LVL1S : Chapitre 66
LVL1S : Chapitre 68

Chapitre 67

 

« Hmm… Alors tu comptes utiliser une bombe à positrons pour détruire l’astéroïde ? »

« Oui. Même si les plus petits astéroïdes peuvent être gérés à l’aide de lasers puissants, ce n’est pas le cas des plus gros. »

« Je vois, alors je suppose que tu comptes créer plus de positrons ? »

Je discutais avec Zaira sur la façon dont nous allions nous occuper des astéroïdes en provenance de la ceinture de Kuiper. Pour les plus petits, des tourelles laser seraient suffisantes mais nous allions avoir besoin de mes positrons pour détruire les plus gros afin d’en faire des morceaux plus petits avant qu’ils n’entrent dans l’atmosphère.

Même si c’était une approche relativement simple, c’était une chose que l’humanité n’était pas capable de faire par le passé parce que leurs armes nucléaires n’étaient pas assez puissantes pour endommager les astéroïdes les plus gros.

Maintenant, c’était mon rôle de m’occuper d’eux.

Six mois après le lancement du terraformeur, la lumière du soleil commençait à percer tout doucement l’épaisse couche de nuages de poussière par endroits. Il y avait un total de cent terraformeurs opérationnels.

Ils devaient retourner à Gamma pour recharger leur énergie une fois par semaine avant de repartir. Un seul d’entre eux pouvait à lui seul recycler mille tonnes par semaine grâce à son ventilateur de soixante mètres de diamètres qui pouvait aspirer toute la poussière à 600 m² à la ronde. En à peine six mois, nous avions pu noter un changement significatif de la concentration de poussière dans l’atmosphère.

« Est-ce un lever de soleil ? »

« Johra, tu es témoin d’un phénomène rare, le premier lever de soleil en 140 000 ans. »

Les rayons qui pouvaient filtrer au travers de l’écran de poussière étaient pour la plupart réfractés par le tephra et coloraient le ciel d’une myriade de couleurs.

Un an plus tard, les cieux étaient toujours en plein nettoyage et devenaient de plus en plus clairs. Grâce aux rayons du soleil, la température augmentait petit à petit ; selon l’heure de la journée, la température extérieure pouvait monter jusqu’à 50 degrés Celsius tandis qu’elle chutait à -50 aux heures les plus froides de la nuit.

« Je ne pense pas que la vie puisse se développer dans ces conditions. »

« Oui, le changement actuel de température est dû à l’absence de corps d’eau massif qui permettrait de créer un climat plus modéré en régulant la température de l’atmosphère. »

« Je comprends mais il est actuellement impossible pour moi de créer suffisamment d’eau pour remplir les océans. »

« J’en suis consciente, j’ai examiné les limites de tes capacités miraculeuses et en suis venue à la même conclusion. »

« Et ? »

« Il nous faut capturer une comète vagabonde. »

« Une comète ? »

« Exact. Une comète faite entièrement de glace. Si nous pouvons la briser et la contrôler afin qu’elle entre dans l’atmosphère à une vitesse modérée, elle pourrait être le début de la résolution de nos problèmes d’eau. »

« Bien. Comment procédons-nous ? »

« Tu peux me laisser les détails techniques, j’ai simplement besoin de ton autorisation. »

« Oh, tu as besoin que je te donne le feu vert ? »

« Eh bien… Naturellement. Tu es surpris ? »

« Ok, je veux moi aussi voir la Terre emplie d’eau comme avant. Quelle est la situation actuelle concernant l’œuf ? »

« Sa force de vie est stable et on dirait qu’il est prêt à éclore mais il n’y a toujours aucun signe. »

« Ok. Contacte-moi immédiatement s’il y a le moindre changement. »

« Évidemment. »

Il serait très utile que Noradriana puisse garder sa mémoire.

C’est bien Noradriana dans cet œuf ?

Exact.

