compter au bout de 600 ans, alors je ne te dis pas comme le temps est long en ce moment. Ah, peu importe, que tu sois digne ou non, vas ! J’en ai assez, je veux être relevé de ma tâche et rentrer chez moi !

Et effectivement, aussitôt qu’il finit de parler, le visage sur la porte disparut comme par magie.

Il a mené sa mission à bien, celle que lui a confiée ce fameux créateur. Maintenant, il est rentré dans le monde qu’il n’a pas revu depuis tant d’années… Il s’en languissait, mais ne doute pas de lui, c’est un démon. Avant longtemps, il rêvera à nouveau de se faire invoquer dans un objet ici. Ils sont tous comme ça. Ils ne savent pas ce qu’ils veulent et finissent toujours pas être malheureux.

Je me fichais complètement des tenants et aboutissants de cette porte. Enfin, du démon qui l’habitait avant. Il pouvait bien partir où il voulait, je ne m’intéressais qu’à ce qu’il y avait dans cette petite salle que je voyais là.

Et ce que je voyais en son centre était une chose qui m’attirait au plus haut point. C’était sans doute la seule chose qui pouvait me faire envie tout autant que de rentrer chez moi, sur Terre.

 


 

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Concernant les résultats précédents, je les ai effacés sans faire exprès – haha.
Mais je crois me rappeler qu’il y avait une écrasante majorité pour le choix qui a été fait.
D’ailleurs, s’il avait utilisé n’importe quelle autre technique au hasard, il aurait fait un bond de 2 ans dans le futur, et aurait effectivement perdu sa monture ainsi que son amie, qu’on aurait (ou pas) retrouvé bien plus tard.
S’il avait simplement continué de marcher en espérant trouver quelque chose, il aurait fini par ennuyer le démon-porte, qui l’aurait simplement foutu dehors à grands coups de poignée de porte dans le cul (façon de parler).

Vous avez jusqu’à vendredi soir 23h pour voter 🙂 N’oubliez pas de vous connecter !

Raka
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13 thoughts on “LDO : Chapitre 16

  1. Merci pour le chapitre ! Le démon-porte m’a un peu fait penser aux Sushus trouvables dans les jeux d’Ankama (Wakfu et Dofus) mais en tout cas elle m’a bien fait marrer 

    Pour le choix du chapitre j’ai galéréééé~ ! Parce que je voulais faire le choix qui ressemblait le plus à Osumba mais du coup c’est aussi le choix qui lui apportera le moins de puissance (ou alors sur le long, voir très long terme… ^^)

    Ps : Continue à nous raconter des anecdotes (ça apporte un coté vivant, j’aime beaucoup )

    1. Aucun des deux ? Tous les choix sont bon :p Juste un chemin différent 😉
      Je choisie par rapport au action de osumba et sa personnalité et ma réflexion sur le futur des chemins proposé et enfin mes envie en cas de difficulté à choisir :p

    1. Moi aussi x)
      En plus je suis sûr qu’on la reverra un jour sinon Raka n’aurait pas précisé que les démons sont à moitié maso ^^ (enfin j’espère x))

  2. Merci pour le chapitre !
    C’était plusieurs choix intéressant et dur à choisir x)
    C’est un choix pas rapport à mes goût et pensé :p

    1er : Une rune, sa lui donne une nouvelle technique de plus « complexe » donc sa pourrait être très intéressant. J’hésite sur celui-là

    2eme : Un livre, un deuxième livre après celui qui lui à donner sa fameuse technique unique « Bagua du Taiji ». J’ai choisi celui-là. Pourquoi ? je me suis dit que le livre peut-être polyvalent en ayant à la fois la rune dessiné dedans, l’histoire et plus d’un mystère :p

    3eme : une pierre spirituelle, tous épreuve pour une pierre sa donne pas envie x) enfin en c’est ce que raka à prévue :p mais j’ai beau réfléchir je juste que le transparent par rapport au autre il na aucun attribut et peut-être absorber par tout le monde ,-,

    4eme : un objet doré ? je pense direct à un artefact. Sa pourrais être bien et pratique mais je trouve le héros pas assez expérimenter sur le monde pour un avoir un toute suite, surtout si il viens du créateur qui sera unique à sa technique. Je pense que sera mieux quand il comprendra ce nouveau monde et l’histoire d’ou vient le « Bagua du Taiji ».

    Je sais plus si j’ai raté un choix et comme j’ai déjà voter je peut plus voir, bref voilà :p

  3. Ah oui, il y a l’histoire sur le mur ! J’ai pas choisie celui-là car dans le livre, il peut aussi avoir l’histoire donc sa reviens au même enfin de mon côté car je sais pas ce que pense raka sur ce chemin.

    correction : « … enfin en c’est (pas) ce que raka à prévue :p »

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