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Chapitre 78 – Le donjon imprenable (8)

 

Je venais de me faire aspirer par un vortex apparu juste comme ça, au-dessus de moi. Comme si je n’étais qu’une poussière et qu’un être supérieur avait simplement passé l’aspirateur, je n’avais pas eu mon mot à dire.

Et sans crier gare, je réapparus instantanément, comme je m’y attendais, assise sur la chaise de l’accusé, dans cette fameuse pièce où se décidait de la vie et de l’avenir des architectes.

— Merde, je savais que j’allais me faire téléporter mais… maintenant que c’est fait, je ne peux m’empêcher d’être choquée.

J’avais déjà senti que ce sort qui pesait sur mon esprit devenait de plus en plus pressant, comme un compte à rebours. Il était évident que j’allais me faire convoquer et téléporter sans que l’on me demande mon avis, où que je sois dans l’univers. Je m’y attendais, oui. Et pourtant, à ce moment, face à ce grand type au regard froid et dans lequel je pouvais lire une anticipation non-dissimulée, je n’étais rien d’autre qu’un insecte, et ça me faisait froid dans le dos.

— Euh… Bonjour ? commençai-je, quel hasard de se rencontrer ici…

J’étais déjà paralysée par le pouvoir de la Justice. Il ne faisait pas les choses à moitié. Avec un grand sourire, il s’avança vers moi et m’adressa un hochement de tête satisfait.

— Voilà une semaine que j’attends ce moment, mademoiselle. Nous allons enfin découvrir ce qui se cache dans vos souvenirs. Vous ne pourrez rien dissimuler, cette fois.

Rien cacher, hein ? Il allait me voir passer une semaine de détente dans le Club des Géants Viticoles, peinarde, me faisant révérer comme une déesse et servir comme une reine ? Même si j’aurais payé très cher pour voir sa tête lorsqu’il réaliserait que ce n’était pas une illusion ou de faux souvenirs, …le prix que je devais réellement payer pour ça était bien trop élevé.

— Non, tranchai-je, tu n’en feras rien.

Il s’arrêta, l’espace d’une seconde, et ses yeux brillèrent d’une lueur curieuse et menaçante.

— Oho, mademoiselle, on tutoie les membres de l’administration, maintenant ? s’amusa-t-il, voilà qui ne va pas jouer en votre faveur une fois que j’aurai décortiqué tout ce que mon sort a à raconter.

— Oh, et puis pourquoi pas. Allez, regarde donc, que je rigole un peu. De toute façon, tout est déjà prévu, que tu en saches un peu plus ou un peu moins.

Il leva la main vers moi et je sentis quelque chose se faire aspirer hors de ma tête. Ce n’était toujours pas douloureux, mais désagréable, un peu comme si l’on me tirait les cheveux sans les arracher. J’avais un peu l’impression que la peau de mon crâne se décollait légèrement.

Rapidement, il se retrouva avec une boule d’énergie blanche, juste là, dans la paume de la main. Je savais qu’il s’agissait de mes aventures chez les Géants, et il m’importait peu qu’il le découvre puisque je m’apprêtais à l’emmener avec moi leur rendre une petite visite. Ceci dit, je trouvais tout de même désagréable de savoir qu’il allait pouvoir découvrir encore une fois tout ce que j’avais pu faire pendant tout ce temps, sans être capable de lui cacher quoi que ce fut.

La lumière entra dans la paume de sa main et son expression changea peu à peu, tandis que la mienne, si j’avais pu en avoir une sous l’effet de sa paralysie, aurait été de plus en plus amusée. Au bout de quelques dizaines de secondes, il fit une grimace des plus sincères et des plus horrifiées, désormais conscient que j’avais non seulement un contact poussé avec des monstres légendaires, mais qu’ils étaient en plus de ça totalement à ma botte, prêts à réagir au moindre de mes ordres.

Quant à moi, je jouais le tout pour le tout. Si ce que Pythagore m’avait dit et ce que j’avais déduit par moi-même avaient un fond de vérité, alors le fait que ce type sache la vérité n’impliquait pas le système. Pas directement, pas encore. Il fallait qu’il fasse remonter l’information.