Hmm… Au lieu de se faire ressusciter, elle a été transformée en œuf. Tes compétences sont vraiment inhabituelles.

Elle a changé parce que je l’ai définie comme une identité.

Tu as modifié une identité ? Celle que tu as gagnée en tuant un voyageur d’un autre monde ? Mais quel est l’utilité, dans ce cas ?

Trouver un moyen de retourner dans l’autre monde est ma priorité absolue. Il y a trop de choses et de gens… que j’ai laissées derrière moi.

Oui, oui, si Noradriana a conservé sa mémoire, elle serait effectivement utile.

Tu me caches à nouveau quelque chose, Gnoss ?

Eh bien, tu me croirais si je te disais que ce n’était pas le cas ?

Tu marques un point.

Alors pourquoi te fatiguer à demander ?

Je veux savoir si tu m’as menti.

Je peux avoir des plans dont je ne te fais pas part, mais je peux te promettre que je te serai toujours utile.

Après six mois de préparation, le vaisseau spatial que j’allais utiliser pour m’aventurer dans l’espace afin de capturer une comète était en cours d’assemblage hors des limites de l’atmosphère, dans une usine orbitale.

« Pourquoi faire un vaisseau aussi imposant ? »

« Bien que la tâche d’altérer la trajectoire d’une comète pour la faire arriver vers la Terre soit simple, c’est tout de même une masse considérable qui avance à une vitesse incroyable et j’essaye de faire face à toutes les urgences imaginables. »

« C’est comme ces vaisseaux futuristes. C’est si grand que je peux même le voir d’ici, au sol. »

« Il est modelé d’après les archives humaines. »

« Ah, tu as trouvé cette idée dans un film de science-fiction ?! »

« En effet. »

« Ce n’est pas un peu trop ? »

Tandis qu’il se faisait assembler dans l’espace, je pouvais lentement le voir prendre forme. Il commençait à ressembler de près ou de loin à l’Enterprise de Star Trek, la seule différence notable étant qu’il lui était bien supérieur en taille. Il devait facilement faire cinq kilomètre de long. Merde, comment mes positrons allaient alimenter ce truc ?

Un an de construction plus tard, Zaira me demanda de choisir un nom pour le vaisseau, et sur un coup de tête, je décidai de l’appeler Valen. C’était le surnom que Valenor avait utilisé quand elle combattait comme gladiatrice à Necropolis et ça faisait remonter de sacrés souvenirs. Des souvenirs précieux et douloureux. La raison pour laquelle j’avançais actuellement.

« Ok, Johra, Valen sera prêt pour le départ dès demain. »

« Il y a assez d’espace à bord ? »

« Bien entendu, tu auras une équipe de 2 000 membres à bord. Tu es prêt à partir ? »

« Bien sûr. »

« Parfait ! Je vais préparer une fusée pour t’y transporter. »

« Ce ne sera pas nécessaire… »

« Pas nécessaire ? Comment comptes-tu t’y rendre ? Tu as besoin d’une combinaison spatiale, d’ailleurs. »

« Je vais simplement m’envoler jusque là, et non, je n’ai pas besoin de combinaison, je suis un squelette. »

Je pouvais facilement voler à de telles altitudes et grâce à mon corps, je n’avais pas besoin de respirer, pas plus que je n’étais affecté par l’absence de pression.

* Pot *

Je bondis et m’élevai en direction du vaisseau en orbite, à 38 000 kilomètres au-dessus de ma tête. C’était vingt fois plus loin que ce que j’avais déjà parcouru comme distance à la verticale, mais j’étais parfaitement confiance en mes capacités.

Les terraformeurs avaient fait des merveilles en réduisant la quantité de poussière dans l’atmosphère mais ce n’était toujours pas suffisant pour permettre à l’humidité de l’air de se condenser en nuages d’eau. Une fois toutes les couches de poussières traversées, il n’y avait réellement plus rien qui m’empêchait de voir.

