ICDS - Chapitre 197
ICDS - Chapitre 199

Et voilà votre chapitre en retard de ICDS. 

Je crois que c’est un des premiers chapitres ne comportant pas une seule pointe de couleur. Mais il reste intéressant.

Bonne lecture !

 

 

Chapitre 198 : Saison Deux (1)

 

Oreilles de lapin, oreilles de chien, oreilles de loup, oreilles de chat, oreilles d’ours. Avec les cinq enfants homme-bête et deux jolies filles dans la maison, ma mère avait sauté de joie.

« Où est-ce que tu as trouvé autant d’enfants ?! Ce sont les tiens ? »

« Je n’ai que 21 ans, Maman ! »

« Des oreilles d’animaux, que c’est mignon ! Elles semblent si réelles. »

« Lâchez-moi ! »

« Elles le sont, Maman. N’essaye pas de les enlever ! »

Après être revenu, j’avais tout d’abord fait mon rapport à la guilde et à Loretta. Comme j’avais aussi ramené Ren et Lebuik du donjon, la maison était pleine. Ma mère était joyeusement allé cuisiner pour nos invités pendant que Yua lui donné un coup de main.

Ren, de son côté, s’était assis dans ma chambre avec un air déprimé. A cause de ça, j’étais obligé de rester avec lui et de lui parler sans même pouvoir manger !

« Désolé Prince Couronné… Lorsque j’ai vu l’ennemi qui avait les traits de mon père, j’ai senti mon sang bouillonner. J’aurais dû faire confiance à ton plan. Je n’ai aucune excuse. »

« C’est exact. Tu n’as pas d’excuses. »

« Gamin ! »

« Je te l’ai déjà dit avant, non ? Un guerrier doit garder la tête froide. Je ne pensais pas que tu foncerais sur l’ennemi de ton monde sans un plan. »

« Ça, Kang Shin, pas droit de juger. Kang Shin, loin d’avoir, tête froide. Juste que capacités de Kang Shin, surpuissante, donc pas de problème. »

Alors que j’étais en train d’engueuler Ren, Daisy était apparue de nulle part pour me casser du sucre sur le dos. J’avais voulu dire quelque chose, mais en voyant ce qu’elle tenait entre les mains, j’avais perdu mes mots.

Dans une main, elle avait une cannette de bière, et dans l’autre, une épaisse saucisse. Je me souvenais avoir vu la saucisse avant. Lorsque tout le monde était revenu du donjon sain et sauf, les enfants s’étaient assis dans le salon en mangeant avec Yua, ma mère et mon père. Et avant que je ne monte dans ma chambre, j’avais été surpris de voir à quel point ils s’adaptaient vite. Si je me souvenais bien, la saucisse était sur la table à ce moment-là. Elle venait définitivement de là !

« Mère de Kang Shin, donner saucisse. Père de Kang Shin, donner bière. »

« Eh bien, je suis content que tu te sois rapprochée de mon p… Pourquoi est-ce que tu es là ?! »

Je n’avais pas pu empêcher la fin de ma phrase de m’échapper dans un hurlement. Pourquoi est-ce que Daisy était sur Terre ?! Elle m’avait alors répondu comme si j’étais attardé.

« Tu as utilisé Retour, avec moi aussi. A peine pu ranger Aikan avant. »

« D-Désolé… »

« J’aime ici. Je ne fais rien, et j’ai de la nourriture. »

« Je, Je vois… C’est bien… »

Elle avait l’air d’une étudiante de collège ou de lycée à cause de son gabarit. Ça me faisait bizarre de la voir avec une bière à la main. Bien que j’ai voulu lui faire une remarque, je m’étais retenu. Au lieu de ça, je m’étais retourné vers Ren en disant.

« Ren, il est temps. Le retour… La suite… La saison deux de la phase tartare ! »

« N-Non ! »

« Même si tu dis non, tu corps en tremble d’excitation ! »

« Je tremble parce que je suis terrifié ! Arrête de dire des trucs bizarres ! »

« C’est quoi la phase tartare, Gamin ? »

« C’est un entraînement spécial que j’ai développé pour Ren. »

« Un en-entraînement ? Non, si c’est un entraînement, je lui ferais faire ! Ren est mon disciple ! »

« Lebuik, tu es trop douce. Et puis, j’ai le sentiment que tu ne ferais pas réellement un entrainement, je me trompe ? »

« Kuk ! »

Avec un visage disant clairement « Comment est-ce que tu le sais ?! » Lebuik avait fait un pas en arrière. J’avais dit ça pour plaisanter, mais cette femme… effrayante. D’un autre côté, Ren avait penché la tête sur le côté. Comme un innocent petit puceau il avait demandé.

« Un autre entraînement ? Qu’est-ce que c’est ? Lebuik est une excellente guerrière. S’il y a autre chose que je peux apprendre d’elle, j’aimerais l’apprendre. Par pitié, enseigne-moi ce que tu sais. »

« R-R-R-R-Ren. Si c’est ce que tu souhaites, alors je vais… »

Voyant Lebuik à la limite d’avoir de la bave coulant sur son menton, tout en triturant ses vêtements, je lui avais fait une pichenette sur le front, la faisant s’asseoir brutalement. Puis, j’avais pris la bouteille en cristal dans laquelle se trouvait le pouvoir du Héros de Panan. Tous les yeux s’étaient alors tournés vers la boule de lumière flottant dans la bouteille.