— Alors, ce que tu vois te plaît ? m’enquis-je, toujours aussi joyeuse et l’œil vif.

— Mademoiselle, grogna-t-il tout bas, je vais immédiatement reporter ceci au…

Il n’avait plus du tout cet air amusé et impatient. Évidemment, il s’était attendu à trouver quelque chose à exploiter, mais ce qu’il venait de voir pouvait en quelque sorte être considéré comme très grave, bien au-delà ce qu’il était certain de trouver et il se devait de le prendre très au sérieux. Après tout, je remettais en cause les fondations même de tout ce qu’il représentait. Plus sérieux que jamais, il était redevenu ce type implacable que j’avais rencontré la première fois, face à Krahn. Droit, direct et efficace.

Malheureusement pour lui, ces mots étaient ceux qu’il n’aurait jamais dû prononcer. S’il avait entendu raison et qu’il s’était rendu compte qu’il n’était pas en position de me menacer ou me juger, alors j’aurais pu me montrer clémente. Après tout, il m’avait grandement aidé face à Krahn le demeuré. Mais il essayait de garder la tête haute et de rester fier dans son fauteuil de juge alors que clairement, il devait pourtant bien se rendre compte que les rôles étaient désormais inversés. Il avait même probablement bien vu ce tout dernier sort que Pythagore m’avait remis, et il savait que je pouvais l’emmener avec moi d’un simple regard. Alors pourquoi ne courbait-il pas l’échine une bonne fois pour toutes ?

J’avais le pouvoir, et il n’avait d’autre choix que de se soumettre à moi, alors que paradoxalement, il était debout devant moi et j’étais assise, paralysée.

Malgré ça, il resta têtu et voulait reporter ce qu’il avait vu… au système, sans doute ?

Je ne lui en laisserais pas le temps. Si Pythagore avait raison, alors une fois hors de la ville, il n’aurait plus aucun pouvoir, plus aucun moyen de contacter le système, et je pourrais alors faire de lui ce que je voudrais.

J’ouvris immédiatement les yeux en grand – aussi grand que la paralysie me le permettait – et lançai ce sort silencieux que Pythagore m’avait appris. Je sentis aussitôt l’espace se tordre et se plier à ma volonté, comme si je ne faisais que froisser une feuille de papier toute simple. Évidemment, le grand type s’arrêta net en plein milieu de sa phrase, incapable de comprendre. Depuis qu’il était en poste, il n’avait sans doute jamais eu affaire à quiconque lui lançant un sort tout en étant sous l’influence du pouvoir de la Justice. Un sort de téléportation, en plus !

Et bien entendu, il ne savait pas comment réagir. Il avait pourtant vu cette semaine de souvenirs, et le moment où Pythagore m’avait expliqué le fonctionnement de ce sort !

Ou alors… Avait-il simplement cessé de regarder mes souvenirs en plein milieu, lorsqu’il en avait eu suffisamment pour m’incriminer ?

Presqu’aussitôt, toute la pièce sembla fondre et rapidement, elle tournoya comme un vortex autour de nous deux, seuls êtres vivants et complets dans un monde coulant et dégoulinant.

Le grand type perdit son emprise sur moi et je pouvais désormais bouger à ma guise. Ce qui tombait bien, puisque je n’avais plus de chaise sur laquelle rester assise ; elle ne s’était pas téléportée avec nous.

Rendant un sourire à son désarroi paniqué, je lui fis comprendre d’une simple expression que c’était fini, il n’était plus celui qui imposait les choses. Désormais, celle qui allait lui donner des ordres et rester seule décideuse de son avenir, c’était moi.

— Je vais t’apprendre à offenser Qian Wuying, mon gars. Tu croyais avoir un système derrière toi ? Pfff… Pacotille. Moi, j’ai un vieux Grec à moitié fou.