« C’est un ciel clair, là-haut. »

Grâce à ma vue perçante, je regardai en-dessous de moi et vis qu’à l’exception des quelques dizaines de dômes que nous avions créés, la planète entière n’était qu’un vaste désert rouge. On aurait dit Mars, la planète que je pouvais jadis voir sur toutes ces photos.

Après avoir volé encore plus haut, je quittai finalement l’atmosphère et fus entouré de ténèbres.

« L’espace est vraiment large… et vide. »

Je voudrais aussi voir ce que tu vois. C’est vraiment dommage que je ne partage pas ta vision spéciale.

Eh bien, je sens qu’il n’y a rien de spécial ici, à l’exception de beaucoup de vide. Oh, il n’y a que ça.

La forme complète de Valen apparut devant moi. Le vaisseau était magnifique et imposant, d’un diamètre de cinq kilomètres dont la tête faisait tout de même près de 4.2 kilomètre de large.

« Pourquoi l’ont-ils fait tellement gros ? Ils se préparent à une guerre intersidérale, ou quoi ?! »

Je marmonnai pour moi-même, incapable d’entendre le son de ma voix dans le vide sidéral et entrepris d’approcher le hangar spatial. Et comme j’arrivais, la porte s’ouvrit pour me laisser entrer.

Une fois à l’intérieur de Valen, c’était comme si j’avais mis le pied dans un monde à nouveau empli d’oxygène. Je n’en avais pas besoin mais je le sentais tout de même glisser sur mes os.

« Je n’ai pas besoin d’oxygène. »

« Oh, vraiment ? Ma sœur a pourtant précisé que c’était le cas, mais je ne l’ai pas crue. »

« Qui es-tu ? »

« Mon nom est Lena, je suis la sœur de Zaira et l’IA principale en charge des opérations de Valen. Gnoss m’a créée afin de compléter Zaira en cas de besoin afin de nous permettre de nous développer mutuellement. Je suis comme son ombre. »

Gnoss… La personnalité de Lena est un peu inhabituelle, tu l’as créée ainsi ?

Non. Elle a été laissée au bon vouloir du hasard. En fait, je n’ai jamais désigné de genre spécifique, pourtant il semble que nous ayons deux IA femelles sur le dos. Comme c’est ennuyeux.

Ben, je pense que c’est mieux que d’entendre sans cesse la voix d’un homme.

« Tu trouveras le pont en suivant simplement les lumières au sol. »

« Le pont… On dirait qu’ils ont réellement tout copié du film. »

« Ma sœur est une grande fan de films de SF, personnellement… je préfère les films fantastiques. Héhéhé, je voudrais tellement t’étudier, Johra ! »

« Assez avec ça, j’ai horreur quand les autres parlent d’expériences sur moi. »

« Ok, boss, tu es celui qui possèdes les droits administrateurs, après tout. Je ne suis pas sûre de la façon dont tu les as obtenus mais je suppose que je vais devoir abandonner l’idée de t’étudier. Pour le moment, hehehe. »

« Capitaine sur le point ! »

« Oui, monsieur ! »

Tandis que les portes s’ouvraient, je ne pus m’empêcher de me retrouver sidéré face à la perfection de la reproduction. Les androïdes avaient l’air des acteurs du film et se tenaient là, me saluant avec respect.

« Eh, Lena, tu ne peux pas opérer le vaisseau par toi-même ? »

« Oui, je le peux. Mais ma sœur a insisté, il fallait que je les prenne avec moi juste au cas où. Je ne pense pas que ces robots soient capable de piloter le vaisseau si je devais en perdre le contrôle de toute façon. »

Je m’assis sur le siège du capitaine tout en songeant à ce qu’elle m’avait dit.

« Ah, un bon endroit, avec une belle vue. »

Les androïdes reprirent leurs activités diverses, se désintéressant quelque peu de moi.