« Prince Couronné, est-ce que c’est… ? »

« Ouais, c’est le pouvoir de ton monde. »

« C-Comment ? »

« Je suis le Héros de la Terre. Je peux au moins faire ça. »

« Pourquoi tu ne l’as pas pris pour toi ? »

« Ne sois pas absurde. Le pouvoir appartient au continent de Panan. »

« Prince Couronné… ! »

Ren avait semblé particulièrement touché par mes mots. C’était assez chiant car il semblait sur le point de pleurer. J’avais donc frappé du plat de la main sur la table pour attirer son attention.

« Laisse-moi t’expliquer un peu. J’ai enfermé le pouvoir de ton monde dans une bouteille d’Elixir. Le matériau spécial dont est faite la bouteille l’empêche de se dissiper, mais ça ne durera pas éternellement. Dès qu’il se libèrera, il y a de fortes chances qu’il commence à s’assimiler au pouvoir de la Terre. Tu veux que le pouvoir de Pana soit absorbé par la Terre ? »

« Non… Bien sûr que non. »

J’avais souri à ses mots. J’avais, bien évidemment, évoqué le sujet afin que l’on empêche ce dénouement.

« En tant que Héros de la Terre, je peux faire don de ce pouvoir sans maître à quelqu’un. C’est plus facile et moins long de transférer un pouvoir sans maître que d’en transférer un d’un être vivant à un autre. Mais plus le temps passe et plus le pouvoir se disperse. Cela le rend plus difficile à transférer à quelqu’un. Maintenant, qu’est-ce que je pourrais bien faire avec celui-ci ? »

« Tu dois le transférer à un Explorateur le plus rapidement possible. »

« Correct. Et il se trouve que j’ai un excellent candidat sous les yeux. »

« Lebuik est là aussi. »

J’avais regardé Lebuik, qui dormait paisiblement sur le sol avec une expression extatique. Cela m’avait fait secouer la tête en dénégation. Cela dit, je me devais de reconnaître son courage pour avoir mis sa vie en danger pour sauver Ren, se jetant en plein milieu de la bataille lorsque ce dernier avait perdu la raison.

Bien que Ren ne semble toujours pas s’en apercevoir, les actions de Lebuik venaient de l’amour qu’elle lui portait. Apparemment, à un moment donné, sa loyauté était devenue un puissant amour. En tout cas, pour Lebuik, Ren était plus important que Panan. D’un autre côté, alors que tout indiqué que le sort de son monde était scellé, Ren était resté pour sauver les enfants.

« Entre toi et Lebuik, je me dois de te choisir, Ren. »

« Mais je suis un idiot. A cause de moi, toi et Lebuik avez souffert. Lorsque je te vois, je ne peux pas m’empêcher de me demander pourquoi je ne peux pas être comme toi. Kuhuk ! »

Je lui avais envoyé à lui aussi une pichenette de la mort. Sa tête était tellement dure que je m’étais presque fait mal au doigt. J’avais caché la douleur de mon doigt engourdi en lui disant.

« J’ai déjà dit que ton comportement avait été idiot. Mais… Il était compréhensible. Mm, eh bien, c’était ton père… Ahem. En tout cas, tu es différent d’avant, et maintenant, je sais que tu peux devenir plus fort. Quant à ta personnalité un peu trop…trépidante, il n’y a rien qui ne puisse être réglé par une autre phase tartare. »

« Mais je- ! »

« Je te tiens en haute estime parce que tu as réussi à sauver huit enfants d’un enfer mortel sans jamais perdre espoir. Ton esprit est assoiffé de bataille, Ren. C’est exactement ce que je veux. Ce n’est pas quelque chose qui peut être enseigné. Tu dois être né avec cet état d’esprit. »

« Prince Couronné… »

« Je n’accepterais pas non comme réponse. Je ne changerais pas d’avis de toute façon. »

« …Je ne peux vraiment pas éviter une autre phase tartare ? »

« C’est ça qui t’inquiétait ?! »

J’avais alors donné le pouvoir du monde de Panan à Ren. C’était simple. J’avais ouvert la bouteille et l’avait vidée dans la bouche de Ren. Puis, en utilisant mon pouvoir et mon autorité de Héros, j’avais aidé son corps à assimiler son nouveau pouvoir. En comparaison du temps et des efforts qu’il fallait pour transférer son propre pouvoir de Héros à quelqu’un d’autre, c’était extrêmement simple.

Après avoir obtenu son nouveau pouvoir, Ren avait frotté son ventre en disant.