Sur ces mots et accusant un regard électrique de sa part, je vis le monde se reformer autour de nous. Trois secondes à peine s’étaient écoulées, mais déjà, je pouvais remarquer les huttes des géants et leurs propriétaires qui nous encerclaient, attendant notre arrivée.

Face à moi, un Pythagore désormais bien visible et réel m’adressa un clin d’œil. Tout avait fonctionné comme sur des roulettes. Le sort avait peut-être été à usage unique et je ne pouvais désormais plus l’utiliser, mais c’était l’effet secondaire le moins désastreux qu’il avait pu réussir à lui donner. Et si l’on voulait mon avis, c’était parfait, amplement suffisant.

Je n’avais pas besoin de plus que ça. Moi, ce type, et ma bande de géants surpuissants.

Il tituba en arrivant, comme si le fait de ne plus se trouver en ville l’avait bouleversé sur le plan physique et mental. Peut-être avait-il perdu une partie de lui lorsque sa connexion au système avait été sectionnée de force, ou peut-être était-il simplement paniqué par ce qui venait de se passer.

Après tout, il s’apprêtait à me balancer dans une fosse dont je n’étais sans doute pas prête de voir le fond. Pour un crime unique, peut-être aurait-il même été jusqu’à créer une punition unique et je ne voulais même pas savoir de quoi il se serait agi.

— Maintenant, mon gars, tu vas reporter quoi à qui ? lui lançai-je, le prenant de court.

Son regard perdu dans le vague retrouva un éclair de lucidité et se fixa sur moi pendant quelques secondes, une horreur incroyable sur le visage.

— Hu… Hu… Je… Je… Je peux parler ? Je peux… Je peux bouger ?!

Il était complètement incrédule. Comme si je venais de le libérer d’une malédiction millénaire, il me regardait comme si j’étais celle qui venais de lui sauver la vie. Et en tout état de cause, j’allais très vite apprendre qu’il semblait bien que c’était le cas.

— Vous… Tu… Je… Je peux bouger librement…

Il n’en revenait toujours pas.

Je commençais à m’énerver de le voir jouer à la princesse effarouchée de la sorte, et je me mis à m’énerver un petit peu.

— Bon, tu vas arrêter de bégayer et me donner ton point de vue, maintenant ? Tu vois ces mastodontes qui nous entourent ? Eh bien, je suppose que tu as vu par toi-même qu’ils me vénèrent, quand tu as regardé dans mes souvenirs. Non ? Oui, n’est-ce pas, tu l’as vu. Je sais que tu l’as vu. Et que se passera-il si je leur demandais de te torturer un peu ? Tu crois qu’ils ne maîtrisent pas le suj…

Il me coupa net :

— Att.. Attendez, stop, stop. Je sais ce que vous pensez et je sais ce que j’ai fait. Mais… mais ce n’était pas moi !

Il tomba à genoux, me regardant comme si j’étais l’exécutrice et qu’il était maintenant le condamné.

Quelque chose ne tournait pas rond. Il était trop fier pour réagir ainsi. Son comportement avait fait une rotation à 180 degrés.

— Mais qu’est-ce qu’il se passe, au juste ? finis-je par demander.

Il se mit à pleurer.

Un PNJ qui pleure ?

— Je… Merci…

— Merci ? m’étonnai-je.

Ses réactions avaient de moins en moins de sens.

— Explique-moi ce qu’il t’arrive ou je dis aux géants de jouer à la pétanque avec tes bijoux de famille en guise de cochonnets.

Les géants, entendant mes mots, se regardèrent et se lancèrent quelques sourires amusés, s’imaginant déjà une toute nouvelle forme de torture plutôt originale. Après tout, je leur avais déjà dit au préalable que ce type que j’allais ramener était responsable d’un certain nombre de choses chez ces humains qui les emmerdaient en permanence et qui cherchaient à voler leurs méthodes de culture. Ce n’était pas vrai, mais il fallait que j’attise leur instinct au cas où j’en aurais eu besoin.

Continuant à laisser les larmes couler le long de ses joues, il finit par parler plus calmement.