« Johra, quand souhaites-tu partir ? Ces androïdes mesquins ont déjà démarré la séquence de mise à feu des réacteurs. »

« Ok, partons dès que possible. »

Un bruit étrange m’arriva aux oreilles. Un bruit familier.

« Lena ? Le vaisseau est alimenté par mes positrons ? »

« Compte à rebours, 3, 2, 1, démarrage ! »

« Lena ? »

« Oui, c’est le cas. Désolé, ma sœur a insisté pour que je ne loupe pas le compte à rebours. »

* Sigh *

Elle est effectivement très spéciale…

« Combien de temps pour atteindre la cible ? »

« À notre vitesse maximale, 5% de la vitesse de la lumière, nous pouvons arriver en un mois, à peu près. »

« Très imprécis. Tu es bien confuse comparée à ta sœur. »

« Oh, comparée à ma sœur, mes compétences de navigation et de gestion de la physique sont bien meilleures. »

« Ouais… Mais la précision n’est pas là… »

« Eh bien, n’est-ce pas Zaira qui est trop zélée ? »

Je sentis soudain que je n’avais pas hérité du meilleur compagnon de voyage pour ma première aventure spatiale.

Gnoss, tu peux imaginer comme Lena est étrange ?

C’est normal, Johra. Après tout, elle se base sur les archives humaines pour se développer, et les humains sont loin d’être parfait. Ils se peut qu’il y ait eu des conditions préalables.

Quel genre de conditions ?

Disons… qu’elle est peut-être un poil schizophrène.

Parfait ! Mon premier pas dans l’espace et le pilote du vaisseau est une IA schizophrène. Qu’aurai-je pu demander de plus ?

Eh bien, si tu le dis ainsi, ça a l’air mauvais… Je suis sûr que tout se passera bien.

Merde ! L’espace, ce n’est pas de la rigolade ! Même moi, je pourrais ne pas survivre s’il se produit un accident cosmique, n’est-ce pas ? Comme… une rencontre inopinée avec un trou noir.

Ne t’inquiète pas pour ça. Il n’y a aucun trou noir dans notre système. Jupiter peut être un peu effrayante à cause de son énorme force gravitationnelle… Elle pourrait attirer le vaisseau et le broyer jusqu’à ce que rien n’en reste.

Tu avais vraiment besoin de préciser ça maintenant ?

Je t’ai dit de ne pas t’inquiéter. Surtout pas pour un scénario de ce genre.

Le premier voyage spatial n’était pas aussi génial que je me l’étais imaginé.

« Lena, à quelle vitesse allons-nous actuellement ? »

« Nous avançons à 200 kilomètres par seconde. »

« Quoi ! 200… Même moi, je suis un peu paniqué, là. »

« Pourquoi donc ? Notre vitesse maximale sera de 1 500 kilomètres par seconde. À cette vitesse, nous serons témoins d’une distorsion du temps expliqué par la théorie de la relativité restreinte d’Albert Einstein. »

Gnoss, de quoi elle parle ? Elle me fait peur.

Si j’avais pu me cacher derrière Gnoss comme un gamin, je l’aurais fait. Cette IA me faisait réellement flipper.

Tu as peur pour si peu… Zaira est bien plus terrifiante, tu sais. Si elle trouve ton point faible, elle pourrait te taquiner pour l’éternité.

Même si je n’avais jamais montré la moindre faiblesse devant Zaira, je mentirais si je disais que je n’étais pas totalement terrifié durant mon premier voyage sidéral.

« C’est un peu chiant, la vue ne change pas. »

Même en tant que mort-vivant, je commençais à m’ennuyer face au vide infini qui ne bougeait pas, les ténèbres parsemées d’étoiles en tout genre, mais évidemment, les androïdes s’en foutaient royalement.

* Tak Tak Tak *

Je tapotais mon doigt décharné sur le côté du fauteuil du capitaine. C’était un signe évidement de mon abandon face à l’ennui.