« uu, je me sens mal. Je sens que le pouvoir n’est pas encore calmé. Ça me donnerait presque la nausée. »

« Ça ira mieux quand tu te seras habitué. Félicitations pour être devenu un Héros. Tu sens ce nouveau poids sur tes épaules, hein ? »

« Je ferais en sorte de remplir mon devoir. »

« Bien, les enfants sont là pour le moment. Donc reste ici pour le moment. »

« Hein ? »

Tout ce que Ren voulait protéger était sur Terre. Bien que je ne puisse pas assurer qu’il était parfaitement sécurisé de rester sur Terre, j’étais au moins certain que c’était moins dangereux que le continent de Panan, encore habité par des milliers et des milliers de El Patiz.

« Il n’y a rien que tu puisses faire de toute façon. Si tu meurs et que le pouvoir du monde est de nouveau volé, ça serait désastreux. Ils l’ont dit eux-mêmes. Il leur faut du temps avant qu’un El Patiz pouvant contenir le pouvoir du Héros naisse de nouveau. Autrement dit, il peut potentiellement y en avoir un nouveau. Je ne suis pas certain de comment ils peuvent se reproduire sans le pouvoir du monde, mais c’est ce qu’ils ont dit. Peut-être qu’ils fusionnent, ou qu’ils évoluent, ou autre chose. »

« A-Ah oui… »

« Y retourner tout seul serait stupide. A moins que tu ais décidé de te cacher dans l’océan ? Qui sait s’ils peuvent encore se reproduire. »

« C’est…vrai. »

« Donc, Ren. Aide-moi. »

Je lui avais dit sans ambages ce que j’attendais de lui.

« Je vais m’occuper du danger que la Terre va affronter dans deux ans. Après ça, je veux sauver les autres mondes. Le continent de Luka de Ludia, le continent de Sylon de Daisy, et le continent de Panan, le tien. Tous. »

« Tu te rends compte de ce que tu dis, Prince Couronné ? »

« Bien sûr. Tu ne pensais tout de même pas à te cacher pour le reste de tes jours, non ? Si c’était le cas, il n’y aurait aucun intérêt à avoir le pouvoir d’un Héros. »

Le visage de Ren était devenu rouge comme une pivoine à mes mots. Il s’était levé en criant.

« Impossible ! Tu sais combien de mondes ont été dévastés et combien sont au bord de l’extinction actuellement ?! Si tu le savais, tu ne dirais pas des choses comme ça ! »

« C’est des Explorateurs puissants s’allient, je suis certain que c’est possible. Des gens comme toi, Daisy et moi. Donc aide-moi, Ren. Aide-moi à protéger la Terre. Je t’aiderais moi aussi. »

J’avais parlé calmement en le regardant droit dans les yeux. Il n’y avait pas la moindre trace de plaisanterie dans ma voix. Je voulais que Ren me réponde le plus sérieusement possible.

A ce moment, son expression était devenue étrange.

« Prince Couronné… Ta… Ta guilde… »

« Je ne te l’ai pas dit ? Revival, ça veut dire renaissance. »

« Renaissance… »

Il était alors retombé sur le lit. J’avais commencé à apercevoir un début de flamme dans ses yeux et ça m’avait fait sourire.

« Je vais… Essayer. Après tout, je te dois une dette. »

« Bien. Bienvenue dans Revival, Ren. »

Il avait alors rejoint ma guilde. J’étais étrangement curieux de voir comment Lebuik réagirait en apprenant ça, mais j’avais décidé de ne pas la réveiller de sa stupeur pour le découvrir. Lors Ren et moi nous étions serré la main, Daisy, qui regardait depuis un coin de la pièce, avait posé violemment sa cannette vide sur la table.

« Long, difficile périple. Mais, il me tarde. »

« Je m’assurerais de sauver le continent de Sylon. Et à ce moment-là, tu entreras toi-aussi en possession du pouvoir de ton monde. Prépare-toi à ressentir ce fardeau sur tes épaules. »

« Hmph, je l’accueillerais à bras ouvert. »

En disant ça, elle avait quitté la pièce. Peut-être avait-elle juste voulu entendre ma conversation avec Ren. Ou peut-être qu’elle avait voulu confirmer ma résolution. Je m’étais levé à ce moment-là, et Ren m’avait suivi en demandant.

« U-Um… Est-ce que la phase tartare débute maintenant ? »

« Non. »

Puis, un sourire mauvais s’était étendu sur mes lèvres.

« Laisse-moi grimper le donjon d’abord. »

AlthanMaiel
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19 thoughts on “ICDS – Chapitre 198

  1. Merci du chapitre ^-^ c’est parfait, juste au moment ou je finis la relecture de tout les chapitres :3

  2. c’est à cause de chapitres comme ça que j’ai envie que tu en sortes un par jour, voire plus XD
    Enfin , merci pour le chapitre et bon courage pour la vie de réviseur qui s’ouvre à toi ! Et n’oublie pas, un grand pouvoir ( nous tenir nous lecteurs au bout de ta plume) implique de grandes responsabilités 😀

  3. et ben c est pa un hero fictif pour rien xD , a sa place j aurai pris le pouvoir pour moi en sachant qu il rester que 2 ans avent l invasion , surtout que absolument personne l avais vue le prendre quoi , pas vu pas pris xD

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