— Je… J’ai été puni par le système il y a plusieurs milliers d’années, maintenant. Peut-être 10 000 ou 20 000 ans, j’ai perdu le compte… À cette époque, il n’existait pas vraiment de lois, et nous autres architectes étions si peu nombreux… Lorsque j’ai tué celui qui m’avait volé… Oui, je l’avoue, je n’aurais jamais dû, c’était impulsif ! Mais lorsque je l’ai tué, un immense pouvoir divin a pris le contrôle de mon corps et…

— Attends, le coupai-je, il y a combien de temps ?!

— Ce… Ça fait longtemps… J’ai été conscient pendant tout ce temps, alors que le système avait pris possession de mon corps pour faire de moi l’un de ses outils. Oui, ça doit bien faire dix milliers d’années.

— Tout ce temps… marmonnai-je.

J’étais totalement sous le choc. Alors comme ça, ce type n’était pas un PNJ mais un architecte de qui le système avait corrompu le corps afin d’en faire un de ses petits soldats ? Et depuis tout ce temps… Je m’étonnai soudain qu’il ne soit pas déjà devenu complètement fou, depuis lors.

— Depuis toutes ces années, je… continua-t-il, je… j’ai cherché un moyen de reprendre le contrôle. Mais ce système ne dort jamais et ne m’a pas laissé la moindre chance, pas la moindre seconde de répit. Il n’a pas de faiblesse ! Et toi… Toi… Tu viens de me déconnecter, juste comme ça, alors que tu étais paralysée par la Justice. C’est incroyable, te rends-tu compte ?! D’ailleurs, ce que j’ai vu dans ta mémoire l’est tout autant. Tu es vraiment la déesse de ces géants ?! Te rends-tu compte ?

Une vraie mitraillette à parole, ce type. Mais après 10 millénaires sans pouvoir en placer une, je pouvais compatir.

— Donc, tu es un architecte… Je suppose que tu as perdu tes droits, à cette époque, n’est-ce pas ?

— Oui. Oui, oui, et je doute que le système me les ait rendus juste parce qu’il n’a plus prise sur moi.

— D’ailleurs, pourquoi ne peut-il plus te contrôler ? N’a-t-il pas de pouvoir hors d’Imperos ?

Il fronça les sourcils, réfléchissant à la façon dont il devait me présenter les choses.

— Si. Il a tous les pouvoirs, en réalité. Il existe dans un univers qui est hors du temps et de l’espace. Nul ne sait qui en est le créateur, ni s’il existe quelque part encore aujourd’hui… Nous autres corrompus, on ne sait pas plus que vous ce qu’est ce système, sinon qu’il nous envoie parfois des informations mentales, et que notre personnalité est totalement sous contrôle, comme si… comme si nous étions quelqu’un d’autre, totalement fidèle au système. Ni plus, ni moins. Mais… Je ne sais pas pourquoi, il est limité depuis longtemps à Imperos. Hors de la ville, son pouvoir s’affaiblit rapidement, comme si… Comme s’il l’avait déjà trop utilisé, et qu’il fatiguait.

— …Excuse-moi, mais… « Nous » ?

— Ah… Nous, les pions du système. Nous tous, les corrompus. Tu vois, il n’y a pas que moi. Nous sommes tous d’anciens architectes ou explorateurs, que ce soit ici ou ailleurs.

Ce qu’il venait de me dire acheva de me planter une lame froide dans l’estomac. Si j’avais pu, j’aurais volontiers vomi tout ce que j’avais mangé durant les dix années précédentes. Seulement, j’étais trop choquée pour le réaliser.

— Alors… Tous ces types… Le marchand dans sa boutique ? Son fils idiot ?

— Qui ?

— Le type qui m’a donné ma fontaine légendaire contre le sauvetage de son fils.

— Oh, eux. Oui, oui. Ce sont des bagnards, eux aussi. Ils sont été punis, comme moi. D’ailleurs, il s’agit de punitions exemplaires pour des crimes vraiment graves. Ils sont condamnés pour l’éternité.