« Lena, tu as des archives à bord ? »

« Tu t’ennuies ? Je vais te montrer ma super collection d’histoires fantastiques ! »

Je passai ainsi le temps restant jusqu’à notre arrivée dans le voisinage de la comète, à lire et regarder des histoires fantastiques produites après mon départ de la Terre.

« Johra, j’estime notre arrivée dans deux heures, viens sur le pont aussi vite que possible. »

« Ok, juste après ça. »

J’étais immergé dans un film vraiment intéressant et ne voulais pas le lâcher parce que j’arrivais à la partie la plus intéressante.

Mais le film s’arrêta net, ne me laissant pas la moindre chance de découvrir la suite.

« Pourquoi as-tu fait ça, Lena ? Remets la suite ! »

« Ok, je la remets si tu me laisses t’étudier un peu. »

« Tch ! Parfait, tu as une heure et tu ne fais rien qui puisse me blesser. »

« Parfait !! »

Ainsi fus-je capable de profiter de la fin du film, au prix de mon propre corps.

Johra, tu es si faible face aux femmes.

La ferme, toi ! Je voulais juste voir la fin !

Tu aurais pu simplement le lui ordonner en utilisant les droits administrateurs.

Pourquoi tu ne me le dis que maintenant ?!

Bien sûr, prétendons que tu ne savais pas.

C’était exactement comme il disait : c’était ma façon de rembourser Lena pour m’avoir fait découvrir tous ces films géniaux qui m’avaient aidé à passer le temps.

« C’est la comète ? »

« Oui. Nous allons maintenant tenter d’altérer sa trajectoire grâce aux bombes d’antimatière que tu as fournies. Puis, juste avant qu’elle ne percute la Terre, nous la ferons exploser en petits morceaux qui se feront pour la plupart désintégrer dans l’atmosphère. Les drones peuvent gérer ceux qui ne le seront pas. »

« Oh, ça a l’air si simple… Alors tout ce que j’ai à faire, c’est de la faire exploser et la laisser entrer dans l’atmosphère… »

« Oui. Il n’y a actuellement aucune créature vivante sur Terre, alors tant que les collisions sont éloignées de Gamma, tout devrait être parfait. »

« Tu en es certain ? »

« Oui. J’ai lancé de nombreuses simulations et à moins de rencontrer des circonstances exceptionnelles, tout devrait aller. »

« Mais il y a toujours une chance que ça se passe mal, n’est-ce pas ? Même un yocto pourcent s’est produit, après tout… »

« En effet. Eh bien, dans un tel cas, nous comptons sur toi, Johra. »

J’eus soudain un pressentiment malsain. Mon seul rôle à bord consistait à faire face à l’imprévu.

« Fais attention, Lena. Il y a peut-être des forces puissantes et cachées à l’œuvre derrière le désastre de la Terre. Il y a toujours beaucoup de choses que nous ne comprenons pas. »

« Ok. Je commence le compte à rebours… 3, 2, 1… Feu ! »

« J’espère que tout se passera bien… »

Raka
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8 thoughts on “LVL1S : Chapitre 67

  1. La moisissure qui se condense en pluie ,c’est dégouttant…
    Non je n’ai pas vérifie dans la version anglaise mais je crois que c’est une erreur venant du terme moisture ,qui ressemble a moisissure mais signifie humidité. 

    Sinon la traduction est toujours d’aussi excellent qualité et c’est un plaisir de te lire.

    Ce chapitre m’a fait beaucoup rire avec ces circonstance exceptionnel c’est comme si il avait dit « qu’est ce que qui pourrait mal se passé ? » ou « Tout devrait bien aller ? » ou meme « Ca va etre le meilleur Noel qu’on ai jamais eu ! »

    1. Oui, j’ai fatigué un peu.
      C’est bien moisture, j’ai du avoir un moment d’égarement, un automatisme.

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