— Quoi ? m’écriai-je, réalisant soudain que…

— Toi aussi, tu étais sur le point de devenir un pion du système, je le crains. Je m’apprêtais à fournir les informations nécessaires au système et même si aujourd’hui, il ne peut plus prendre directement le contrôle d’un architecte par lui-même, il ne fait nul doute qu’il m’aurait ordonné de…

— Non, ça suffit, je ne veux pas savoir, le coupai-je, mais dis-moi… Si tu rentres à Imperos, te feras-tu contrôler à nouveau ?

Il me regarda une fois de plus droit dans les yeux.

— Sans nul doute possible.

— Alors… On va faire quoi, maintenant ? Tu… Tu aimerais rester vivre ici ?

Pythagore sortit soudain de son coin en criant :

— Et puis, ils ont un fameux vin, tu ne le regretteras pas !

Raka
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22 thoughts on “DMS : Chapitre 78

  1. Merci pour le chapitre

    Le village des géants va devenir un lieu d’asile pour tout les exilés d’Imperos ?

    ps:preum’s

  2. allez viens boire un ptit coup à la maison, y a du rouge des géants et on peux même torturer des gens(mais si mais si les géants nous en laisserons un peu), allez viens on s’amuse bien^^

    Ps : merci beaucoup pour le chapitre même si je commente peu j’adore votre travail^^

  3. C’est magique ! l’histoire commence vraiment maintenant, je suppose ? Avec Qian, chef de la rébellion contre le grand méchant de l’histoire, le système ? Et ça veut dire aussi sur Albion, les PNJ ce sont d’anciens explorateurs punis ? Mais c’est trop génial, ce twist!!! Et dire que des gens comme Fei long leur manquent de respect sans rien savoir, depuis tout ce temps !

    Je suis trop heureux de cette nouvelle révélation !

    Par contre, je suis déçu de pas avoir pu découvrir comment le système aurait punis Qian, au lien de la transformer en pion. Et surtout, qu’est-ce qui affaiblit autant le système ? Quand a-t-il autant utilisé son pouvoir ? Et s’il peut être affaibli, ca veut dire que c’est une entité vivante ! Une espèce de Dieu qui surpasserait même les autres dieux ? Ou autre chose ?

    En tout cas, ce chapitre c’est une perle en spéculation!!!

  4. C’est rendus que je suis triste quand je vois le chapitre du dimanche parce que je sais que se sera le dernier que je lirai avant presque une semaine D,:

  5. Top ! L’histoire a avancé d’un bond j’ai l’impression. On entre dans une autre dimension hahaha. Début d’une croisade pour libérer tous les PNJ ? Comment vont-ils être remplacés ? Sinon, une semaine sans voir son donjon, elle doit être riche ! Et elle va encore obtenir des compétences buguées 😀

    A la fin de MWLU, tu devrais te reposer. Mais si par hasard ça ne t’intéresse pas, et que tu veux continuer à fond les novels, c’est vrai que plus de DMS ou LDO par semaine, ca serait sublime…
    J’avais lu cette idée dans un commentaire (je ne sais plus qui, oups), et je l ai trouvée énorme.

    Merci pour tout encore !

  6. Un nouveau chapitre le jour de mon anniversaire(comme le montre subtilement mon pseudo) franchement ca fait plaisir.merci raka, continue comme ca, tu est au top « smiley pouce vers le haut »

    1. PS : En lisant ton histoire, j’ai comme le pressentiment que les architectes atteignant les 4 étoiles sont en fait supprimé par le fait.

      Ça me fais un peu penser à ce de SF d’il y a quelques années où une société « parfaite » avec des rôles bien définie pour chacun se révèle n’être qu’un élevage de clone humain destiné au transfert d’organe à l’humain d’origine ; et que le départ de certains humains de cette société à destination d’un lieu paradisiaque est en fait un aller simple pour le bloc opératoire.

      1. The island, si je me souviens bien il est sympas comme film .
        oh et merci pour ce chapitre, vivement samedi.

  7. je n’ai pas les mots… ce chapitre est juste énorme ! Franchement un grand merci à ton imagination plutôt monstrueuse qui se cache derrière cette histoire !

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